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Sur les traces des Algériens déportés
Mustapha Hadj Ali (écrivain)
Publié dans L'Expression le 27 - 01 - 2021

Il n'a cessé de mener des recherches approfondies pendant de longues années sur l'un des sujets qui lui tiennent le plus à coeur, à savoir l'histoire des déportations d'Algériens durant la domination française. Cet intérêt a donné naissance à pas moins de trois livres sur le sujet en question. Il s'agit des «Bagnards algériens de Cayenne», paru en 2018, «Les Algériens en Nouvelle-Calédonie - l'insurrection de 1871», paru en 2019 et «Des révoltes populaires aux déportations», paru en août dernier. Les trois livres ont été publiés aux éditions «El Amel» de
Tizi Ouzou. L'écrivain Mustapha Hadj Ali nous confie au sujet de son tout nouveau livre, intitulé «Des révoltes populaires aux déportations», qu'il s'agit d'un ouvrage qui évoque les juridictions et les peines, dont le fameux «Code de l'indigénat» où figurait la peine de l'internement prononcée par le gouverneur général de l'Algérie, à expier dans les pénitenciers d'Algérie et corses (droit commun), ainsi que dans les dépôts insulaires de métropole (centres d'internement pour déportés politiques). L'auteur a fait coïncider sciemment la parution de ce nouvel ouvrage avec la restitution par l'Etat algérien des 24 cranes de combattants tués et décapités en 1849 lors de la bataille de Zaâtcha. Cette récupération s'était effectuée dans le sillage de la commémoration du 58ème anniversaire de l'indépendance nationale, le 5 juillet 2020.
Commémoration du 58eme anniversaire de l'indépendance
En guise de présentation de cet ouvrage, très documenté, rédigé dans un style fluide et agréable à lire et comportant des illustrations édifiantes, Mustapha Hadj Ali explique qu'il s'agit d'une prospection qui décortique le vécu des Algériens, lesquels étaient considérés comme citoyens de seconde zone, et donc soumis aux peines liées au Code de l'indigénat, peines qu'ils devaient subir (hommes, femmes, enfants) dans les différents pénitenciers d'Algérie (établissements de travaux forcés).
L'écrivain et historien Mustapha Hadj Ali explique:
«Comme sujets français, les Algériens étaient aussi soumis à la juridiction française (cour d'assises, cour d'appel, cour criminelle et conseils de guerre), d'où leur condamnation à l'exil, soit dans les pénitenciers agricoles corses, ou encore dans les bagnes coloniaux d'outre-mer».
Quant aux origines de cet intérêt tout particulier que Mustapha Hadj Ali porte à cette question et à ce thème, il a expliqué qu'il avait à peine dix ans quand son père lui racontait des histoires passionnantes dont parfois celles ayant trait aux évasions d'Algériens de
«Cayenne», un mot qui désigne dans l'imaginaire collectif tous les bagnes d'outre-mer. L'auteur déduisait, déjà à cet âge, qu'il s'agissait d'un endroit lointain, d'où il était difficile de s'extirper.«L'entreprise était toujours hasardeuse, vu qu'ils devaient traverser la plus grande forêt au monde, puis une mer déchaînée, toutes deux infestées de redoutables prédateurs.
Les origines de la passion
Ajoutez à cela qu'il fallait déjouer les battues organisées par l'administration pénitentiaire dans cette jungle inextricable, où la faim, la soif, l'épuisement et les maladies les guettaient; ce qui rendaient extraordinaires tous les cas d'évasion», témoigne encore Mustapha Hadj Ali. Ce dernier confie qu'il a cherché durant des années des écrits sur l'histoire des Algériens et Algériennes condamnés au bagne de Guyane, en vain. «Ce qui m'a poussé à accomplir ce devoir de mémoire envers ces ex-bagnards, et à faire découvrir aux lecteurs ce pan non négligeable de l'histoire de l'Algérie». Il y a lieu de préciser enfin que l'écrivain Mustapha Hadj Ali est né le 15 octobre 1961 dans la région des Aït Bouaddou dans la daïra des Ouadhia, à une quarantaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou.


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