Entre l'incertitude et le désarroi, c'est l'impatience qui semble avoir eu le dessus pour les protestataires, dont la mise à rude épreuve de leur état d'esprit a véhiculé, hier, les rassemblements devant le siège de la wilaya d'Annaba. Ils étaient des dizaines de détenteurs de contrats de pré-emploi, à avoir répondu à ce mot d'ordre, pour signifier leur malaise. Un sit-in auquel se sont joints les détenteurs de contrats à l'insertion professionnelle de la direction des oeuvres universitaires. Entre les uns et les autres, ceux détenteurs de contrats dits contrats DAS et Daip, qui ont revendiqué le renouvellement de leurs contrats arrivés à terme. Relevant du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, ces derniers qui sont, rappelons-le, à leur 22ème action, ont lancé un appel aux pouvoirs locaux de la wilaya d'Annaba, afin qu'ils transmettent leurs doléances au ministère de tutelle. Celui-ci, selon certains de nos interlocuteurs, est seul habilité à trouver la solution adéquate à leur situation, qualifiée d'incertaine, selon eux, avec la fin de leurs contrats. Nos interlocuteurs ont expliqué que leurs contrats relèvent du dispositif d'aide à l'insertion sociale, et qu'ils ont des diplômes «PID». Les protestataires ont expliqué la confusion de leur situation par différents décrets exécutifs et ordonnances ministérielles et aussi des articles de la Constitution. Dans la foulée, les protestataires ont mis en avant, outre leur situation précaire, également leur avenir incertain. À l'issue de cette situation inquiétante, les contestataires revendiquent au-delà, du renouvellement des contrats arrivés à terme, la prolongation de ceux en voie de l'être. Autre revendication, celle de leur transfert à la direction de l'emploi et l'insertion, et l'abrogation de l'âge de 35 ans. Autre secteur, mêmes revendications, ce fut celles des détenteurs des contrats à l'insertion professionnelle de la direction des oeuvres universitaires d'Annaba-Centre. Ces derniers ont, de leur côté, revendiqué leur titularisation aux postes de travail qu'ils occupent depuis des années. Nos interlocuteurs ont dénoncé la lenteur de l'opération de titularisation dans cette direction, mettant en avant les instructions d'accélération du processus, notamment pour ceux relevant du dispositif l'aide à l'insertion professionnelle et sociale. Une lenteur qui intervient, ont-ils dit, en contradiction avec les instructions portant l'accélération du processus.