L'Organisation nationale des éditeurs de livre a tenu, hier matin, une conférence de presse au niveau de la Bibliothèque nationale d'El Hamma et ce, à l'occasion de la tenue du Salon du livre- Alger 2021, qui aura lieu du 11 au 20 mars sous le générique «Un livre, une vie». En tout, 216 maisons d'édition prendront part à ce salon dont une trentaine d'auteurs. Deux salles seront consacrées aux ventes-dédicaces, une aux jeunes auteurs dont les livres ont été édités à compte d'auteur et la seconde pour les écrivains des maisons d'édition. S'agissant de la sécurité des gens, en raison de la crise sanitaire liée au Covid, Kallab Debbih Mustapha le commissaire du salon, accompagné de son staff, dira qu'un dispositif sera mis en place, arguant que 3 mètres sépareront chaque stand et un nombre d'accès sera limité entre cinq et 10 personnes en fonction de l'espace pour réguler le flux du public. Pour faire patienter les gens à l'extérieur, un écran sera installé pour suivre le déroulé des conférences notamment. Aussi, une patrouille veillera à faire respecter les consignes de distanciation ainsi qu'une pharmacie sera placée à l'intérieur pour ceux qui auront oublié leurs masques. Le responsable de l'Onel insistera durant cette conférence sur la souffrance endurée durant cette année par les professionnels du livre, soulignant pourtant que ce salon n'a pas pour vocation de vendre, mais surtout a été fait pour «déployer un riche programme culturel et professionnel afin de faire découvrir et vulgariser la chaîne du livre, de sa fabrication à sa distribution au lecteur». Bien que «le salon ne se veut pas être commercial» donc, il est à noter qu'une application appelée Booksium a été mise en place par la plate-forme «Fikralab». Créée par le jeune Wassim Mansouri, l'application sera lancée le jour même de l'ouverture du Salon national du livre et perdurera dans le temps. Celle-ci se veut être avant tout une base de données des maisons d'édition qui dévoileront une sorte de catalogue de tous les livres qui seront disponibles au niveau de leurs stands au salon. Et de permettre aux lecteurs de faire ainsi leurs commandes. Une manière d'acheter sur le numérique, à l'instar des autres e-commerces qui existent sur le plan du marché virtuel. D'ailleurs, affirme Kallab Debbih Mustapha: «On attend pour l'instant de voir avec un grand sponsor s'il pourra nous aider afin de faire de cet évènement «un salon du livre virtuel. Nous attendons encore sa réponse». En attendant, il a été annoncé que les conférences seront d'ores et déjà visibles sur la page facebook de l'Onel. Plusieurs conférences figurent au menu avec plusieurs partenaires, notamment le Haut Conseil islamique, le Haut Conseil de l'amazighité ainsi que l'Onda qui animera un rencontre sur la protection du livre et le piratage tandis que le HCA abordera quant à lui la question de la traduction notamment. La journée du 18 mars sera consacrée au livre en lien avec la commémoration des accords d'Evian du 18 mars 1962, en hommage à toutes les victimes civiles ou militaires qui sont tombées durant la guerre d'Algérie.... «Nous avons beaucoup enduré cette année. Nous avons attendu que l'on nous donne l'accord pour organiser ce salon, bien que l'idée a germé il y a plus de sept mois. Nous avons obtenu cette autorisation, il y a moins de 20 jours, d'où le fait que le ministère de la Culture et des Arts n'a pu y prendre part. Nous sommes de toute façon une organisation indépendante et la ministre est la bienvenue», nous apprend -- on lors de cette conférence. Et d'ajouter: «En raison du manque de temps aussi, le ministère de l'Enseignement supérieur ne participe pas. Peut-être l'année prochaine. Tout s'est fait très rapidement.. Mais tout le monde est le bienvenu, y compris les gens du Snel. Cependant, je suis étonné par leur demande de gratuité des stands. La Safex est un environnement commercial et il nous ont fait des réductions. Qu'elle soit remerciée. Aussi, Il fallait sortir de la crise et ne pas rester figé. Ce salon se devait d'avoir lieu. C'est un test. 29 autres wilayas seront concernées par ce salon...», nous a t-on souligné.
