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Les anciens diplomates se mobilisent
Guerre de déstabilisation contre l'Algérie
Publié dans L'Expression le 25 - 03 - 2021

Ce n'est plus un secret pour personne. Les origines des frappes sournoises pour déstabiliser l'opinion publique algérienne, et ternir l'image du pays à l'étranger, à travers une guerre dite de «4e génération» sont identifiées, au même titre que leurs commanditaires qui ne s'en cachent pas. Cela a été le thème central du débat organisé, mardi dernier, par l'Association des diplomates algériens à la retraite (Adar) à l'occasion de la célébration du 59 ème anniversaire des accords d'Evian. Pour l'ancien ambassadeur, Nouredinne Djoudi, les choses sont on ne peut plus claires «Ce sont les ennemis de l'Algérie qui ne sont autres qu'Israël et le Maroc qui recourent à tous les moyens possibles dans le but de l'affaiblir d'abord de l'intérieur et ensuite de ternir son image à l'international.» Une guerre qui s'est intensifiée dès que l'Algérie a entamé le processus constitutionnel, et démocratique, et suite au retour de la diplomatie algérienne sur les grandes tribunes internationales, réaffirmant des positions dans les grands conflits de la région et dans le monde. En riposte à ce sursaut inattendu de l'Algérie, le Makhzen et l'Etat sioniste, se sont empressés de sceller leurs relations à travers une normalisation orchestrée
malicieusement par l'ex-président américain. Un deal honteux, à travers lequel Israël élargit ses bases en Afrique du Nord, alors que le Maroc a glané une pseudo reconnaissance de sa marocanité sur le Sahara occidental. Il n'a pas fallu plus au Makhzen pour se vendre au plus offrant, espérant, à tort, mettre l'Algérie à genoux à travers des plans de manipulation soutenus par une armée de sites électroniques, et de médias mercenaires. À ce sujet Djoudi précise que «les plans malsains du Maroc et d'Israël contre l'Algérie se traduisent à travers, notamment les tentatives visant à attiser les divergences et les dissensions entre Algériens en termes, notamment d'idéologies et convictions politiques». Il faut dire que tous les moyens sont devenus bons pour déstabiliser l'Algérie et compromettre son itinéraire démocratique. Des attaques frontales contre l'institution militaire aux fake news produites pour salir l'image de la contestation populaire, et remettre en cause la reconnaissance d'un mouvement pacifique, qui a ébloui le monde entier, le Makhzen au service de ses maîtres, s'est exécuté sans vergogne et sans scrupules.
Dans cet ordre d'idées, il faut dire que là où le bât blesse, c'est quand des Algériens se joignent à cette guerre et trahissent leur patrie pour quelques sous et pour un confort social éphémère, dont la durée sera maintenus tant qu'ils resteront les larbins des lobbies sionistes. Dans ce sens, l'ex-diplomate explique que «les ennemis de l'Algérie recourent dans le but d'enlaidir l'image du pays à certains blogueurs d'origine algérienne dont Mohamed Larbi Zitout et Amir Dz, pour mieux manipuler l'opinion nationale. Le Maroc finance ces blogueurs et certaines chaînes de télévision privées à l'instar d'El Magharibia, devenue Awraas TV, via des comptes bancaires ouverts dans des banques à Londres et à Paris».C'est dire l'importance des moyens déployés pour nuire à la stabilité et à la souveraineté de l'Algérie. Mais, c'est sans compter sur la clairvoyance et la prise de conscience du peuple et de l'Etat algérien, qui, au fil des jours, inscrivent des victoires incontestables sur le plan politique et social.
De la réussite de l'élection présidentielle, où aucune contestation avait été enregistrée sur sa transparence et son équité, au référendum sur la révision de la Constitution, auquel s'ajoutent les effets d'un engouement important des acteurs politiques pour les élections législatives prévues en juin prochain, le dénouement positif démocratique et de la situation de crise en Algérie se précise et se confirme à travers les multiples appels au renforcement du front interne en guise de réponse aux convoitises incessantes des ennemis de la nation. Dans ce contexte, Noureddine Djoudi indique «que les jeunes diplomates doivent s'inscrire dans la logique du djihad que leurs prédécesseurs avaient suivie durant la guerre l'indépendance contre le colonisateur français. Nos diplomates doivent faire preuve de génie et s'attaquer simultanément à toute manoeuvre émanant de ces ennemis».


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