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Voir plus loin, voir plus clair
Tourisme
Publié dans L'Expression le 11 - 04 - 2021

Nos institutions souffrent quelquefois d'un manque de communication. La nature n'aimant pas le vide, chacun ira de sa version pour expliquer, commenter, critiquer et, bien sûr, reconstituer soi-même le puzzle tel qu'il lui sied dans le domaine ou le secteur d'intérêt. C'est vrai que le marasme général dans lequel nous avons l'impression, chaque jour, de nous enfoncer, laisse peu de place à l'enthousiasme et à l'optimisme tant les choses à faire sont si nombreuses et les actes significatifs si rares, ou peu perceptibles, à l'exception des déclarations d'intention, des projections sur l'avenir, aussitôt reniées ou oubliées, voire même critiquées par les successeurs aux postes de commande. Certaines actions s'avèrent avec le temps n'avoir été que des effets d'annonce.
Le tourisme n'en est pas une exception
Sur le secteur du tourisme, bien des déclarations pamphlétaires sont souvent distillées à travers la presse écrite ou parlée ou même dans la rue. D'aucuns disent l'indigence des prestations,
d'autres évoquent l'insuffisance quantitative et qualitative des infrastructures; les intellectuels, quant à eux, considèrent qu'on est en présence d'une absence de stratégie touristique. Ce qui donne, au bout de la chaîne des actions, une impression d'incohérence et donc de visibilité.
Armés d'une définition faisant l'unanimité, du concept de stratégie, on retient qu'il s'agit de «l'art de projeter, à partir d'un constat présent, les actes à venir, à plus ou moins longue échéance, en mettant en oeuvre les voies et les moyens idoines». Partant de cette définition consensuelle, nous avons entrepris une lecture des documents du Ministère du Tourisme portant Shéma directeur de l'aménagement touristique (Sdat).
Tout y est. De la sévérité de l'analyse, dénuée de toute complaisance, de la situation que connaît le tourisme, jusqu'à la façon de penser les solutions. L'approche de l'état des lieux va même plus loin que ce que l'on galvaude habituellement. On y retrouve une vision prospective de l'avenir du tourisme dans sa dimension multiple, sa dimension sociétale, économique telle que la présenterait l'universitaire.
Qu'en est-il donc de cette stratégie?
Mieux encore, des actes ont suivi: un vaste programme d'investissement a été lancé pour augmenter les capacités en lits, un plan de modernisation et de réhabilitation d'unités hôtelières publiques est engagé et finalisé, une participation aux principaux Salons internationaux du tourisme qui se poursuit, l'encouragement de l'initiative en matière de formation hôtelière et touristique s'affirme, l'accélération du processus de numérisation de la gestion des entreprises est perceptible à tous les niveaux. Mais cela est loin d'être suffisant. Le chemin à parcourir est encore long. Et au lieu de continuer à nous apitoyer sur notre sort, ou, comme des victimes du sort, à montrer du doigt nos voisins maghrébins en disant «pourquoi pas nous», et comparer l'incomparable, il faudrait encore plus de résolution et d'actions avant que le prix du pétrole ne nous pervertisse davantage dans nos rapports avec le travail, la persévérance et la créativité. Il faudrait que la détermination des autorités soit portée également à bras-le- corps, par les collectivités locales, relais indispensables pour mener à bien les projets touristiques.
Il faudrait aussi et surtout en finir avec les actions aux effets d'annonces séduisants, mais qui ne survivent pas aux intentions de leurs initiateurs, quand bien même ces intentions sont honorables.
Les conventions-cadres signées par-ci par-là entre différents institutions et opérateurs du tourisme ou partenaires sociaux, sont nombreuses, mais combien parmi elles ont survécu. Du reste, un bilan de l'application de ces conventions-cadres ne serait pas de refus. Il faudrait, enfin et surtout, mettre la stratégie convenue lors des différentes Assises nationales, à l'abri des conséquences de l'instabilité de l'encadrement supérieur du tourisme.


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