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Djaballah veut une nouvelle loi
REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 06 - 05 - 2006

Il y a, selon lui, un vide juridique sur le plan politique qu'il faut combler.
Au moment où le débat sur la révision de la Constitution est relancé, le président du mouvement El Islah, M.Abdallah Djaballah affirme son soutien à la proposition d'une nouvelle Constitution pour la République. Intervenant, jeudi, à l'émission hebdomadaire de la Chaîne II de la Radio nationale, il a argumenté sa position par l'existence, dans l'actuelle Constitution, d'un vide juridique sur le plan politique. Les insuffisances consistent, selon, lui en l'absence, entre autres, d'organismes de contrôle au niveau des institutions de l'Etat.
Soulignons qu'El Islah a déjà exprimé sa position vis-à-vis de la révision de la Constitution, en approuvant l'idée mais pas l'objectif, les sujets et la manière de l'amendement. «S'il faut discuter de la révision, il faut assainir le climat politique pour rétablir la paix, préserver les valeurs et l'identité nationales, et l'alternance au pouvoir des valeurs qui constituent la garantie d'une bonne gouvernance et consacrer la démocratie. Si la révision constitutionnelle répond à ces considérations, nous ne serons pas contre», avait estimé le premier responsable du parti.
Sur l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le chef du parti islamiste dira que celle-ci concerne surtout les aspects sociaux et évacue les incidences politiques. «Il y a le dossier politique qui est important et qu'il ne faut pas négliger dans l'application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Je précise que je ne fais pas allusion ici, en particulier au retour du parti dissous l'ex-FIS sur la scène politique», a-t-il précisé.
Interrogé justement sur l'interdiction faite à l'ex-FIS de la reprise de l'activité politique, Djaballah répondra que «la décision de l'exclusion ou de l'intégration de ce parti dissous devrait provenir de la volonté des citoyens». Le chef islamiste avait souhaité, faut-il le souligner, que d'autres textes viennent lever les «ambiguïtés» au sujet de l'activité politique des militants de ce parti dissous.
El Islah, qui s'apprête à affronter la bataille électorale, est stable, a tenu à préciser le responsable de ce parti islamiste. Il voulait en fait être rassurant sur la fin de la crise qui ronge depuis quelque temps son parti. L'affaire, pour rappel, remonte au 18 novembre 2004, lorsque 12 cadres du parti, à leur tête M.Boulahia, président du conseil consultatif (démis de ses fonctions) avaient décidé de déposer plainte au niveau de la chambre administrative, contre M.Abdallah Djaballah.
La requête transmise à la justice par les avocats des dissidents, s'articule autour de trois principaux points : l'interdiction de la tenue du 1er congrès, le gel des activités du chef du parti et de son bureau national, enfin le gel des avoirs du parti. Il accusera néanmoins certains éléments du pouvoir et des partis politiques d'être derrière ce qu'il a qualifié de «complot» pour casser le mouvement.
Abordant la situation sociale, l'invité de la Chaîne II n'a fait que reproduire ce qui se dit dans la rue. «Les richesses de l'Algérie ne profitent pas au peuple», a-t-il dit. La question des salaires a ressurgi, entre autres, lors de son intervention. Pour Djaballah, la réévaluation des salaires est une revendication légitime au vu de l'embellie financière actuelle. En quelques mots, il dira que «la réponse du gouvernement à ce sujet n'est ni satisfaisante ni convaincante». L'occasion pour lui de tirer également à boulets rouges sur l'Ugta. Il estime que, «l'Ugta a pris une orientation politique au lieu de se contenter de défendre les droits des travailleurs ce qu'elle est censée faire». En outre, soulignons qu'une délégation du mouvement national El Islah conduite par M.Abdallah Djaballah, prend part, depuis jeudi, au 17e Congrès national arabe qui se tient au Maroc du 4 au 8 mai en cours.
Cette rencontre planchera sur l'examen des questions vitales de la nation musulmane. Il sera question, notamment, d'aborder d'autres thèmes relatifs à l'unité arabe, la démocratie, le développement indépendant, la justice sociale, l'indépendance nationale, le défi civilisationnel et la concrétisation de l'interaction entre les partisans de l'union arabe.


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