Certains organes de la presse étrangers s'inventent des informations pour porter préjudice à l'image de l'ANP dans un objectif bien évident, celui de déstabiliser l'Algérie, semer le doute et la confusion au sein de l'opinion publique nationale et internationale. L'oeuvre récente de mauvaise foi du site électronique du magazine Jeune Afrique, est la preuve de la désinformation à l'encontre de l'ANP, selon laquelle le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP serait en mission secrète à Paris pour discuter du Sahel. À ce propos, le ministère de la Défense nationale vient de rendre public un démenti catégorique en soulignant: «Dans une tentative de désinformation avérée, le site électronique du magazine Jeune Afrique a publié ce mardi 15 juin 2021 un article intitulé «Saïd Chanegriha, en mission secrète à Paris pour discuter du Sahel», poursuivant «Le ministère de la Défense nationale dément catégoriquement les allégations rapportées par ce média connu pour ses tendances au service de parties hostiles à l'Algérie, et affirme que ces propos mensongers ne sont qu'une vaine tentative visant à influencer l'opinion publique, notamment lors des occasions et étapes nationales importantes de notre pays.» La même source soutien que «le ministère de la Défense nationale atteste que ces informations sont dénuées de toute vérité, et informe ceux qui s'y intéressent, que le général de corps d'armée, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire n'a jamais caché ses déplacements ou activités aussi bien au niveau national qu'à l'étranger». Les mises en garde du MDN contre ces fausses informations n'ont jamais cessé d'ailleurs. Le site cité plus haut est allé plus loin dans son écrit mensonger en rapportant que «le patron de l'Armée algérienne s'est discrètement rendu dans la capitale française pour discuter avec les autorités françaises de la nouvelle donne sécuritaire au Sahel, après la fin de l'opération Barkhane». La France signe son échec au Mali du fait qu'elle n'a plus aucun rôle à jouer dans cette région, en voulant impliquer l'Armée algérienne. Aucun Algérien sensé n'est en mesure de croire à ces allégations qui ne sont autres qu'une vengeance après la fermeture du média français «France 24», encore moins à la prétendue vraie fausse information selon laquelle 50 000 militaires de l'ANP, allaient se rendre au Mali pour servir sous la coupe de l'autorité française. Le départ des troupes de l'armée française lui a été imposé aussi bien par les évènements enregistrés, ces derniers temps, que par la conjoncture politique au Mali. Les visites du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, au Mali n'ont pas été vaines pour que l'Algérie reprenne ses droits de leader dans la région. Il a eu une série d'entretiens avec plusieurs interlocuteurs maliens et internationaux sur la situation au Mali, un mois après la prise du pouvoir par des militaires au Mali et le renversement du président Ibrahim Boubacar Keïta. La suite a fait que la France est obligée de sortir de ce territoire, d'où l'acharnement, aujourd'hui, contre l'Algérie et son armée. En un mot, l'Algérie, qui craint les risques d'instabilité sur son flanc Sud a réussi à réactiver son rôle sur la scène diplomatique régionale, en appelant à des élections et au respect de l'ordre constitutionnel.