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Une Saint-Barthélemy méconnue
8 MAI 1945
Publié dans L'Expression le 08 - 05 - 2006

A l'assassinat de 27 Européens ont fait suite des exécutions sommaires en grand nombre.
Le 8 mai 1945 marque la libération de la France du régime fasciste de Vichy et du joug nazi. C'est ce jour symbolique, synonyme de liberté et de réjouissances populaires, qu'avaient choisi les Algériens pour exprimer à leur tour leur soif de liberté. Mais à Sétif et à Guelma, la joie et l'allégresse ont été remplacées par l'effroi et la terreur. Les manifestants furent impitoyablement réprimés par les forces coloniales françaises. (1).
Le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord a suscité un immense espoir au sein du mouvement nationaliste. Pour les forces coloniales et les populations européennes, ce type de revendications «insupportables» ne doit pas se reproduire. Notons que même pour les partis de gauche, le PPA ne représente qu'une bande de fanatiques dont «il faut déjouer les manoeuvres» puisqu'ils sont «l'expression fidèle de Radio Berlin
Tout comme lors des manifestations du 1er mai, les militants encadrent étroitement les manifestants. Les mots d'ordre sont formels : la manifestation pacifique du 8 mai doit se dérouler sans armes, mais les slogans doivent apparaître sur les banderoles et le drapeau algérien doit être brandi au milieu des drapeaux alliés. A Sétif, la manifestation commence à partir de 8h30. La discipline règne dans les rangs des manifestants. L'arrivée au centre-ville avec le déploiement du drapeau algérien met pourtant le feu aux poudres.: «Vous savez combien le drapeau est sacré et quand il est sorti, il n'est plus question de le remiser. (...) Lorsque les policiers ont voulu le saisir, ils se sont heurtés à un véritable rempart humain.(...) C'est ainsi qu'éclate la fusillade.» La provocation policière entraîne la panique chez les manifestants.(1)
Dès le 8 mai au soir, la loi martiale est décrétée. Des armes sont distribuées aux milices européennes. «La chasse à l'Arabe» commence dès lors avec une terrible férocité. On voyait «des cadavres partout dans toutes les rues, la répression était aveugle ; c'était un grand massacre. J'ai vu les Sénégalais qui tiraient, violaient, volaient. (...) Bien sûr, après l'état de siège, l'armée commandait», se souvient Kateb Yacine en 1984. «Tout Arabe non porteur d'un brassard est abattu.» A l'assassinat de 27 Européens, ont fait suite des exécutions sommaires en grand nombre. L'exécution individuelle est tolérée. En plein centre-ville, un Européen rencontre un Arabe non porteur d'un brassard et le tue d'un coup de revolver. Nul ne proteste. Dans un jardin, un bambin cueille des fleurs, un sergent passe et le tue comme on fait un carton dans les fêtes foraines. Les Européens possèdent en fait le droit de vie et de mort sur les musulmans. Pendant plusieurs jours, des patrouilles circulent et tirent sans sommation sur les Algériens. Les nouvelles d'un massacre à grande échelle se propagent dans les campagnes environnantes de Sétif. Dès le 9 mai, des villageois descendent pour venger leurs frères victimes de la répression. L'armée réagit alors avec les grands moyens. Les douars sont bombardés pendant plusieurs jours et les populations refluent alors vers les crêtes.(1)
Les lois contre les immigrés
A Guelma, le scénario de la manifestation se déroule différemment. Le sous-préfet Achiary interdit toute manifestation. Pour de Gaulle qui a couvert cette répression, la conservation de l'empire colonial est donc primordiale ; ce qui explique que toutes les velléités nationalistes doivent être impitoyablement réprimées. Les assassinats par les milices européennes sont massifs. 250 hommes armés patrouillent et arrêtent. Les civils armés mènent la répression et contrôlent la ville.
Le rapport Tubert abonde dans ce sens et affirme: «Des groupes de colons armés s'arrogeaient le droit de juger et de fusiller.» Toutefois, l'armée n'est pas en reste. Elle reçoit du ministre communiste du gouvernement de de Gaulle l'ordre de réprimer durement. Dès les premiers jours, 40.000 hommes sont réquisitionnés pour mener la répression dans la région. Le 11 mai, des bombes sont lancées sur des attroupements de population. «Deux jours durant, l'aviation a bombardé les rassemblements indigènes sur les routes et à proximité des villages. (...) L'aviation enlève toute cohésion aux rassemblements hostiles attaqués.» Les jours suivants, le général Duval donne l'ordre de bombarder massivement les campagnes environnantes de Guelma. Le 17 mai, la région de Sétif subit également les assauts de l'aviation. Le nombre de victimes de ces bombardements est impossible à chiffrer.
Le nombre de victimes algériennes reste encore aujourd'hui impossible à établir, mais on peut l'évaluer à des dizaines de milliers de morts. De nombreux corps n'ont pu être enterrés. D'autres ont été jetés dans les puits et dans les gorges de Kherrata. Des milices soucieuses d'effacer les traces de leurs crimes, et redevenant soudainement gaullistes en rajoutent: après avoir chanté les louanges de Vichy, elles appliquent les méthodes hitlériennes de la Gestapo à des hommes sans défense. Elles utilisent elles aussi des fours pour faire disparaître des cadavres en les trempant dans la chaux, comme à Auschwitz -ils étaient disponibles- A bien des égards, ce fut comme nous l'avons écrit, aussi une Shoah algérienne. Tubert parle de 15 .000 morts. Les Algériens parlent de 45.000 morts La population rurale a été saignée à blanc suite, notamment, aux bombardements dans les douars. Le fossé entre Algériens et Européens ne sera plus jamais comblé. Le temps de la «Révolution par la loi» est révolu et doit faire place à la «Révolution par les armes».
En France, vingt ans plus tard, la haine est toujours tenace au sein des «nostalgériens». La montée du Front National (FN) est intrinsèquement liée à la mémoire de la guerre d'Algérie. La concordance des dates est, à cet égard, très instructive. Du 22 mars 1962, date de la signature des accords d'Evian, au 16 juillet 1974, loi effaçant les condamnations pendant et après la guerre, une série de lois et de décrets a construit l'amnistie des crimes commis par les citoyens français lors de la guerre d'indépendance de 1954 à 1962. L'amnistie est le meilleur moyen pour refouler et déculpabiliser les crimes coloniaux. Mais la logique est allée plus loin avec l'arrivée des «socialistes» en 1981. En 1982, le Parti «socialiste» (PS) fait voter une loi qui, non seulement amnistie les crimes de la colonisation, mais réhabilite les cadres, officiers et généraux condamnés ou sanctionnés pour subversion contre la République. Autrement dit, les acteurs du putsch des généraux d'avril 1961 et les militaires de l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) sont autorisés à réintégrer l'armée. Ces nombreuses lois ont permis d'étouffer les cris des victimes et empêcher que la France fasse avec l'Algérie ce que les Etats-Unis ont fait avec le Vietnam: un véritable travail de mémoire.(2).
La loi de 1982 va réveiller les ardeurs des nostalgiques de l'OAS. Comment pouvait-il en être autrement? Quand des individus portant une idéologie fasciste sont réhabilités, leurs idées le sont aussi. C'est en ce sens que l'on peut comprendre la montée du FN au début des années 1980 (même si bien sûr d'autres facteurs sont pertinents). Cette ascension va avoir une traduction politique lors des victoires électorales. De 1981 à 1988, M.Jean-Marie Lepen passe de 0,8 à 14,5% des voix aux élections présidentielles.
«En 1991, écrit Abdelali Hajjat, un sondage révèle que la ´´lutte contre l'immigration clandestine» devrait être en tête des priorités du gouvernement, en dépassant le problème du chômage et des problèmes économiques. Le FN a réussi à imposer ses termes du débat, c'est-à-dire ceux d'un racisme de type colonial. Le racisme colonial affirme qu'il existe des «races», qu'une hiérarchie les distingue en fonction de leur degré de «civilisation», et que les «races supérieures» ont un devoir de civiliser les «races inférieures». Le «fardeau de l'homme blanc» est de sortir les indigènes d'hier, les immigrés et leurs enfants aujourd'hui, du fanatisme, de l'arriération etc. de leur culture. Or, pour le FN, la présence de l'immigration maghrébine, et surtout algérienne (derrière l' «Arabe» se cache le «Maghrébin», derrière lequel se cache l' «Algérien»...) est une véritable provocation dans le contexte post-colonial: comment peut-il accepter la présence d'ex-colonisés qui se sont battus pour leur indépendance? Donc derrière le «problème»de l'immigration se cache le traumatisme de la décolonisation. La chape de plomb sur la période de colonisation a favorisé le fascisme en France.
«Ainsi, écrit Abdellali Hajjat dans le débat sur l'immigration, et sur l'assimilation-intégration, c'est la guerre d'Algérie qui se perpétue. Est-ce que les immigrés sont assimilables? L'Islam est-il compatible avec la République, avec la laïcité? De 1981 à 1991, on a dénombré au bas mot 250 assassinats de jeunes héritiers de l'immigration post-coloniale. Ce qui révèle que les pratiques fascisantes de la police de la colonisation (qui a sévi le 8 mai 1945, le 14 juillet 1953, 17 octobre 1961, entre autres) ne disparaissent pas en un clin d'oeil».(2).
Déni d'existence
A titre d'exemple, l'affaire du foulard a permis de réactiver tout le ressentiment de la classe politique française qui a participé de près ou de loin à la guerre d'Algérie. Rappelons que Mitterrand, ministre de la guerre qui avait signé 250 décrets de condamnations à mort pendant la guerre, était pro-Algérie française. Chirac, qui n'aime pas le «bruit et l'odeur» des immigrés, a fait la guerre d'Algérie. A la même époque, tout un discours émerge pour réhabiliter la colonisation : «L'Homme blanc a toujours un rôle civilisateur qu'il ne peut abandonner», «la colonisation était une oeuvre positive», etc. Pour rappel, le 5 mars 2003, une proposition de loi, portée par l'UMP, vise à reconnaître l' «oeuvre positive» de la colonisation française en Algérie. Elle fut votée en février 2005 et amendée un an plus tard. La mémoire n'est revenue que lentement aux Français. Il aura fallu attendre le procès de Maurice Papon pour entendre parler du massacre commis à Paris en octobre 1961. Il aura fallu attendre la loi du 18 octobre 1999 pour que les autorités françaises acceptent de qualifier les «événements d'Algérie» de «guerre d'Algérie».
«Ainsi, écrit Thierry Meyssan, la France, qui ne supporte pas d'entendre le témoignage des crimes qu'elle a ordonnés, dénie maintenant qu'ils aient existés. Ce comportement régressif ne pouvait que décevoir les Algériens, d'autant que la composition du nouveau gouvernement français ne peut les rassurer. Depuis six ans que les Français tentent de réviser leur souvenir de cette période, ils multiplient les gestes contradictoires sans parvenir à admettre l'ampleur des crimes commis. Cependant, la réconciliation entre les deux rives de la Méditerranée passe d'abord par la réconciliation des Français avec leur histoire».(3).
Avec sa pertinence coutumière, Alain Gresh demande à la France de faire l'anamnèse. Ecoutons le: «Longtemps la France a refoulé l'épisode trouble de Vichy. Il a fallu des décennies d'efforts, de recherches, de controverses, pour sortir de l'ère du mensonge. Un travail équivalent est désormais nécessaire pour toute l'histoire de la colonisation. Il est d'autant plus nécessaire que cette « amnésie coloniale» influe aussi, par des voies détournées, sur le destin de la France. Des millions de Français sont originaires des territoires anciennement colonisés. Or ils sont perçus -contrairement à leurs prédécesseurs italiens ou espagnols- à travers les mêmes prismes, les mêmes clichés, qui ont produit la colonisation. «Les Maghrébins imaginaires des années 1980 ressemblent, à s'y méprendre, aux Arabes connus à travers le filtre des stéréotypes impériaux, remarque Eric Savarèse. Fourbes, cruels, voleurs, incapables de se dérober à la sexualité, violents, fanatiques, dangereux, vaniteux, lâches: rien, ou presque, ne manque au portrait établi, un siècle auparavant, par les ethnologues et les voyageurs.» Et il ajoute: «Il n'existe d'ailleurs, aujourd'hui, de problème de l'immigration -identifiée à l'immigration maghrébine- que parce que la question est largement conçue à travers les bribes d'une mémoire coloniale.»
«Imaginons, poursuit Alain Gresh, un moment, des jeunes Français feuilletant des manuels d'histoire. Quelle idée en retirera celui dont le père a combattu dans les rangs du FLN ou a tout simplement ´´subi´´ la ´´pacification´´? Comment réagira cet autre, d'origine africaine, devant le silence sur les décennies de colonisation de son pays d'origine? Et cet autre, d'origine vietnamienne, ou même des Antilles? Bien sûr, ´´nos ancêtres les Gaulois´´ ont disparu. Mais la colonisation, qui se confond avec une grande partie de l'histoire des IIIe, IVe et Ve Républiques -pour ne pas parler de la conquête de l'Algérie-, reste abordée de manière allusive, presque comme s'il s'agissait d'une histoire étrangère, qui ne ´´nous´´ concerne pas. Or, pour ces centaines de milliers de Français ´´issus de l'immigration´´, cette histoire, transmise par les parents, fait partie de leur identité. En ce début de siècle, la réinvention d'une identité française passe par la création d'une ´´mémoire commune´´ unificatrice. Une mémoire commune qui redonne à la colonisation la place qu'elle a, sur le plan concret comme sur le plan imaginaire, occupée dans l'histoire de France».(4).
Il est à se demander, en définitive, ce que la France profonde veut réellement faire en face de sa faute. Doit-elle sous-traiter sa vraie grandeur- qui ne saurait être confondue avec les errements actuels- à des aventuriers de la politique politicienne plus soucieux de flatter les mauvaises pulsions que de voir la réalité en face. Le peuple algérien sait ce que c'est que la douleur, le sang et les larmes. Il demande au peuple de France de reconnaître qu'il y a plusieurs Saint-Barthélemy, plusieurs Shoah, plusieurs exterminations. L'anamnèse ne saurait se réduire à une amnésie sélective ou à une amnistie honteuse. Le pardon ne viendra qu'avec le temps. La vraie grandeur de la France serait aussi de prendre en charge dans la dignité ces Français de seconde zone dont les parents et grands-parents ont fait la France d'aujourd'hui. Ce n'est assurément pas en les utilisant comme boucs émissaires par des lois de plus en plus drastiques que la sérénité viendra. A bien des égards, l'Algérie qui s'est toujours méfiée de la Gauche, appelle de ses voeux à un dialogue serein. La France doit savoir que si elle perd la caution de l'Algérie au Maghreb et en Afrique, c'est toute sa politique avec le Sud de la Méditerranée qui sera durablement compromise.


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