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Cités fantômes?
VILLES NOUVELLES
Publié dans L'Expression le 10 - 05 - 2006

Les autorités centrales ont opté pour un mode de financement des villes nouvelles par «doses homéopathiques».
Boughzoul, Bouinan, Sidi Abdellah et d'autres régions du pays, censées se transformer en autant de pôles urbains, aux fins de rationaliser l'utilisation de l'espace en Algérie, peinent à voir le jour. Ainsi, après plusieurs années d'études, de séminaires et autres colloques sur l'importance de créer des villes nouvelles pour desserrer l'étau démographique sur les quelques grandes villes du pays, il semble que sur le terrain, les projets n'arrivent toujours pas à prendre forme.
Malgré ce qu'on pourrait qualifier de volonté politique de la part des plus hautes autorités politiques de miser sur l'option «nouvelles villes» pour mettre un terme au développement anarchique de l'ensemble des grandes agglomérations algériennes, les observateurs constatent un manque de visibilité quant à la manière de procéder pour atteindre l'objectif, pourtant assigné en conseils de gouvernement et des ministres. Le principal défaut de la stratégie algérienne en la matière est en relation avec les financements de ces projets qui, faut-il le signaler, nécessitent des budgets en milliards de dollars.
Le problème n'est pas que tout cet argent n'existe pas, puisque l'Algérie connaît une embellie exceptionnelle de son Trésor public depuis plus de quatre ans. L'obstacle au développement de ces projets viendrait du fait que pour les pouvoirs publics, la priorité serait ailleurs. En effet, l'ensemble de l'enveloppe financière des deux plans de relance de la croissance économique a été consacré à des régions déjà peuplées. A l'exception de Sidi Abdellah qui a bénéficié d'un mégaprojet, dédié aux technologies nouvelles, les autres projets demeurent en l'état, malgré la finalisation des études, à l'exemple de Bouinan, censée être la capitale du sport en Algérie.
Prises par l'ampleur de la tâche au plan national pour rattraper le retard en termes d'infrastructures de base, les autorités centrales ont opté pour un mode de financement des villes nouvelles par «doses homéopathiques». Ainsi, au lieu de créer un fonds destiné à prendre en charge l'ensemble des paramètres entrant dans la réalisation des nouvelles villes, comme les infrastructures publiques, l'électrification, etc., le gouvernement a décidé, dans le cadre des différentes lois de finances d'intégrer les besoins des nouvelles villes dans les budgets sectoriels des différents ministères. De fait, on en arrive à une situation inextricable où autour de chaque projet, gravitent des dizaines d'ordonnateurs financiers et les responsables des sites ne disposent d'aucun pouvoir réel pour faire accélérer des procédures, déjà largement minées par la bureaucratie ambiante. Résultat: il sera très difficile de convaincre n'importe quel citoyen d'aller vivre dans une ville qui peine à se construire avec des services publics fonctionnant à diverses vitesses.
Les Brésiliens, les Tunisiens, les Coréens du Sud et les Nigérians ont réussi le pari de créer des villes nouvelles en l'espace de quelques années. Ils ont mis à la disposition des citoyens des villes «complètes» sous toutes les coutures. En Algérie, Sidi Abdellah ne ressemble pas du tout à une ville. Quant aux autres, c'est encore la campagne. Et ce n'est pas prêt de changer au rythme où ça va.


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