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L'escalade
Algérie-Maroc
Publié dans L'Expression le 18 - 07 - 2021

Le temps des palabres et des illusions est terminé avec un voisin de l'Ouest franchement belliqueux. En soutenant un prétendu «droit à l'autodétermination du peuple kabyle», le Maroc a franchi le Rubicon avouant publiquement son ingérence dans les affaires internes de l'Algérie. L'onde de choc provoquée par cette dérive, particulièrement dangereuse a engendré colère et indignation dans un pays où l'on ne badine pas avec les principes de la souveraineté nationale. En Algérie, le sens du sacrifice n'est pas un slogan qu'on porte en bandoulière, mais une valeur noble qui structure une conscience nationale qui a payé un lourd tribut durant la Guerre de libération, 1954-1962, et la lutte contre le terrorisme durant la décennie noire, 1990 - 2000. Aucun autre pays arabe ou musulman, absolument aucun, ne peut se prévaloir d'un pareil butin gagné héroïquement sur les champs de bataille face à une puissance de l'Otan. Inébranlable sur ce socle des valeurs, l'Algérie refuse tout marchandage de ses principes. C'est tout le contraire du royaume marocain convaincu que le troc qu'il a réalisé avec l'administration de l'ex-président américain, Donald Trump et Israël lui donne des ailes jusqu'à exciter ses délires et son égo hypertrophié. Persuadé qu'il est adoubé par les puissants de ce monde, Mohammed VI a, de ce fait, la ferme certitude qu'il peut se permettre de franchir des lignes rouges et qu'il aura le soutien de ses alliés dans tous ses desseins expansionnistes. Le Maroc, tout le monde le sait, est une insatiable ambition dans la région. Dans le temps, le roi Hassan II n'était-il pas allé même jusqu'à revendiquer toute la Mauritanie? Sans compter alors le fait que certaines cartes officielles marocaines intégraient tout le Nord du Mali, y compris Tombouctou. Les Marocains se trompent lourdement en croyant que ce seront les Marines américains ou la Légion étrangère française, financés par les monarchies du Golfe qui feront la guerre à leur place. Que les généraux zélateurs du Maroc qui jouent aux va-t-en-guerre contre le voisin de l'Ouest commencent d'abord par libérer Ceuta et Melilla avant de continuer leur promenade, la fleur au fusil, vers Béchar et Tindouf!
Le dangereux amalgame entretenu sciemment par le représentant du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, entre l'unité nationale en Algérie et une question de décolonisation du Sahara occidental, procède de cette stratégie de déstabilisation fomentée contre l'Algérie. La dérive de Hilale n'est pas anodine, mais le résultat d'une escalade verbale doublée d'un acharnement exacerbé pour la nomination du ministre Ramtane Lamamra à la tête de la diplomatie algérienne. La nouvelle composante du gouvernement n'a pas été totalement annoncée à Alger que les aboiements ont retenti à Rabat. Les responsables inféodés à sa majesté rivalisent d'ardeur dans une escalade verbale sans précédent, pour aboutir à cet aveu d'ingérence qui a valeur d'une déclaration de guerre. Si le Makhzen pense avoir trouvé la faille, en surfant sur la prétendue indépendance de la Kabylie, c'est qu'il se trompe lourdement et la Kabylie n'a pas besoin d'exhiber un brevet de sa fidélité à l'unité nationale pour contenter le roi. Le Makhzen a-t-il oublié qu'en 1963, ce sont justement les soldats kabyles stationnés au Djurdjura, alors en rebellion déclarée contre Ben Bella, qui sont venus asséner une leçon militaire aux troupes de sa majesté qui voulaient s'en prendre à notre unité territoriale? En 1975, le défunt Hocine Ait Ahmed a laissé groggy une journaliste d'une radio marocaine qui voulait savoir sa position sur l'éventualité d'un conflit avec l'Algérie de Boumediene: «Certes j'ai des différends politiques avec Boumediene, mais en cas d'agression je rentre au pays pour défendre son intégrité, point!» C'est ça la Kabylie, la vraie, qui fait la fierté de tous les patriotes algériens.

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