Qu'un cadre des postes et télécom, soit interpellé pour une affaire bidon, passe. Que ce cadre ait souffert, le martyre, allons-y! Mais que ce cadre qui a bossé dans la Grande-Poste un nombre d'années, ne soit pas reconnu comme quelqu'un qui existe, c'est un peu trop! Ce cadre a droit à une retraite! Pour ce faire, il doit impérativement être d'abord réintégré à la «poste» avant d'évoquer une mise à la retraite, dans une année! Le problème que connaît un cadre d'Algérie poste, Kamel I. persiste depuis son incarcération, le samedi 8 février 2003 à l'ex-pénitencier «Serjadji,» où il séjournera 42 mois sur les 60 passés en détention! Après sa sortie de prison, les ennuis continuèrent d'abord par un os qu'il avait, sans le savoir! En effet, après avoir traîné l'Istn (l'Interdiction de sortie du territoire national), durant près de 20 ans, il ne le verra supprimer que grâce à Belgacem Zeghmati, l'ex-procureur général d'Alger en 2019, Kamel se trouve, aujourd'hui totalement libre! Il est coincé par un autre os! La réintégration au service, en l'occurrence, inspecteur principal à la Grande-Poste! Le 30 mai 2018: date de l'acquittement, confirmé par l'arrêt de la Cour suprême, le 9 juin 2019! Au moment où il se présenta à la direction d'Algérie poste, pour retirer un certificat de travail, il fut surpris d'apprendre qu'il n'a jamais fait partie des effectifs des postes! Kamel I. se plaignit alors au tribunal de Dar el Beïda, section sociale (cour d'Alger)! L'avocat de l'administration, certifia qu'effectivement cette personne ne faisait pas partie des effectifs. Ce n'était qu'un subterfuge pour ne pas dédommager l'ex-détenu, pourtant blanchi par la justice. Il n'a jamais été mis en demeure! Quelques mois plus tard, il reçut bel et bien, un certificat de travail! Kamel refit une demande de réintégration, vainement. Il s'adresse alors, via cet espace, au ministre des Postes et des Télécommunications pour voir enfin, à 59 ans, son problème résolu!