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La fille qui refuse de grandir
LA DRAMATURGE SARAH ARHAB AU TNA
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2006

L'auteur a lu son texte La pomme d'Adam qu'elle a écrit à l'âge de dix-sept ans.
Dans sa vingt-deuxième édition, le forum hebdomadaire, Echos de plumes, du Théâtre national algérien a accueilli la jeune dramaturge, Sarah Arhab. Cette dernière a lu, à l'occasion, le texte La pomme d'Adam, qu'elle dit avoir écrit à l'âge de dix-sept ans. Justement, ce jeune âge on peut aisément le déceler à travers un certain manque de maturité dans l'écriture. Ce fait est remarquable à travers aussi bien la structure du texte, des personnages que du contexte lui-même. La pomme d'Adam, revient sur les péripéties de Dalia, une jeune fille qui endure peine et douleur dans sa quête de la justice et de l'amour dans un monde dominé par les forces du mal et de l'injustice. Sur son chemin, elle fait la rencontre d'Adam, le vendeur de pommes.
Aussi, dans ce texte, Sarah Arhab fait appel à des personnages tant physiques -Dalia, Adam, Al Hakim- qu'immatériels, à l'image de la Mémoire et du Temps. Ces personnages font bon ménage. Dans ce texte, tout est baigné dans le symbolisme. Selon la jeune dramaturge, le pommier représente l'Algérie, Adam symbolise la gent masculine, Al Hakam représente le Pouvoir et l'Autorité. Grosso modo, le texte fait allusion à la décennie de sang et de larme qu'a vécue l'Algérie.
Sarah Arhab l'a exprimé à travers une écriture qui souffre du manque de consistance et de force. A l'entendre expliquer le choix de ses héros, on déduit aisément que le texte a été construit pour servir les principaux personnages de l'histoire. Aussi, le côté infantile domine le texte. La pomme d'Adam est de ces pièces qu'on réserve exclusivement aux enfants. Cela, en dépit du refus de la dramaturge qui dit que son texte comporte une idée philosophique profonde. «Au début, lorsque j'ai lu mon texte devant un jury, j'avais alors dix-neuf ans, tout le monde s'est hâté de déduire qu'il est écrit pour les ´´gamin´´. Mais j'avais refusé fermement. Je n'avais pas accepté que ma pièce fût destinée aux enfants. D'autant plus que dans ma tête ce que j'ai écrit est destiné aux adultes, eux seuls sont capables de le comprendre et de saisir le message aussi bien dans le détail que dans sa globalité» a précisé Sarah Arhab. Celle-ci a indiqué qu'en 2000, on lui a presque arraché le texte d'entre les mains en lui promettant de le mettre en scène. «C'était mon rêve» a-t-elle révélé. Cependant, ce rêve tarde à voir le jour. En ce sens, les pessimistes affirment que les rêves, on les appelle ainsi parce qu'ils sont irréalisables, tout comme les vains espoirs. «Depuis le jour qu'on m'a fait cette promesse, je n'ai de cesse d'attendre sans pour autant que mon rêve soit réalisé». Loin d'elle l'idée du pessimisme, Sarah Arhab dit ne pas baisser les bras. A juste raison, car «ceux qui vivent sont ceux qui luttent», affirme un grand maître.


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