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Des élections sans les observateurs de l'Union Africaine
Maroc
Publié dans L'Expression le 09 - 09 - 2021

Alors que l'Union africaine a refusé la demande du Royaume marocain d'envoyer des observateurs, confortant la demande de la RASD qui a rejeté le scrutin dans le territoire sahraoui illégalement occupé par Rabat, les Marocains ont voté hier pour des élections générales qui devraient déterminer l'avenir du parti islamiste PJD au pouvoir depuis une décennie. Les bureaux de vote ont ouvert à 08h00 locales (07h00 GMT) et fermé à 19h00 (18h00 GMT). Les premières estimations étaient attendues dans la soirée. La participation avait plafonné à 43% lors des législatives de 2016. Les quelque 18 millions d'électeurs éliront -pour la premièree fois- les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31.000 élus communaux et régionaux. Le chef du gouvernement est issu du parti arrivé en tête du scrutin législatif. Il est nommé par le roi Mohammed VI et chargé de former son exécutif pour un mandat de cinq ans. Dans ce royaume de 36 millions d'habitants, les principales décisions et les grandes orientations des secteurs stratégiques restent l'apanage du monarque. Longtemps cantonné dans l'opposition, le Parti justice et développement (PJD, islamiste modéré), dirigé par le Premier ministre sortant Saad-Eddine El Othmani, espère briguer un troisième mandat consécutif à la tête du gouvernement. Le PJD avait remporté un succès électoral historique après les protestations du «Mouvement du 20 février» --version marocaine du Printemps arabe de 2011- qui réclamait la fin de «lla corruption et du despotisme».
Durant deux semaines, la campagne électorale, marquée par l'absence de grands meetings politiques en raison de la pandémie, a été longtemps atone avant de donner lieu ces derniers jours à une vive confrontation entre le PJD et le rival libéral du Rassemblement national des indépendants (RNI), deux des favoris du scrutin. L'ancien chef du gouvernement et ex-secrétaire général du PJD Abdelilah Benkirane, toujours influent, est sorti de sa réserve pour tancer Aziz Akhannouch, patron du RNI et riche homme d'affaires, dans une vidéo publiée sur Facebook. «La présidence du gouvernement a besoin d'une personnalité politique intègre autour de laquelle il n'y a pas de suspicions», a estimé M. Benkirane. Ministre de l'Agriculture depuis 2007, M. Akhannouch a rétorqué lundi, dans un média local, que les critiques des islamistes étaient «un aveu d'échec» et «ne visent qu'à semer la zizanie». Ce dernier, à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays et décrit comme un proche du Palais royal, a joué un rôle clé dans la formation du précédent gouvernement, contrôlant des portefeuilles comme l'économie et les finances ou l'industrie.En l'absence de sondages d'opinion, les prédictions des médias locaux pointent également les chances du Parti authenticité et modernité (PAM, libéral) et du Parti de l'Istiqlal (centre-droit), tous les deux dans l'opposition. La campagne, qui a pris fin mardi à minuit, a été entachée par des accusations d'achat de voix.
Si le PJD a dénoncé l'usage «massif» d'argent, sans nommer aucun parti, le numéro un du PAM, Abdellatif Ouahbi, a lui nommément accusé le RNI. Des accusations «rejetées catégoriquement» par le parti incriminé. En revanche, les relations longtemps conflictuelles entre le PAM, premier parti d'opposition, et les islamistes, se sont récemment apaisées. C'est la première fois depuis la tenue des premières élections au Maroc en 1960 que la répartition des sièges à la Chambre des représentants sera calculée sur la base du nombre des électeurs inscrits et non des votants. Ce nouveau mode de calcul devrait handicaper les grands partis, au profit des petites formations. Seul le PJD s'y est opposé, s'estimant «lésé». Car s'il réalise le même score qu'en 2016, le PJD n'obtiendra cette fois, selon les estimations, que 80 à 85 sièges, contre 125 à l'époque. Ce qui compliquerait sa tâche de constituer une nouvelle coalition gouvernementale en cas de victoire. La compétition électorale est caractérisée par l'absence de polarisation bien définie sur les choix politiques. Quels que soient les résultats du prochain scrutin, l'ensemble des partis politiques est censé adopter dans le futur une charte découlant du «nouveau modèle de développement», qui préfigure une «nouvelle génération de réformes et de projets», comme l'a annoncé récemment Mohammed VI.


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