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Le gouvernement est la cible d'une «campagne médiatique de diabolisation»
Choguel Kokaïla Maïga, Premier ministre malien
Publié dans L'Expression le 24 - 10 - 2021

Le gouvernement malien de transition est la cible d'une «véritable campagne médiatique de diabolisation», et d'un «véritable terrorisme politique et diplomatique», affirme le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga qui soutient néanmoins que le gouvernement «ne bougera pas d'un iota». «Il y a une véritable campagne médiatique de diabolisation du gouvernement de transition orchestrée par ceux qui ont soutenu le gouvernement corrompu et laissé faire des détournements massifs au niveau du budget destiné à l'armée et à la sécurité du pays», a affirmé Choguel Maïga, qui intervenait depuis Bamako, à l'émission L'histoire en marche, diffusée jeudi sur les ondes de la radio nationale, Alger-chaîne 3. «On a exercé contre notre gouvernement un véritable terrorisme politique, diplomatique et médiatique pour nous faire plier», a assuré le Premier ministre. «On ne bougera pas d'un iota des positions de principe pour défendre notre pays», a-t-il dit dans ce contexte, démentant une nouvelle fois les accusations proférées contre les autorités maliennes d'avoir engagé des «mercenaires».
Le Premier ministre malien est revenu sur les évènements du 18 août 2020: «Nous avons expliqué à nos partenaires de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) que ce qui s'est passé au Mali n'est pas un coup d'Etat classique et que les militaires ne sont pas sortis des casernes pour venir prendre le pouvoir». «Lorsque le changement est intervenu le 18 août 2020, 24 heures plus tard, c'est un véritable bain de sang qui était programmé parce que le pouvoir avait décidé de mater dans le sang l'insurrection populaire et d'arrêter tous les leaders de l'insurrection», a-t-il expliqué. Donc, «pour éviter le bain de sang et le chaos qui pouvait nous conduire à la guerre civile c'est l'aile patriotique de l'armée qui est intervenue pour mettre fin à cette dérive», a encore précisé le Premier ministre malien. Et d'ajouter: «Ces militaires ont toujours dit que leur but était de réaliser les exigences et les demandes du peuple.»
Dans ce contexte, Choguel Maïga, a rappelé que le gouvernement en place au Mali est issu d'une insurrection populaire qui a duré des mois et qui réclamait de résoudre plusieurs problèmes dont l'insécurité. Il dira à ce sujet que «le terrorisme au Mali est présent aujourd'hui dans environ 60 à 70% du territoire «, malgré la présence de 14.000 militaires de la Minusma (Mission de l'ONU au Mali), plus de 5.000 soldats français, plus de 5.000 militaires du G5 Sahel, en plus de l'armée malienne (30.000 à 40.000 personnes).
Parmi les revendications de l'insurrection populaire figure la lutte contre la corruption qui, avec «la mauvaise gouvernance sont à l'origine de la déliquescence de l'Etat depuis 30 ans». «D'abord, lorsque vous décidez d'une politique, il faut qu'elle colle à la réalité. Mais, le terrorisme a envahi le pays où personne ne peut sortir à plus de 50 km des capitales régionales», d'où l'impossibilité d'organiser aujourd'hui des élections. De plus, «nous avons un système de fraude que le peuple a rejeté et ensuite il faut aller vers des réformes politiques et institutionnelles pour la refondation de l'Etat malien. Nous avons mis en place un organe indépendant pour organiser les élections et nous travaillons à sécuriser le pays». Mais, a-t-il confié, «tout cela ne peut être fait en 18 mois».
Il a annoncé, dans ce sens, l'intention du gouvernement en place d'organiser «des assises nationales de la refondation où toutes les forces vives seront réunies». Donc, a-t-il expliqué, la transition va être décalée de quelques semaines ou mois pour éviter d'organiser des élections dans la précipitation et de retomber dans le piège de la contestation». Evoquant, par ailleurs, l'intervention française au Mali, Choguel Maïga a indiqué qu'en 2013, lorsque le gouvernement intérimaire avait sollicité l'aide de la communauté internationale, de la France en particulier, ilavait demandé un appui aérien et il n'était pas question de soldats français au sol. Huit ans après, regrette le Premier ministre malien, «le terrorisme qui était confiné dans l'extrême nord du Mali, a envahi le territoire malien, et l'intégrité du territoire n'est toujours pas restaurée dans une partie du territoire où nous avons des groupes armés qui défilent chaque année avec des armes lourdes devant des militaires français et de la communauté internationale». Ajouté à cela, les résolutions des Nations unies qui changent chaque année»souvent sans l'avis des Maliens». «Cette année nous avons décidé qu'on ne nous fera plus adopter une résolution au nom du Mali sans l'accord et l'avis du gouvernement malien», en référence à l'introduction par la France d'une résolution au Conseil de sécurité pour augmenter le nombre des militaires de la Minsuma de plus de 2.000 hommes.


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