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«Il faut appliquer le pass sanitaire»
Le professeur Rachid Belhadj, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2021

Le président du Syndicat national des professeurs et chercheurs universitaires, Snechu, le professeur Rachid Belhadj sort de son silence et affirme dans cet entretien que les CHU ne sont pas encore dotés de générateurs d'oxygène à hauts débits. Cette ressource vitale ayant été, selon lui, à l'origine de plusieurs décès parmi les malades atteints de Covid-19, durant la précédente vague ne sera pas disponible en grandes quantités. Un message indirect pour inciter la population à faire preuve de responsabilité.
L'Expression: Vous venez d'être réélu pour un 2e mandat de 5 ans en qualité de membre de la Commission internationale humanitaire d'établissement des faits (Cihef). Ramtane Lamamra a qualifié cela «de consécration supplémentaire pour l'action diplomatique de l'Algérie». Qu'avez- vous à dire dans ce sens?
Professeur Belhadj: Oui je considère que ma réélection auprès de cette commission internationale qui active sous l'égide de l'ONU est un plus pour l'Algérie sur le plan diplomatique. C'est un organe qui regroupe au total des professeurs issus de 15 pays, dont l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède. Nous sommes sollicités à donner nos avis par les Etats membres, sur tout ce qui a trait au respect du droit international humanitaire, en cas de conflits armés internationaux. C'est un plus aussi pour notre université. Il y a reconnaissance de notre expérience en matière du droit international humanitaire.
Vous êtes le directeur des activités médicales et paramédicales et membre du Comité de suivi de la Covid-19 au niveau du CHU Mustapha Pacha, la plus grande structure hospitalière du pays. Pouvez- vous faire un état des lieux sur le rythme des contaminations dans les salles de soins?
Nous avons recensé un petit rebond. Il y a une reprise de la pandémie. Nous sommes entrés dans une 4e vague du virus. Mais, les caractéristiques de cette dernière sont différents des vagues précédentes. Ce n'est pas une vague au sens propre du mot, vis-à-vis de ce qu'on a vécu, notamment durant la 3e vague. Ce n'est pas du tout le même scénario. Il n'y a pas de pression terrible sur les structures.
Nos soldats en blouse blanche ont acquis une certaine expérience dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Quels sont les enseignements et les acquis après la dernière expérience de la 3e vague?
Le personnel médical a acquis beaucoup d'expérience pendant la pandémie. Je l'ai dit à partir de votre tribune et je le redis. Il faut que les hôpitaux soient prêts à prendre en charge un plus grand nombre de patients, et de façon prolongée. Si cette vague sera de la même virulence que la précédente, ça va être très difficile à gérer. Le nombre de lits de réanimation est presque le même. Il n'a pas été revu à la hausse. Et notre crainte est toujours le manque d'oxygène. On n'est pas encore dans un scénario pessimiste, il ne faut pas alarmer les gens, mais il faut que les gens sachent que les grands CHU ne sont pas encore dotés de générateurs à haut débit. Ca va être très difficile à gérer au cas où le pays sera confronté à une recrudescence de l'épidémie. Je souligne dans ce sens que cela ne dépend pas de l'Algérie. C'est un matériel qu'il faut commander et la procédure prend beaucoup de temps. Selon les informations que j'ai, on les aura au minimum d'ici fin décembre. Ces appareils sont de haute technologie et demandent de l'expertise à mettre en place. Il faut dès maintenant former le personnel pour garantir notre indépendance.
Qu'avez- vous à dire sur le retour au confinement, professeur?
Je pense que ce choix n'est pas la bonne solution. Il faut identifier les clusters. Il est temps d'appliquer le pass sanitaire. Le retour au confinement va impacter psychologiquement notre population. Pourquoi pénaliser ceux qui se sont fait vacciner, et qui continuent d'appliquer, scrupuleusement, les mesures préventives? On ne peut pas les mettre dans le même sac que ceux qui ne respectent pas les gestes barrières et qui refusent surtout de se faire vacciner. Il faut continuer à sensibiliser les citoyens pour qu'ils aillent se faire vacciner. L'option de la troisième dose du vaccin anti-Covid-19 ne doit pas faire l'objet de débat, surtout pour les personnes à risques. Les personnes âgées doivent recevoir la 3e dose. C'est une nécessité. Les chiffres de contaminations reflètent l'efficacité des vaccins. C'est vrai que d'autres facteurs entrent en jeu comme l'obésité, mais la majorité des personnes contaminées et hospitalisées reste des personnes qui n'ont pas été vaccinées. Ces dernières représentent un taux de 80% des contaminées.
Il y a une certaine réticence de la part du personnel de la santé vis-à-vis de la vaccination même pour la 1ère dose. Combien de médecins sont vaccinés à ce jour?
Nous n'avons pas dépassé les 25% pour l'ensemble du personnel des CHU dont le nombre avoisine les 13000. Ça augmente le risque, bien évidemment.


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