La «FIFA Arab Cup» s'est achevée, samedi dernier, dans les conditions que le monde entier a vécues! Aussitôt, les réseaux sociaux entrèrent en jeu pour déverser leur venin sur les Champions arabes «édition 2021». Mais, malheureusement pour les mauvais perdants, la cible ne peut, en aucun cas, être l'Algérie. La cible est à chercher du côté de ceux qui ont annoncé, avec trompette, zorna, vuvuzela, et tambour, trop tôt et plus tôt que prévu, la victoire finale! «El Djazaïr» ne peut, en aucun cas, être la cible, puisqu'elle est la seule équipe à avoir joué 3 grosses «finales» avec prolongations et parfois de grosses erreurs d'arbitrage, que nous avons bien voulu taire. Quant aux 3 titres (le Gant d'or et les deux Souliers), remis à Raïs M'Bolhi, Brahimi et Belaïli, ils l'ont été sans parti pris, et c'est tant mieux ainsi. Nous allons vous raconter 2 anecdotes, montrant tout le désarroi et la grosse déception, de 2 fans marocain et tunisien, et vous comprendrez une bonne fois pour toutes, pourquoi votre vieux et humble serviteur, a préconisé dans l'édition du 16 décembre 2021, le retrait pur et simple de l'Algérie du sport «monde arabe» puisqu'elle dérange, qu'elle ne rassemble! N'affirme-t-on pas qu'on ne puisse retenir une épouse contre son gré au domicile conjugal! Le respect de l'autre commence par la construction d'un édifice fiable, habitable et fréquentable! Or, nous constatons que les pays soi- disant frères nous ont toujours mal rendus notre solidarité agissante, qui a vu les différents régimes qui se sont succédé depuis la guerre de Libération nationale, être mal payés en retour et les exemples sont légion. Revenons au football pour souligner, avec modération, qu'arracher le trophée arabe n'est pas vital pour nous, mais seulement, nouveau! Oui, le football n'est qu'un jeu; oui, le sport est rassembleur; oui, les peuples ne se rapprochent que si leurs dirigeants, et les régimes le font avant! Mais ces histoires de fraternité, de fausse solidarité et de projets communs, de destin partagé, ne sont finalement que des slogans creux, et tous les refrains positifs laissés par nos ancêtres sont de véritables testaments pour l'avenir! Laissez-moi vous dire que seul le respect de l'autre commence la construction d'un édifice fiable, habitable et fréquentable! Or, nous constatons que les pays «frères» nous ont toujours mal rendus notre solidarité agissante qui a vu les différents régimes qui se sont succédé depuis la guerre de Libération nationale, être mal payés en retour et les exemples sont légion. Revenons au football pour souligner, avec modération, qu'arracher le trophée arabe n'est pas vital pour nous, mais seulement, nous permet de nous délecter de notre valeur et de rendre le peuple, heureux, comme un bébé, qui a retrouvé son jouet préféré! C'est pourquoi, les déclarations des amis ou des «adversaires» ne doivent jamais nous dévier de notre marche à suivre, dans l'édification des liens fraternels qui nous rattachent aux pays, (et non aux peuples) voisins ou lointains! En foot, comme dans tous les sports, un hors- jeu est sifflé et est accepté sans protestation, aucune, car l'arbitre est seul maître à bord. On ne perdra pas de temps à ré-évoquer le fameux penalty accordé aux Egyptiens, alors que la balle avait franchi, cinq secondes auparavant, la ligne de sortie, avant d'être reprise par Tewfik, qui réussira à transmettre le cuir à ses coéquipiers, et dans la foulée, à tous les joueurs regroupés dans la surface de réparation de M'Bolhi, qui sera obligé de se détendre, mais pas assez pour empêcher l'égalisation! Laissez-moi vous dire que cela faisait bien longtemps que notre pays payait cash les erreurs d'arbitrage et, donc, qu'il fallait passer outre ces ratés, reprendre vite le jeu. Il fallait comprendre qu'il était impératif de tenter sa chance en jouant normalement, en vue de marquer sereinement des buts valables et continuer l'aventure de ce marché de dupes. Ce marché qui veut que l'organisation de tels rendez-vous sportifs arabes, des rendez-vous où la mauvaise foi manifeste, rejette toute idée de confrontation. Oui, il nous fallait rejeter, aussi, l'idée d'équitables confrontations, sans tricheries et autres manigances de pays contre d'autres, venus honorer leurs engagements moraux! De tels rendez-vous doivent être annulés pour d'autres plus intéressants, avec, en plus du retrait définitif de Tamourth de la région pour laisser sa place au seul pays qui fait actuellement l'unanimité: l'entité sioniste! Oui, peut- être, alors que les voisins seraient débarrassés du seul trouble- fête et seraient, donc, plus ouverts au vrai sourire, car le «gêneur» se serait retiré définitivement de la sphère «arabe», enfin livrée aux chacals de tous les bois et forêts, ou de ce qu'il en reste! Je ne saurais passer sous silence, toute l'amertume et l'envie de «rendre» qui me prirent à la gorge, en transcrivant ces lignes du désespoir! Je préfère voir dorénavant les matchs du championnat local, de la JS Saoura, de la JS Kabylie, d'Azazga, de Béni Douala, de Tipaza, Ghardaïa, d'Ouargla, de Béni Thour, de Bousselghoum (El Bayadh), du MSP Batna, de l'AS Aïn M'lila, de l'US Tébessa, du NC Chéria, de Tadjenanet, de Sedrata, de M'Daourouch, de l'USM Aïn Beïda, de l'US Chaouïa, de l'USM Khenchela, de l'incomparable Kellif Hassan. Ce fou rêve de ne voir que nos équipes locales, réparties sur le territoire national, nous empêchera au moins de ne plus entendre des bêtises! Un match de football appelle un tournoi régional qui en fait une tarte est une chose insupportable! Des gestes techniques, on en arrive aux maux intolérables! Une défaite est là! Et puis, quoi encore? Nous nous déclarons la guerre? En tout cas, en qui concerne notre Onze, il se prépare aux prochains matchs de la CAN Cameroun, avec toute la sérénité voulue pour de tels rendez-vous. Nous n'avons pour seule mission que de garder le trophée à Alger. Celui qui veut le reprendre a rendez-vous sur le rectangle vert, des terrains du Cameroun, sans pression, ni dépression, ni répression, ni compression, ni encore moins d'appréhension! On peut trouver les subterfuges pour prouver que ce pays de héros ne peut en aucun cas être arabe! Mais jamais, au grand jamais, on ne pourra nous ôter notre africanité puisque le point «zéro» de l'Afrique se trouve à 2 pas de «Djamaâ El Djazaïr», à El Mohammedia d'Alger. On bavardera à gogo, à propos des buts marqués sur les très beaux terrains de Qatar, mais on ne rira plus sur le fameux but de Belaïli, qui déclencha un tir terrible des 40 mètres de Zenati, le keeper-goal marocain, qui se «promenait» imprudemment et royalement, dans son vaste périmètre! On comptera les joueurs de Djamel Belmadi, le sélectionneur de l'équipe «A», tant qu'on voudra, il ne faut pas non plus se fatiguer de compter les jeunes Draoui, Merizegue, Zerrouki, Titraoui, Meziani, Bouguerra, comme une relève des Mahrez, Benrahma, Slimani, Soudani, Guedioura, Benlamri, Bounedjah et Feghouli! Le nombre de joueurs importe peu, car la qualité y est. Une qualité bénie, puisque chaque joueur appelé à défendre les couleurs nationales se voit dès l'entame de «Kassaman», chanté avec ferveur et chaleur. Ces deux sentiments annonçant un engagement sans pareil, et un combat de «gladiateurs» qu'on ne trouvera jamais chez l'adversaire du jour! Bougherra, le coach des A', doit maintenant prendre quelques jours de repos avant de reprendre son bâton de pèlerin et se rendre au Qatar, seconder probablement son ami et collègue Belmadi, dans la chasse à la 3e étoile africaine, car «El Kahloucha» mérite tout notre soutien, notre amour, pour le bonheur qu'elle procure aux Algériens. Clôturons, enfin, cette chronique par l'admirable intervention mondiale qui a été «crachée» par Vahid Hallilovic, le sélectionneur marocain, qui, au cours d'une conférence de presse, a répondu à une question «bête» d'une journaliste locale, par des images éloquentes qui auraient dû donner à réfléchir, aux chercheurs d'histoires à dormir debout! En effet, ne voulant pas nommer son ancienne équipe, l'Algérie, Vahid a précisé qu'on ne pouvait pas lui poser la question de savoir s'il pouvait donner les noms du prochain favori de la CAN 2022 au Cameroun, puisque tout le monde le savait. «Cette team est à celui qui détient actuellement le trophée, et le record d'invincibilité !» Par ce raccourci, le Bosnien ne voulait pas créer, à l'avenir, de polémiques stériles avec les fans des «Lions de l'Atlas»! Bien dit, bien entendu, avec son plus mauvais français!