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La crise en Ukraine dope le baril
Publié dans L'Expression le 15 - 02 - 2022


Le pétrole à 100 dollars? Le baril donne l'impression de temporiser, avant de casser cette barre psychologique. Après avoir repris leur marche en avant, hier, en début de matinée, pour atteindre un nouveau pic les cours de l'or noir ont fait machine arrière. Le prix du baril de la mer du Nord, pour livraison en avril, progressait de 0,03% à 94,47 dollars, vers 11h00, heure algérienne, après un pic à 96,16 dollars, ce qui ne s'est plus vu depuis 2014. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars enregistrait un gain de l'ordre de 0,12% à 93,21 dollars, atteignant également un nouveau sommet, depuis 2014, à 94,94 dollars le baril. Les bruits de bottes en Ukraine sont à l'origine de cette poussée des prix de l'or noir. La peur de l'escalade des tensions dans la crise russo-occidentale, d'une ampleur jamais égalée depuis la fin de la Guerre froide, a poussé le prix du Brent au-dessus de la barre des 95 dollars le baril, indique Victoria Scholar, analyste chez Interactive Investor. «Les marchés de l'énergie sont clairement à cran et si les approvisionnements sont menacés, il y a un risque que le pétrole s'envole encore plus haut», souligne Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown. Ces bruits de bottes ont été amplifiés par l'annonce de l'Otan, qui a signalé avoir placé des forces en attente et envoyé des navires et des avions de combat pour renforcer leur défense en Europe de l'Est, face aux activités militaires de la Russie aux frontières de l'Ukraine. À cette situation qui fait planer des risques conséquents sur l'offre de pétrole, s'est greffée l'alerte lancée par l'Agence internationale de l'énergie, laquelle a mis en garde, vendredi, contre l'incapacité «chronique» de l'Opep à assurer l'augmentation de son offre tel qu'elle l'a décidé, indiquant que l'écart entre la production de l'Opep+ et son objectif s'est creusé pour atteindre 900 000 bpj en janvier 2022, tandis que l'écart pour l'Opep, seule, s'élevait à 1,2 million de bpj. «Nous notons des signes de tension au sein du groupe: sept membres de l'Opep-10 n'ont pas réussi à respecter les augmentations des quotas au cours du mois, le plus grand manque à gagner ayant été enregistré par l'Irak», ont relevé les analystes de JP Morgan dans une note du 11 février. «Si l'écart persistant entre la production de l'Opep+ et ses objectifs perdure, les tensions sur l'offre augmenteront, rendant ainsi plus probable une situation de volatilité et de pression à la hausse des prix», prévient l'AIE. «Mais ces risques, qui ont d'importantes implications économiques, pourraient être réduits si les producteurs du Moyen-Orient, disposant de capacités supplémentaires, compensaient pour ceux qui n'en ont plus», espère le «bras armé énergétique» des pays occidentaux. Un clin d'oeil à l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep et aux Emirats arabes unis deux producteurs importants dont les infrastructures pétrolières sont sous la menace des missiles balistiques tirés par les rebelles Houthis à partir du Yémen «La situation au Moyen-Orient reste également incertaine», a fait remarquer Carsten Fritsch, analyste du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. Une hypothèse donc fort peu probable alors que la demande mondiale doit augmenter de 3,2 millions de barils par jour (mb/j), cette année, pour atteindre 100,6 mb/j, avec l'assouplissement des restrictions pour contenir la pandémie de Covid-19, selon l'Agence internationale de l'énergie. D'un autre côté les pays membres de l'Opep n'ont augmenté leur production que de 64 000 barils par jour, pour atteindre 27,981 millions de barils par jour, indiquent des sources indirectes citées dans le rapport de l'organisation, publié jeudi dernier, ce qui ouvre une voie royale pour un baril à 100 dollars...

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