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L'avenir des Casques bleus en question à l'ONU
Mali
Publié dans L'Expression le 17 - 02 - 2022

Des discussions entre membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont débuté récemment à New York sur l'avenir de la mission de Casques bleus de l'ONU déployée au Mali, qui bénéficie jusqu'à présent d'un important soutien militaire des opérations françaises Barkhane et Takuba. La force Minusma, créée en 2013 pour soutenir le processus politique malien, est l'une des missions de paix les plus importantes de l'ONU dans le monde et la plus meurtrière pour ses Casques bleus (environ 150 morts dans des actes hostiles). Composée de quelque 15.000 militaires et policiers, elle est dotée d'un budget annuel de plus d'1,2 milliard de dollars. L'annonce donnée comme imminente d'un départ du Mali de Barkhane et Takuba, sous la pression des nouvelles autorités maliennes qui veulent privilégier une coopération avec la Russie, pourrait entraîner des départs à moyen terme de contingents européens - Angleterre, Allemagne... - qui contribuent jusqu'à présent à la Minusma, selon des diplomates.
«L'arrivée du groupe (paramilitaire russe) Wagner couplée à un retrait de Barkhane mettra probablement nos troupes en danger», estime un diplomate occidental dont le pays fournit des militaires à la Minusma.
«La sécurité de nos troupes et, par conséquent, leur capacité à opérer, sont essentielles», ajoute cette source sous couvert de l'anonymat, en confirmant le lancement de discussions à New York.
«Le retrait de Barkhane va avoir un impact sur la Minusma et sur la force G5 Sahel», abonde un ambassadeur africain à l'ONU, en demandant aussi à ne pas être identifié. Selon lui, «il y a des missions conjointes entre Barkhane et Minusma».
Pour l'Allemagne, un retrait ou un maintien de ses 1.100 Casques bleus au Mali passe par une décision du Parlement attendue en mai. Mardi encore, la ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a souligné que le report des élections au Mali, initialement prévues le 27 février, privait son pays «de base pour (son) engagement» militaire au Mali. Elle a rejeté toute possibilité de coopération avec les Russes. Il y a une «dépendance évidente» de la Minusma à l'égard de Barkhane, résume Ornella Moderan, cheffe pour le Sahel de l'Institut d'études de sécurité (ISS), basée à Bamako. «Certains contingents européens sont présents parce que Barkhane est là.» «Avec le départ des soldats français, est-ce que les Allemands, les Anglais ou les Suédois resteront?», s'interroge cette experte. Au quotidien, l'appui des forces françaises se réalise dans l'appui aérien avec des avions de chasse et des hélicoptères d'attaque, et dans le domaine médical, avec notamment un hôpital géré à Gao et qui est le mieux équipé dans le nord du pays.
Selon un autre diplomate, s'exprimant aussi sous couvert d'anonymat, la France a promis de poursuivre à court terme son soutien aux contingents de la Minusma, notamment européens. Reste à savoir ce que la junte, brouillée avec Paris, voudra bien accepter, ajoute-t-il. L'échéance du mandat annuel de la mission Minusma est le 30 juin. Ex-puissance coloniale, la France a la charge à l'ONU de rédiger les résolutions du Conseil de sécurité sur le Mali, notamment sur les sanctions et sur l'extension du mandat des Casques bleus. Interrogée pour savoir comment elle voyait l'avenir de la Minusma en cas de départ de ses contingents européens les mieux affûtés et équipés, l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield, est restée évasive.
«Les développements au Mali détermineront les délibérations du Conseil de sécurité des Nations unies sur le mandat de la Minusma avant son expiration en juin», a-t-elle dit. «Nous appelons le gouvernement de transition à prendre des mesures» pour faciliter l'assistance à la sécurité du peuple malien, a ajouté la diplomate américaine, en rappelant l'opposition de son pays au déploiement des paramilitaires de Wagner, «connus pour leurs activités déstabilisatrices et leurs abus des droits humains». En cas de départ des contingents européens de la Minusma, et si cette mission devait perdurer, d'autres pays comme la Chine pourraient sauter sur l'occasion pour proposer des troupes de remplacement, estiment des diplomates.


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