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Un Médersien au long souffle
Kamel Bouchama, Sénateur du tiers présidentiel
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2022

En effet, ces jeunes pour lesquels Kamel Bouchama écrivait, en lettres indélébiles, dans l'exergue de son tout premier ouvrage par lequel il disait la vérité sur le FLN, et qui a paru, il y a plus de trente (30) ans: «J'écris pour les jeunes, les autres lecteurs m'intéressent moins, parce qu'ils connaissent la vérité.». Des paroles lourdes de sens pour ceux qui veulent comprendre..., n'est-ce pas?
Quant à moi, j'ai décidé de dire, après les nombreux commentaires positifs et non moins gratifiants qui ont paru dans les réseaux sociaux, juste après l'annonce de sa nomination, ce qu'est véritablement ce «toujours responsable» et ce pur produit de la Révolution, pour l'avoir bien connu..., ce qu'il est dans la vie de tous les jours, cet altruiste, humble et homme de partage qui prend un thé aussi bien avec des citoyens lambda qu'avec de hautes personnalités.
Ainsi, ma contribution, dans ce cadre-là, n'a rien d'un hymne dithyrambique et encore moins d'une campagne propagandiste pour aller dans le mythe du consensus. Nous ne sommes pas là... C'est plutôt une action de vérité concernant nos cadres, pareille à celle que j'ai déjà publiée, dans ce même quotidien, concernant un haut responsable algérien du tourisme international, qui se nomme Abdou Belgat.
Alors, parler de Kamel Bouchama, pour le présenter à la jeunesse, ce haut cadre qui a grandi avec la Révolution, avec ses orientations, ses aspirations et ses sacrifies, c'est revenir aux origines de celui qui n'a jamais cessé de militer, jusqu'à ce jour.
D'El Moutanabbi à Voltaire
C'est parler également de ses «Ecoles», de ses différentes actions, de son apport aux nombreuses missions qu'il a effectuées, de ses résultats et de ses mérites. Car, remémorer ses «Ecoles», au pluriel, est fondamental pour la connaissance et l'inspiration des jeunes qui ont tout à apprendre de leurs aînés.
Ainsi, après ses études dans ce célèbre lycée franco-musulman de Ben-Aknoun, où il maniait, avec dextérité, à l'instar de tous les pensionnaires de cet établissement, les langues d'El Moutanabbi et de Voltaire, et après ses études supérieures, au Caire et Alger, le «Médersien» - et il est fier de son appartenance à ce sanctuaire de sciences et de culture - a connu surtout un autre monde, celui de la politique où il s'est engagé pleinement, avec toute l'ardeur de sa jeunesse... Et c'est là, ou quelque peu contraint, il a interrompu ses études de même que l'exercice de son métier dans l'enseignement scolaire, pour s'adonner entièrement à la carrière politique en tant que permanent dans les structures du FLN. C'est ce qui l'a lancé véritablement dans ce domaine aux diverses facettes, aux actions passionnantes et souvent laborieuses. Oui, car depuis la JFLN et le FLN - le vrai et l'authentique, comme il se plait à le designer - et ses promotions à travers les étapes déterminantes dans son parcours de responsable national, auquel s'ajoutent les mandats de ministre, d'ambassadeur et aujourd'hui celui de parlementaire au Senat, Kamel Bouchama s'est épanoui dans ces Ecoles qui ont pour noms, dans le fronton de chacune d'elles: «mobilisation, engagement, détermination, dévouement, compétence et intégrité», en bref, la militance dans toute sa plénitude.
C'est de ces Ecoles, qu'est sorti ce jeune responsable, courageux, au franc-parler qui n'a jamais diminué, puisque le 19 juin 1965, il prend position, contre ce qu'il appelait le «coup d'Etat» dirigé contre le président Ben Bella. Il ne rejoint le nouveau système, avec plusieurs cadres, qu'après un temps de réflexion qui lui a permis de prendre ses responsabilités, en son âme et conscience. D'ailleurs, il l'explique franchement, sincèrement, dans ses écrits sur la JFLN et le FLN. Il en fait encore allusion, dans son prologue, dans le livre qu'il a réservé à Kaïd Ahmed.
Kamel Bouchama est connu également pour sa défense inconditionnelle du FLN originel, car il a vécu dans ses structures, depuis sa prime jeunesse, où il a gravi les échelons dans son projet de carrière. Alors, pour ce qui est de la comparaison, entre le FLN d'hier et d'aujourd'hui, il n'a pas seulement osé, mais il est allé au bout de sa plume qui ressemble à un scalpel. «Le FLN, entre les mains de responsables inefficaces...?!» Ainsi, sans concessions, il n'épargne pas les actuels chefs du FLN..., alors il n'en finit pas de s'interroger et de s'interpeller... De même que lorsqu'il parle de «Musée», il dit hautement «je sais que c'est le seul endroit qui lui permettra de laver les stigmates qui lui ont été infligées par le temps et les hommes».
En effet, celui qui parle avec cette assurance, sait pertinemment ce qu'il dit, lorsqu'on connait son cheminement dans les rouages du parti et de l'Etat.
Le 4ème Congrès du FLN
D'abord, au sein de la JFLN, où il a activé très fortement sur le terrain, dans toutes les campagnes nationales, de même qu'à travers la presse, notamment, le journal «Jeunesse», et les importantes missions à l'extérieur dans le cadre des relations internationales. Ensuite, dans les structures du parti du FLN où de commissaire national adjoint, à un âge très précoce en 1970, à sa désignation, comme le plus jeune des commissaires nationaux du parti en titre, en 1974, pour présider aux destinées de la vaste wilaya d'El Asnam (aujourd'hui Chlef), et celles de la nouvelle wilaya de Bouira, à partir de 1975, il a eu le temps et les initiatives pour faire un excellent travail et laisser des traces indélébiles de cohésion et de sympathie au sein des populations et des militants.
En 1978, il est appelé, à la centrale, au niveau de la commission nationale organique, pour superviser, avec d'autres hauts responsables, la préparation du 4ème congrès du FLN qui, malheureusement, n'a eu lieu qu'après la mort du président Boumediene en décembre 1978. Là, il a été élu membre du comité central et, en 1980, il a été confirmé en sa qualité de membre du comité central au cours du congrès extraordinaire et promu membre du «secrétariat permanent du comité central» - qui représentait la direction politique du pays - avec Mohamed-Chérif Messaâdia et autres Salah Louanchi et Mustapha Benzaza.
Kamel Bouchama a été sans conteste, la cheville ouvrière, de cette haute institution du parti, jusqu'à janvier 1984, juste après le 5ème congrès du FLN, où il a été appelé par le président Chadli aux commandes du ministère de la Jeunesse et des Sports. Inutile de dire qu'il a réalisé énormément de structures sportives et de jeunesse et qu'il a initié de nombreuses manifestations et de grands événements nationaux et internationaux au profit de cette frange, ce qui a fait dire au président Chadli, bien après 1988, devant un parterre de responsables:
«Ce secteur de la jeunesse a eu deux véritables ministres, Fadhel et Bouchama.».
La réponse de Messaâdia a été aussi prompte que concise:
«Parce que ces deux-là, Si Chadli, ont fait la bonne Ecole. Fadhel a été le premier secrétaire général de la JFLN, et Bouchama a été un élément dynamique au sein de cette organisation, depuis sa création».
Et le Président Chadli, n'avait pas tort, car Kamel Bouchama a été le premier président algérien du Conseil supérieur du sport en Afrique (Cssa), et c'est pendant son mandat de ministre qu'il a organisé le 1er Conseil des ministres africains de la Jeunesse et des Sports et le Congrès de la Jeunesse arabe à Alger, ainsi que le 1er Festival national de la jeunesse et les deux éditions des «Jeux sportifs nationaux» où il a découvert ceux qui seront les futurs champions du monde du 1500 m, Morsli et Boulmerka.
L'aventure syrienne
En l'an 2001, il a été nommé ambassadeur auprès de la République arabe de Syrie. Et là, il a donné le meilleur de lui-même en s'attachant à restituer à l'Algérie son prestige d'antan. Et aujourd'hui, il bénéficie de la confiance du chef de l'Etat qui a tenu à lui confier un mandat de sénateur au Conseil de la Nation. N'est-il pas élogieux tout ce parcours?
Toutes ces activités sont à son actif. Et il continue de militer, parce qu'il n'a jamais été désemparé et ne s'est jamais laissé emporter par l'ennui ou l'oisiveté. Ainsi, et malgré les événements d'Octobre 88, et sa traversée du désert, comme plusieurs cadres, il a repris son violon d'Ingres, l'écriture, et s'est donné à coeur joie en malaxant de bonnes idées qui le bousculaient et qu'il fallait reproduire sur du papier. Il en est présentement, sur le plan de la production littéraire, à plus de trente (30) ouvrages, d'une multitude de contributions dans la presse nationale, et de nombreuses émissions radiophoniques et télévisuelles sur les thèmes de l'Histoire et de la Culture.
Cependant, mon propos sur Kamel Bouchama serait certainement incomplet si je ne dis pas un mot, ou plusieurs, sur ses activités internationales où il a effectivement brillé par son talent caché de diplomate avéré. En ce temps-là - il faut le dire et le répéter avec insistance -, le département des relations extérieures du FLN et de ses organisations de masse était à son apogée parce qu'il s'impliquait directement, avec sérieux et détermination, dans toutes les affaires internationales.
Ainsi, en me résumant, j'affirme que sur ce plan, Kamel Bouchama a eu une activité très intense et très bénéfique, de même que très positive pour notre pays, au sein de la JFLN et du FLN. Son action diplomatique, qu'il disait complémentaire avec celle du secteur des Affaires étrangères, lui a permis de beaucoup voyager à travers le monde, dans le cadre de missions officielles, pour faire entendre la voix de l'Algérie dans les plus grandes tribunes de la planète. Il a participé à plusieurs Congrès de Jeunesses, de Partis et d'Organisations de Paix, à de nombreux colloques, symposiums, festivals, rencontres internationales, régionales et bilatérales. Il a rencontré et échangé avec de grandes personnalités mondiales et ainsi, ses amis sont nombreux à travers le monde... Alors, pour raconter tout cela, il m'a confié qu'il réunira tous ces Mémoires de voyage, ces relations avec de grandes personnalités et la quintessence de ces rencontres, lors de nombreuses missions à l'extérieur, dans un ouvrage qui sera un produit consistant, en termes de qualité, et non moins révélateur d'un travail effectué par des cadres militants, sérieux et déterminés dans leurs missions à travers le monde.
Enfin, Kamel Bouchama est récipiendaire d'importantes distinctions nationales et internationales, ce qui démontre la reconnaissance pour ses capacités de travail, de militantisme et de solidarité avec les causes justes de par le monde.
*Auteur et expert international en Tourisme


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