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Le temps de la suspicion
QUAND LA CLASSE POLITIQUE ALGERIENNE DEPRIME
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2006

Des divergences de vues profondes renseignent sur une fébrilité au sein de l'alliance qui donne l'air de patiner.
La scène politique nationale s'anime. Les partis politiques composant l'alliance présidentielle focalisent le débat. La polémique née entre Soltani et Ouyahia autour d'une éventuelle rencontre qui aurait réuni les deux hommes, annoncée par le premier cité et démentie par le second et la sortie en solo du FLN qui entend soumettre au président sa mouture d'amendement de la Constitution sont les indicateurs d'une certaine effervescence exprimant un malaise. Le président du groupe parlementaire du MSP, Mokri, que nous avons joint hier confirme en termes, on ne peut plus clairs, «l'existence de divergences» et «le passage de l'alliance présidentielle par une zone de turbulences».
Un avis qui contraste avec les affirmations des autres partenaires politiques quant à la bonne santé de cette structure chargée de l'application du programme du Président de la République. Même si, comme tient à le souligner ce membre important du parti islamiste «il n'y a pas de divorce entre ses membres». Interrogé au sujet de la nature de ces divergences, déjà rapportées par la presse nationale, notre interlocuteur note «l'existence de différends dans l'approche des sujets chauds ayant trait à l'actualité tels que l'amendement de la Constitution, la question de la revalorisation des salaires et le changement apporté à la tête de l'Exécutif». Mokri trouve «inconcevable que le débat politique soit porté en dehors du cadre des instances de l'alliance» et signale que «son parti refuse de débattre par presse interposée» et souhaite «une réunion dans les plus brefs délais des présidents des partis de l'alliance ou du moins de l'instance de coordination pour discuter tous les sujets posés sur la scène politique nationale» un appel qui, regrette-t-il, n'a jusqu'à présent pas trouvé de réponse de la part du FLN.
Du côté du siège du FLN à Hydra c'est un autre son de cloche qui vient, encore une fois, confirmer le manque de «communication» entre des alliés politiques chargés de l'application d'un même programme politique.
Celui du Président. Son porte-parole, M.Bouhadja ne voit aucun inconvénient à ce qu'il y ait une réunion dans ce cadre et signale que «l'ordre du jour de la réunion de la coordination n'a pas encore été épuisé puisqu'il reste deux points à discuter». Et renvoie ce qui s'apparente à des divergences aux yeux de la presse «à une stratégie de communication adoptée par les partenaires de l'alliance pour mobiliser leurs bases militantes». Prié de commenter la polémique née entre Ouyahia et Soltani et des éventuelles répercussions qu'elle aurait sur la stabilité de l'alliance, le porte-parole du parti majoritaire au Parlement tient à placer cet événement «dans son contexte bilatéral qui ne saurait déborder sur les actions entreprises dans le cadre de cette alliance car elle ne touche ni de près ni de loin au programme du président que nous sommes tenus d'appliquer» et insiste sur le fait que l'alliance reste épargnée des «turbulences découlant de faits politiques qui concernent chaque parti et appelle à faire la distinction entre les sujets spécifiques à l'activité partisane et celle concernant l'alliance». Pour le FLN, tout va bien et la concertation n'a jamais cessé dans le cadre de l'activité parlementaire entre les trois partis à l'opposé de ce qui est rapporté par la presse et refuse qu'on porte à son égard des accusations concernant une quelconque velléité hégémonique à travers les amendements proposés dans le projet de Constitution en rappelant que le dernier mot reviendra au peuple.
Mieux encore Bouhadja confirme que son parti est entièrement d'accord avec la proposition du MSP portant sur la mise sur pied d'une structure de surveillance des élections pour garantir la transparence et la crédibilité du vote et assurer la souveraineté populaire.
La première loi fondamentale du pays, à savoir la Constitution, reste malgré les déclarations des uns et des autres le thème nodal des préoccupations et la cause principale du climat de suspicion qui caractérise les relations entre les différents acteurs de la scène politique. Si au FLN on pense que l'amendement s'impose du fait que celle de 1996 est dépassée par les évolutions qu'a connues le pays sur le plan social, économique et politique, l'actuelle Constitution, nous dit Bouhadja, a été faite pour «gérer une situation de crise qui n'existe plus».
Le MSP soutient qu'il s'agit d'une question de première importance qui concerne toute la société algérienne et qui engage l'avenir du pays tout entier. Mokri rappelle que son parti n'est pas tenu de débattre de la mouture du FLN et encore moins d'en faire un document de travail et sujet d'analyse car son parti a lui aussi sa mouture et propose un débat ouvert sur la société. Des divergences de vues aussi profondes qui renseignent sur la fébrilité qui caractérise l'activité politique au sein de l'alliance qui donne l'air de patiner.
Les autres sujets d'actualité qui secouent la vie politique nationale sont relégués au second plan malgré leur importance. Il s'agit, bien entendu, de la crise du MRN confronté à la décision de justice qui a frappé son leader Djaballah interdit de toute activité politique suite à la plainte déposée par des anciens militants du parti.
Décision que le vice-président du parti, Benkhellaf, juge qu'elle est «porteuse d'un danger qui ne menace pas seulement le mouvement El Islah mais l'ensemble des acquis depuis l'ouverture démocratique à savoir la liberté de l'activité politique partisane et les libertés citoyennes».
Ce dernier note que ce qui arrive à son parti est en complète contradiction avec le contenu des amendements à la Constitution que certains partis politiques proposent. Cette décision de justice, explique-t-il, est une violation de la Constitution qui a surpris l'ensemble de la classe politique.


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