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Arezki Mellal parle de son oeuvre
IL SE PRODUIRA CE MARDI AU CCF
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2006

Les férus des belles lettres sont invités ce mardi à 17h à écouter parler l'auteur de Maintenant, ils peuvent venir.
Dans son cycle de rencontres « Un auteur, un livre», consacrées exclusivement à la littérature, le Centre culturel français d'Alger reçoit l'écrivain Arezki Mellal. Celui-ci a fait son entrée fracassante sur la scène littéraire algérienne avec son roman Maintenant, ils peuvent venir, publié en 2002 chez les éditions Barzakh. Néanmoins, avant de parler de l'oeuvre, parlons d'abord de l'auteur. Arezki Mellal, selon toute vraisemblance, est quelqu'un qui n'arrive pas à se situer. Qui êtes-vous monsieur Mellal? «A peu près personne!» Il se résume en quatre mots, plus un point d'exclamation. Il a un prénom, comme tout le monde. Et comme tout le monde il a une personnalité. Mais comme quelques «spécimens en voie de disparition», il écrit. C'est la seule différence, d'ailleurs, qui le caractérise des autres. C'est la seule différence, certes, mais elle est capitale. Peut-on savoir un peu plus sur votre personne monsieur Mellal? Parlez-nous de l'acte d'écrire. Eh oui, rien n'est plus délicat que de demander à un écrivain de parler de lui-même, car dès qu'il commence, sa langue se brouille-attention, à ne pas confondre avec les Babyloniens! -«J'aurais pu ne jamais écrire. Non, j'ai toujours écrit, mais sans publier, et j'aurais pu ne jamais publier...Je crois que c'est la situation, il a fallu qu'on en arrive là pour me décider, non seulement à éditer mais à écrire plus que ce que j'écrivais. C'est terrible que la littérature demande parfois je ne sais quelle plongée dans l'horreur, dans l'indicible.» Cette hésitation et tergiversation expliquent fort bien la cause pour laquelle Arezki Mellal est venu en retard sur la scène éditoriale. Son premier roman intitulé Maintenant, ils peuvent venir, il l'a publié à 53 ans. Coédité en mars 2002 chez les éditions Barzakh-Actes Sud, ce roman, comme on peut lire sur la quatrième de couverture, se résume en quelques lignes. «Sur fond de tourmente algérienne, les errances d'un homme. Fils, époux, amant, père, il assume ces rôles avec plus ou moins de bonheur et de courage. La mer est son refuge, il rêve d'îles et de fées. Ce roman n'est pas une triste et macabre complainte. Il restitue les atmosphères, certains dialogues, dans une langue et construction bouleversée. Arezki Mellal prend le parti d'une écriture de l'intériorité , tout en restant ancré dans l'actualité. La démarche est moderne, le résultat saisissant». Il est vrai que ce que vous venez de lire n'est pas, comme vous l'aurez souhaité, un résumé exhaustif du livre mais il en donne néanmoins une idée générale. Pour savourer les écrits de cet écrivain, lauréat 2006 du prix Maghreb Coup de coeur, coup de soleil, il faut le lire. En voici, pour les curieux, un petit extrait: «-Papa, c'est vrai qu'il existe des hommes qui vivent sur des îles? -Bien sûr, fils. -Mais alors, qu'est-ce qui n'existe pas?- Ce sont les îles, fils.» Concernant les autres oeuvres éditées par l'auteur, on cite Que se passe-t-il à Rotterdam? Nouvelle, éd. MFI et Festival des Francophonies de Limoges, 2002 ; Le Caïd, nouvelle in L'Algérie des deux rives, ouvrage collectif, éd. Les Mille et Une nuits, Paris, 2002 ; Le roi bon Abubaba, conte publié dans le catalogue de la 35ème édition des Belles Etrangères éd. Barzakh-l'Aube, 2003. La Méprise, nouvelle in L'Europe vue d'Afrique, ouvrage collectif, éd. Le Cavalier bleu/Le Figuier, 2004. La Délégation officielle suivie de Sisao, théâtre, éd. Actes Sud 2004. L'auteur publiera prochainement chez les éditions Actes du Sud une pièce de théâtre intitulée En remontant le Niger.

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