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Le Parti de Sánchez sous la menace d'un nouveau revers
Scrutin régional demain en Espagne
Publié dans L'Expression le 18 - 06 - 2022

L'Andalousie, ancien bastion historique de la gauche espagnole, pourrait être le théâtre dimanche d'un nouveau revers électoral cuisant pour le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez, lors d'un scrutin régional très surveillé à 18 mois des prochaines législatives. Selon tous les sondages, le Parti populaire (PP, droite conservatrice), qui gouverne cette région du sud de l'Espagne depuis décembre 2018, devrait obtenir autour de 50 sièges sur 109 au Parlement régional, soit plus que tous les partis de gauche réunis. Il n'en avait obtenu que 26 lors du précédent scrutin, contre 33 aux socialistes, mais avait formé une coalition minoritaire avec le parti de centre-droit Ciudadanos, gouvernant avec l'appui extérieur du parti d'extrême droite Vox, qui, avec 12 sièges, avait fait une entrée spectaculaire au Parlement régional.
Les sondages promettent au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) un résultat similaire à celui de 2018. Cette année-là, il avait perdu la présidence du Parlement andalou pour la première fois depuis 1982, après avoir été éclaboussé par un vaste scandale de corruption. Région la plus peuplée d'Espagne avec 8,5 millions d'habitants, l'Andalousie a longtemps été un bastion apparemment inexpugnable de la gauche, en raison, selon les experts, de conditions sociales difficiles, marquées par un chômage élevé, de l'ordre de 20% de la population active actuellement. «Sociologiquement, je ne pense pas que l'Andalousie ait cessé d'être à gauche», déclare Oscar García Luengo, professeur de sciences politiques à l'université de Grenade. Mais les socialistes, dit-il, sont victimes de «l'usure naturelle d'un parti qui a été pendant des décennies au pouvoir» et qui a été confronté à «des affaires de corruption». Ces élections se déroulent dans un contexte national difficile pour les socialistes, en raison d'une reprise spectaculaire de l'inflation qui met à l'épreuve la politique gouvernementale. Si la victoire de la droite semble acquise dimanche, la principale inconnue est de savoir si le PP obtiendra la majorité absolue (55 députés) ou s'il aura besoin de s'allier à Vox pour gouverner, comme c'est déjà le cas en Castille-et-Léon (centre). Un tel cas de figure irait à l'encontre de la politique du nouveau président du PP, Alberto Núñez Feijóo, qui défend une ligne modérée et veut prendre ses distances avec Vox. Le leader régional du PP et président sortant du gouvernement andalou, Juan Manuel Moreno Bonilla, a souhaité mercredi «un gouvernement fort», qui ne soit pas «alourdi» par Vox, appelant les électeurs à choisir le PP au nom du vote utile. Que le PP atteigne le chiffre magique de 55 sièges est «très improbable», a reconnu Moreno dans une interview publiée vendredi par le quotidien El Mundo, «mais s'en approcher est possible» et renforcerait ses chances de «gouverner avec les mains libres». Le Parti populaire est également préoccupé par la canicule qui frappe actuellement l'Espagne, et en particulier l'Andalousie, avec des températures supérieures à 40°C. Le PP craint, en effet, que certains de ses électeurs préfèrent les plages aux urnes. «Il va y avoir de nombreux dimanches à la plage, mais il n'y aura qu'une seule occasion de consolider le changement», en votant ce dimanche, a lancé Moreno à l'attention des 6,6 millions d'Andalous appelés aux urnes. Une victoire de la droite constituerait la troisième défaite consécutive pour le parti socialiste de Pedro Sánchez dans un scrutin régional, après ceux de Madrid en mai 2021 et de Castille-et-Léon en février. Motif d'inquiétude supplémentaire pour l'exécutif: près de 17% des électeurs ayant voté pour le PSOE en 2018 pourraient porter leur choix cette année sur le PP, selon une enquête de Sigma Dos pour El Mundo. Si cela se produit, ce sera un signe qu'Alberto Núñez Feijóo est en passe de gagner la bataille pour l'électorat centriste. La stratégie «très visible» du PP, estime le Professeur García Luengo, est de «se présenter comme une alternative raisonnable» aux socialistes, «une option de centre-droit». De la réussite de cette stratégie dépend le résultat des prochaines élections législatives, qui doivent avoir lieu fin 2023. Pour Antonio Barroso, analyste au cabinet Teneo, l'élection de demain risque d'être «un coup dur» pour Pedro Sánchez, mais aussi de confirmer le «déclin continu» de Podemos, parti de gauche radicale qui gouverne avec les socialistes à Madrid et se présente divisé en Andalousie. Malgré tout, souligne-t-il, l'impact de ce scrutin andalou sur la politique nationale sera limité à court-terme, car ni Sánchez ni ses partenaires de Podemos n'ont intérêt à avancer la tenue des élections législatives.

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