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Le sens d'un changement
MOUVEMENT DANS LE CORPS DES MAGISTRATS
Publié dans L'Expression le 18 - 07 - 2006

La lutte contre la corruption tient le haut du pavé.
Quoique partiel, le mouvement opéré par le chef de l'Etat dans le secteur de la justice est assez vaste, puisque il touche rien moins que 21 présidents de cour et procureurs généraux, sans compter les décisions de fin de fonction, dans lesquelles onze magistrats sont concernés, la plupart appelés à d'autres fonctions ou rejoignant leur corps d'origine de conseiller à la Cour suprême.
Au titre des nouvelles nominations, on pourra citer celles de Benyoucef Ania, El Aggoun Brahim, Bourafa Rachid, Hamdane Abdelkader, Beniktir Benaïssa, Mekhloufi Baghdad, Sekiki Amar, Ben Abdoun Miloud, Bahloul Mohamed, Bouhafs Abdellah, respectivement à Boumerdès, Laghouat, Tébessa, Skikda, Bordj Bou Arréridj, Oum El Bouaghi, Biskra, Relizane, M'sila ou Ghardaïa. Bien que ces noms ne soient pas connus du grand public, il n 'en demeure pas moins que ce qui touche à la justice interpelle directement les citoyens, dans la mesure où cette dernière joue le rôle de régulateur de la vie sociale. C'est que la justice ne laisse personne indifférent. Parce que même si on se dit que cela n'arrive qu'aux autres, un jour ou l'autre, bon gré, mal gré, pour un oui ou pour un non, pour une broutille ou pour un drame bien plus sérieux, on se retrouve devant le juge, au garde-à-vous, les mains derrière le dos, soit en tant que plaignant, soit dans la peau de l'accusé «présumé innocent jusqu'à preuve du contraire». Plaidoiries et réquisitoires vous placent dans une théâtralité où pour une fois le poids des mots vaut son pesant de liberté ou séjour derrière les barreaux.
Le mouvement opéré par le président de la République eût pu paraître banal s'il ne tombait pas en plein débat sur les applications et les implications de la loi sur la concorde civile, dans laquelle les magistrats ont joué un rôle de premier plan.
Par conséquent, qu'on le veuille ou non, et même s'ils se défendent de faire de la politique, les magistrats sont entraînés, à leur corps défendant, à donner un contenu juridique à des textes qui, au départ, ont une connotation politique. A voir les vagues soulevées par différentes parties sur les suites à donner à la concorde civile, notamment de la part d'El Islah ou du Parti des travailleurs (PT), il est aisé de dire qu'on n'est pas sorti de l'auberge.
L'autre volet concerne la lutte contre la corruption. Là aussi la justice se retrouve en première ligne. Il n'y a qu'à voir la liste des affaires de corruption qui atterrissent devant les juges: du scandale El Khalifa à toutes les affaires de détournement qui ont éclaboussé les banques publiques, ou les agences postales du pays, sans compter les scandales du foncier et de l'immobilier dans lesquels des walis, commis de l'Etat s'il en est, sont impliqués, pour mesurer l'ampleur des tâches qui restent à réaliser.
Ce sont les tribunaux qui sont appelés à nettoyer les écuries d'Augias. Le pays ne pourra pas continuer son chemin dans la voie du développement si les détournements et les abus de biens sociaux ne sont pas dénoncés, et surtout si il n'y est pas mis un terme.
Tout récemment, le directeur général des impôts a mis le doigt sur les cas de corruption qui touche le corps des inspecteurs des impôts.
De grosses pontes et des personnes influentes usent de leur pouvoir et de leur argent pour soudoyer des fonctionnaires qui gèrent les deniers de la collectivité nationale. Là aussi la justice a son mot à dire.
Maintes fois annoncée, maintes fois reportée, la réforme de la justice reste un chantier à mener à son terme, même si les citoyens ne savent pas toujours de quoi il retourne, jusqu'au jour où ils l'apprennent à leurs dépens, en payant de leur chair, ou de leur argent, ou de leur liberté. C'est alors qu'il est trop tard.
Dans ce cas, il est sage de s'intéresser au fonctionnement et, par voie de conséquence, à la réforme de la justice et de l'appareil judiciaire.


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