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Revisiter l'Histoire, méditer la Coupe du monde 2022
Ligue des états arabes
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2023

Accoutumée à obéir à un agenda, «l'unité arabe» s'est invitée récemment à Alger à la table des acteurs d'une Ligue des Etats vacante. Arguant de l'absence de certains dirigeants, des voix se sont élevées pour conclure promptement à un revers du pays organisateur, estimant que la voix de l'Algérie ne porte plus sur la scène internationale et que sa pratique diplomatique n'est plus à la mesure de sa gloire d'autrefois. Cette opinion dépréciative est-elle fondée? Sinon pourquoi? Quand bien même on serait respectueux des manières de penser d'autrui et peu enclin à la controverse, on ne peut néanmoins s'empêcher d'en douter. Et ce pour quatre raisons qui, à leur tour, obligent à questionner l'histoire:
1- Le sujet de «l'unité arabe» et de la Ligue qui l'incarne est si complexe qu'aucun décryptage expéditif n'est de nature à l'appréhender d'une manière acceptable;
2- les qualités professionnelles des diplomates algériens sont communément reconnues;
3- l'Algérie ne s'est jamais dérobée aux préceptes fondateurs de sa politique extérieure face aux retombées dommageables du dérèglement stratégique dont pâtit le Monde arabe depuis la visite à Jérusalem du président égyptien Sadate (1977), les accords égypto-israéliens de Camp David (1978), les traités de paix israélo-égyptien (1979) et israélo-jordanien (1994), l'invasion du Koweït par l'Irak (1990), l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis (2003), les bouleversements intervenus dans le Monde arabe (2010-2012), la guerre civile au Yémen (depuis 2014) et aussi le processus de normalisation des relations diplomatiques avec Israël (accords d'Abraham, 2020);
4- la précarité d'une approche réductionniste des évènements, à rebours d'une approche holistique permettant de prendre le recul nécessaire pour les appréhender posément dans leur vrai contexte historique et géopolitique. Cette dernière approche aide en effet à comprendre que la Ligue arabe, en l'occurrence, était déjà mal en point longtemps avant le Sommet d'Alger, à cause d'une lassitude et d'une inefficience avérées qui ont provoqué son affaissement irrésistible, la reléguant loin derrière des organisations analogues apparues dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale et s'affirmant jour après jour à la cadence des grandes mutations de notre époque. Pour toutes ces raisons, le Sommet arabe de novembre 2022 est à apprécier principalement à la lumière d'un long cheminement dont cette Ligue est sortie exsangue, et donc incapable de tenir les promesses qui constituent le coeur de son identité politique. Car, il s'agit d'un énième sommet de méditation collective face à un besoin récurrent de rebondissement d'une vieille idée supranationale qui tâtonne depuis près de huit décennies et qui peine toujours à s'épanouir. À aucun moment le pays organisateur de ce 31eSommet n'a prétendu détenir une formule magique pour franchir les obstacles accumulés au fil du temps. En revanche, il a affiché sa volonté d'impulser sans compter une fraternité capable de surmonter les embarras, d'atténuer les antipathies passagères et de favoriser une stratégie destinée à harmoniser les intérêts au sein d'un monde ouvert où tout s'enchevêtre dans des alliances et des rapports de forces. C'est dire que toute appréciation empreinte d'éléments affectifs ou bien adossée à un nombre réduit de critères expose au risque d'appauvrir l'analyse, ainsi qu'à l'incapacité de déceler les atouts et les handicaps, les opportunités et les empêchements propices à un audit susceptible de faire émerger des options stratégiques consensuelles.
Difficultés de l'unité arabe
L'espace accordé à la présente contribution ne permettant pas de réaliser un tel audit, on se limitera à résumer les difficultés présentes de «l'unité arabe» dans la série de ses flottements antérieurs. Ainsi, pourra-t-on constater que le dérèglement politique actuel du Monde arabe remonte à loin et qu'il est, à vrai dire, le fruit d'un handicap congénital.
Le projet d'unifier le Monde arabe que l'Algérie a tenté de raviver en novembre dernier est très ancien. Il est apparu au Proche-Orient dans les années 1830 lorsque le vice-roi d'Egypte Mohammed Ali (1769-1849) entre en dissidence contre le pouvoir ottoman dont il faisait partie (cf. https: //www.lescles du moyenorient.com). Son idée d'indépendance de l'Egypte et des autres territoires arabes prend forme lorsqu'il réussit à s'emparer de la Syrie et de la Palestine (1833). Cette idée a survécu malgré l'opposition des puissances européennes soucieuses de la stabilité de l'Empire ottoman. Elle sera reprise par le Libanais Youcef Kram (1823-1889) qui a proposé en 1877 à l'émir Abdelkader (1808-1883), exilé à Damas, de fédérer sous son autorité les provinces arabes dudit Empire ottoman.
Devant le refus de l'émir algérien, d'autres apôtres du nationalisme arabe prennent le relais. Ce fut notamment le cas du Syrien Abderrahmane al Kawakibi (1849-1902) et d'un autre Libanais Nadjib Azouri (1873-1919) pour qui l'indépendance était la seule issue pour les Arabes face à un empire dont la crise était à son paroxysme. Résolu à sensibiliser et à mobiliser l'opinion publique sur une large échelle, Azouri alla même jusqu'à organiser un congrès à Paris (1913) à la veille de la Première Guerre mondiale 1914-1918.
Les Ottomans s'étant engagés dans cette guerre aux côtés des Allemands contre les Français et les Britanniques, ces derniers en tirent aussitôt prétexte pour récupérer à leur avantage le mouvement national arabe en encourageant le Chérif de La Mecque Hussein Ibn Ali (1853-1931) à déclencher la «révolte arabe» (1916-1918) dans le but de créer un Etat arabe indépendant s'étendant de la Mésopotamie au Yémen (cf.fr.m.wikipédia.org).
Parallèlement, ils signent secrètement un accord de partage futur des territoires arrachés aux Turcs (accord Sykes - Picot du 16 mai 1916). Aussi, l'Etat promis à Hussein ne verra-t-il aucunement le jour parce que ses mentors l'ont trahi au motif qu'il aurait rejeté la Déclaration Balfour (2 novembre 1917) favorable à l'établissement d'«un foyer national pour le peuple juif en Palestine».
Les Britanniques se tournent alors vers son rival, Abdelaziz Ibn Saoud (1876-1953).
Ce dernier chasse Hussein de La Mecque, Djedda, le Najd... qu'il réunit en un seul Etat appelé royaume d'Arabie saoudite (1932).
Pour consolider leurs positions, Français et Anglais exacerbent les particularismes locaux tout en concrétisant le partage projeté. Pour ce faire, ils ont recours à l'article 22 du statut de la Société des Nations (SDN) qui venait d'être créée par le traité de Versailles (1919) mettant fin à la guerre mondiale. La SDN endosse ce partage à la faveur de deux traités internationaux: San Rémo (15 avril 1920) et Sèvres (10 août 1920). C'est ainsi qu'un mandat sur le Liban et la Syrie a été confié aux Français, tandis que la Palestine et l'Irak revenaient aux Britanniques qui avaient déjà sous leur protectorat la Transjordanie et les émirats du Golfe arabo-persique. Dès lors, l'idée d'un Monde arabe unifié sur la base d'une langue commune et d'un Etat unique et indépendant est tout bonnement compromise.
Le rôle de la SDN
C'est dans ce contexte que se tient la Conférence du Caire (1921), supervisée indirectement par les Britanniques. Celle-ci débouche sur l'indépendance de l'Egypte (1922) qui était déjà sous protectorat anglais depuis 1882, ainsi que sur la formation de deux entités:
1- le royaume hachémite d'Irak (1921-1958) avec Fayçal 1er, fils du Chérif Hussein (1885-1933);
2- l'émirat autonome hachémite de Transjordanie (1921- 1946) avec Abdallah 1 er, son autre fils (1882-1951). Le concept d'unité arabe devient d'autant plus aléatoire que deux évènements majeurs vont intervenir:
1- la découverte d'un immense gisement de pétrole à Kirkouk (1927) par une compagnie britannique;
2- la Seconde Guerre mondiale 1939-1945. Avec le pétrole, l'Occident ne lâchera plus son emprise sur le Proche et le Moyen-Orient. Avec la guerre, il se voit contraint d'adopter une approche politique graduelle.
Dans un premier temps, il fait mine d'endosser officiellement le rêve unitaire arabe à deux reprises dans des déclarations où le gouvernement britannique affiche une position favorable à un «renforcement des liens culturels, économiques et politiques entre les pays arabes» (mai 1941 et février 1943);(cf.N.E.D n0 2970, 1963 et Rafa Benachour, 1994). De leur côté, les Français mettent fin à leur mandat sur le Liban et la Syrie (juin 1941). Dans un second temps, l'Occident apporte un soutien actif à la création de l'Etat d'Israël qui intervient en 1948. En principe, cet évènement était de nature à revigorer d'autant plus leur projet unitaire que les Arabes pouvaient exploiter à leur avantage les rivalités Est-Ouest en gestation avec la fin de la guerre mondiale. Mais faute d'anticipation et de vision stratégique, les dirigeants de l'époque divergèrent sur le sujet. Grosso-modo, trois courants ont fait leur apparition dès le début de la décennie 1940:
1- le premier envisageait
l'union dans le cadre du «Croissant fertile» regroupant la Syrie, le Liban, la Palestine et la Transjordanie;
2- le second préconisait une «Grande Syrie» rassemblant sous suzeraineté hachémite la Syrie, le Liban, la Jordanie orientale et la Palestine;
3- le troisième courant prônait une «Ligue arabe» dont un premier noyau serait formé par l'Irak et les quatre pays sus-indiqués. C'est alors qu'en sa qualité d'Etat le plus anciennement établi, l'Egypte, soucieuse de se fortifier et d'exercer un certain leadership, s'engage dans cette dernière piste. Par la voix de son Premier ministre Mustapha Nahas Pacha (1789-1965), elle en appelle à une «union des peuples» sans remettre en cause le découpage territorial existant. Ce qui implique la création d'une Ligue des Etats établis avec les régimes politiques en place.
Des consultations bilatérales sont aussitôt engagées à Alexandrie entre juillet et novembre 1943. Resté longtemps secret, leur contenu sera rendu public en 1960 (cf.Al Hayat, mars- avril 1960). Il en ressort des divergences profondes entre les Etats participants. Aussi, une seconde rencontre eut-elle lieu du 25 septembre au 7 octobre 1944. Elle débouche sur un compromis connu sous le nom de «Protocole d'Alexandrie relatif aux travaux préparatoires de la Ligue des Etats arabes».
L'objectif assigné à cette Ligue des Etats arabes consiste à «resserrer les liens qui les unissent». Aussi, ledit Protocole sera-t-il suivi par un Pacte signé au Caire le 22 mars 1945. Mais, paradoxalement, au lieu de développer les idées du Protocole, ledit Pacte recule sur maintes clauses de ce texte de 1944. Désormais le «resserrement des liens» n'est envisagé que «sur la base du respect de la souveraineté et de l'indépendance des Etats membres». Autrement dit, aucune parcelle de souveraineté ne pouvait être consentie à la Ligue, ni aucune de ses décisions n'était contraignante pour l'Etat qui ne l'aurait pas votée (article 7). De même, en cas d'agression, «aucune assistance automatique n'était prévue». Seule une paix séparée avec Israël entraînerait l'expulsion du pays qui l'aurait conclue. Finalement, le texte fondateur de la Ligue arabe réduisait drastiquement la marge de manoeuvre, la portée et l'efficacité de celle-ci. Dès ses premiers pas, elle buta par conséquent sur des restrictions qui pèseront lourdement sur son cheminement, la mettant dans l'impossibilité d'esquiver des crises régulières qui l'empêcheront de s'adapter et de faire face aux enjeux du monde nouveau issu de la Seconde Guerre mondiale. La séquence de ces crises débute avec la question de la Grande Syrie en novembre 1945, c'est- à- dire huit mois à peine après sa création. D'autres crises n'allaient pas tarder à suivre: octobre 1949 à propos du rôle joué par le secrétaire général Abderrahmane Azem; avril 1950, au sujet de l'annexion de la Cisjordanie par la Jordanie; mars 1953, à propos du boycott de la session ordinaire par les ministres; octobre 1958 au sujet de la rupture des relations diplomatiques entre la Tunisie et l'Egypte; juin 1961, crise relative au transfert du siège de la Ligue arabe du Caire à Beyrouth; 1962, crise autour des orientations idéologiques des régimes égyptien, yéménite et syrien, ainsi que du retrait de la Syrie de la République arabe unie fondée en 1958 entre elle et l'Egypte; août de la même année, crise liée à l'annonce par cette dernière de son «retrait de la Ligue des nations arabes» (cf Orient du 29 août 1962); 1978, crise liée à l'exclusion de l'Egypte de la Ligue arabe; 1990, crise autour de l'invasion du Koweït par l'Irak et de la réintégration de l'Egypte au sein de la Ligue; 2002, altercation au sommet de Beyrouth entre le roi d'Arabie saoudite et le dirigeant libyen; 2011, exclusion de la Syrie de la Ligue arabe; 2020, crise liée à la normalisation des relations avec Israël.
En résumé, ces crises ont eu des conséquences funestes sur le travail arabe commun. Elles soulèvent la question cruciale de savoir comment dépasser l'éparpillement actuel des forces du Monde arabe pour refaire cause commune à la lueur des enseignements de l'Histoire que nous venons de revisiter brièvement, et aussi à la lumière des bouleversements extraordinaires qui s'opèrent à l'échelle mondiale. Des éléments de réponse sont peut-être à puiser dans l'approche pragmatique des pays du Conseil de Coopération du Golfe arabo-persique (CCG).
Nonobstant les insuffisances avérées qu'on y constate dans maints domaines, ou encore tel ou tel choix contestable, cette organisation créée le 25 mai 1981, voici une quarantaine d'années à peine, s'est développée à un rythme tel que ses membres ont accédé au statut d'acteurs qui comptent dans le peloton de tête des pays du monde actuel. Elle a accompli ce que la Ligue arabe peine même à amorcer après soixante-dix-sept années d'existence.
Autant dire que le nationalisme arabe incarné par cette dernière est pour ainsi dire caduc au regard des approches nouvelles fondées sur l'économie, le commerce, la sécurité, la recherche, l'efficacité... en vogue dans les organisations régionales qui activent sur tous les continents. En changeant de stratégie au moment où la crise de la Ligue arabe était à son paroxysme, les pays du CCG ne donnent pas du tout l'impression de s'être fourvoyés. Leurs performances remarquables et les projets affichés pour l'avenir leur confèrent au contraire une crédibilité à laquelle ladite Ligue n'ose même plus rêver. Une telle crédibilité est d'autant plus grande que le Qatar s'est vu confier l'organisation de la Coupe du monde de football 2022. Cet évènement qui a eu un succès exceptionnel aurait à lui seul «renforcé l'unité du Monde arabe» (P. Boniface, http://www.tv5 monde. l'invité). Ne serait-il pas à méditer sérieusement par une Ligue des Etats arabes dont on peut se demander si, en la forme actuelle, elle a véritablement un avenir? Le débat reste ouvert.


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