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Destins de femmes
Bouira
Publié dans L'Expression le 08 - 03 - 2023

Quand on a du talent, qu'on soit homme ou femme, on le montre. Et le talent, ni HibaTayda, prof de français, romancière et poétesse, ni Aldjya Mezouari, prof de tamazight et auteure d'un roman policier, ni Sabrina Aïsaoui auteure de sept recueils en voie de publication, ni Malha Belaïd auteure d'odes en arabes ne se sont privés d'en fournir la preuve à la Maison de la culture, où elles étaient présentes soit pour exposer, soit pour lire leurs poèmes dans le cadre de la célébration de la Journée de la femme.
Hiba ou la passion du verbe coloré
Nous les avons donc rencontrées et interrogées sur leurs oeuvres et leurs ambitions.
Née dans une localité de l'est de la wilaya, Hiba Tayda, de son nom de plume, est prof de français dans un CEM, et, déjà, la jeune écrivaine a deux publications à son actif: un roman et un recueil de poèmes.
Le roman, «Slow avec le destin», raconte le combat d'une femme timide. Cette timidité, ou pour parler comme l'auteure, cette introversion, car notre romancière aborde la problématique sous l'angle de la psychologie, cette introversion se dresse comme un obstacle devant l'héroïne qui fait ses débuts dans sa vie professionnelle. Les âmes charitables qui lui conseillent d'être elle-même, c'est-à-dire d'être femme, la déroute. Qu'est-ce que cela voudrait dire? C'est toute la difficulté autour de laquelle s'articule la trame romanesque, toute en analyse et finesse. La même exigence dans le choix du mot juste et coloré l'anime dans sa poésie. Chaque vers, dans «Papillon de nuit», à la force, l'élégance qui frappent déjà dans sa prose. Qu'elle raconte ou qu'elle versifie, Hiba chante, en fait et ce chant nous émeut et nous transporte. «Slow avec le destin» est sorti en 2015 et «Papillon de nuit» en 2020.
Le sens de l'intrigue chez Aldjya «Je suis une fan d'Aghata Christie et je ne suis pas prête d'en changer. C'est en étant influencée par elle que je me suis lancée dans cette histoire, où un commissaire enquête dans un village adossé à une colline sur une série de suicides qu'il soupçonne être des crimes.»
De la poésie avant toute chose
Aldjya est prof de tamazight à l'université Akli Mahand, où elle prépare un doctorat en sémiologie et en sémantique. Si elle a choisi cette langue pour écrire, c'est parce qu'elle correspond le mieux à la profondeur de sa pensée et de ses sentiments. Le succès rencontré par son livre «La plume dénoue la corde», publié en mars 2022, lui donne l'envie d'en écrire un
second. Ecrire en langue amazighe ne l'empêche donc pas de lire Agatha, mais d'autres aussi, comme Diderot, même si elle avoue découvrir des difficultés avec son roman «La religieuse.» Normal: Diderot reste philosophe, même quand il écrit des romans. Melha Belaïd est de Tizi Ouzou et Lynda Aïssaoui de Bouira.
La première est en attente de publication d'un des sept recueils qu'elle possède, dont la plume vaillante, et la seconde a publié des odes versifiées sur la nature, l'homme que la poétesse interpelle sur son action envers l'environnement, sur l'Algérie,sous le titre «Source de tendresse». On sent, que ces deux femmes ont trouvé les mots qu'il faut pour tenter de corriger un peu le monde devenu si oublieux de ses origines qui le rapprochaient de la nature et des principes simples de la vie...On ne peut pas écouter les poèmes de l'une ou de l'autre sans se sentir remué.Toutes trois (Melha Belaïd, Lynda Aïssaoui et Hiba Tayda), nous lâchent pour se précipiter vers la salle de conférence au fond de la galerie pour lire leurs poèmes.


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