Un message de voeux a été envoyé par le président des USA, Joe Biden, au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion de la célébration du 61e anniversaire de la fête de l'Indépendance. Un autre message de voeux a été envoyé par le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Antony Bliken, à son homologue, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf. Ces messages officiels émanant des hautes instances politiques des USA, renseignent sur le niveau atteint des relations algéro-américaines mais aussi le respect et la confiance dont fait l'objet l'Algérie en tant qu'Etat souverain qui se respecte au niveau international. L'occasion de la fête de l'indépendance vient de mettre à nu certains scenarii concoctés par des officines dont l'(objectif était de polluer les rapports très anciens entre l'Algérie et les USA. Cette entreprise et manoeuvre scabreuse n'a pas pu trouver sa voie dans la perspective de créer une crise dans les relations algéro-américaines. La teneur du message envoyé par Joe Biden à Abdelmadjid Tebboune montre on ne peut mieux que les relations algéro-américaines gardent toujours leur niveau fondé sur le respect mutuel. À ce propos, le président américain, Joe Biden, a souligné dans son message adressé au chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune que «la contribution du partenariat durable établi entre l'Algérie et les Etats- Unis, au renforcement de la paix et du progrès au bénéfice de nos deux peuples et des peuples du monde. Nous oeuvrons ensemble à relever les défis sécuritaires régionaux majeurs, y compris la lutte contre l'extrémisme et le terrorisme», et d'ajouter qu' «il faut maintenir la cadence des relations bilatérales dans le but d'approfondir nos relations commerciales et économiques», a-t-il martelé. Le message du président US porte en lui des signes très forts quant au renforcement de la coordination bilatérale entre les deux pays, surtout que l'Algérie vient d'être élue en sa qualité de membre non permanent au sein du Conseil du sécurité de l'ONU. Dans ce sens, le président Joe Biden a rappelé que «les Etats-Unis entendent oeuvrer de concert avec vous, dans le cadre du mandat de l'Algérie au Conseil de sécurité onusien à compter de l'année prochaine, au raffermissement des valeurs démocratiques communes, et à consolider la vision que nous partageons vis-à-vis du monde». La teneur du message coupe court à certaines idées négatives faisant état de la détérioration des relations algéro-américaines sur fond de crise et de conflit qui se déroule en Ukraine. Des laboratoires dont l'objectif visait la déstabilisation de l'Algérie et à provoquer une rupture diplomatique entre les Etats-Unis et l'Algérie en recourant à la manipulation médiatique et parfois institutionnelle comme c'est le cas pour l'affaire des membres du Congrès américain qui demandaient des sanctions contre l'Algérie pour l'achat d'armes russes. Cette affaire qui coïncidait avec le déclenchement du conflit russo-ukrainien, a été instrumentalisée de la manière la plus sournoise pour diaboliser l'Algérie qui s'est démarquée par sa position vis-à-vis de ce conflit en s'abstenant de voter à l'Assemblée générale de l'ONU. Le sénateur républicain Marco Rubio qui était à la tête du groupe des sénateurs qui ont mené cette campagne contre l'Algérie, a justifié sa démarche en rappelant le contenu de la loi sur la lutte contre les adversaires de l'Amérique par les sanctions (Caatsa), adoptée par le Congrès en août 2017. Cette démarche cherchait à faire surtout dans la surenchère contre l'Algérie qui manifestait clairement ses positions de principe sur la question palestinienne et la vague de normalisation avec l'entité sioniste de la part des pays «voisins». La question du Sahara occidental et la position intangible de l'Algérie est pour beaucoup dans ce «tohu-bohu» mené par des membres du Congrès américain qui demandaient des sanctions contre l'Algérie pour l'achat d'armes russes. Les USA ont toujours développé des relations de confiance avec l'Algérie, surtout que l'Algérie avait été par le passé un intermédiaire sûr qui a réussi à régler l'affaire des otages américains détenus par l'Iran en 1979. La médiation algérienne arrange énormément les Etats-Unis dans sa démarche quant à l'évolution de la situation en Ukraine et les possibilités d'un règlement négocié où l'Algérie pourrait jouer le rôle de médiateur sûr et crédible dans le dégel de la crise en Ukraine.