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Une ville à l'abandon
CONSTANTINE
Publié dans L'Expression le 02 - 09 - 2006

Ignorant toutes les lois constitutionnelles relatives à la protection de l'environnement, la ville du Vieux Rocher est devenue l'une des plus sales.
De part son aspect dégradant, Cirta est aussi un lieu devenu fief de la contrebande vu que les malfrats ont donné libre cours à leurs activités.
En effet, de Constantine, la ville âgée de 2500 ans, connue pour sa glorieuse histoire, son passé victorieux et son patrimoine incontestablement riche, il n'en reste désormais que l'image d'une ville étrangement abandonnée. Les facteurs ayant conduit la capitale de l'Est au chaos ne sont pas uniquement liés au terrorisme. Depuis des années, on assiste à l'absence de toute morale, la démission de ses responsables, le manque de civisme et surtout à l'insécurité. Par son passé, jamais Constantine n'avait vécu une telle médiocrité qu'on pourrait même dire «volontaire».
Jusqu'à la fin des années 80, elle jouissait encore du premier Prix de la propreté, elle fut même l'un des endroits fétiches des visiteurs et touristes, attirés par son site majestueux (Le Rocher), son architecture ancestrale et son extraordinaire beauté. Même Massinissa, fut charmé et séduit par la beauté mystérieuse. A présent, les Constantinois font face à une régression des ressources hydriques tant sur le plan qualificatif que quantitatif, l'augmentation du taux de pollution, l'accroissement des déchets, la déchéance du cadre de vie et la dégénérescence du patrimoine historique. C'est justement un état de fait qui met en exergue l'absence totale des élus. En somme, un état de fait qui encourage impérativement la naissance du banditisme. Ce bilan est dramatique. Cela porte, par voie de conséquence, des atteintes à la sécurité du citoyen. Quant à l'aspect sanitaire, plusieurs maladies contagieuses y sont recensées chaque année. La gale, la typhoïde et, les maladies respiratoires dues à la pollution
A ce propos, le président de la République avait lancé de vifs avertissements aux autorités locales lors de sa dernière visite effectuée les 16 et 17 avril derniers.
Les autres problèmes que rencontre Constantine, sont ceux liés au logement, chômage, pauvreté, des facteurs ayant engendré inévitablement la criminalité, selon les observateurs.
La mauvaise gestion des eaux et des sources naturelles, l'exode rural, sont autant de facteurs socio-économiques qui ont contribué à l'enlisement de la ville des Ponts. Cette kyrielle de problèmes, aussi épineux les uns que les autres, ne peut en aucun cas prendre fin du jour au lendemain. La mise en oeuvre d'une stratégie rigoureuse semble indispensable pour redonner à la ville sa véritable valeur. Il faut 10 ans au moins. D'après la revue de la Gendarmerie nationale ayant traité les problèmes socioéconomiques de la ville, les services comptent appliquer la loi 83-3 du 5 février 1983, afin d'améliorer le cadre de vie du citoyen et la protection de l'environnement.
Une mission qui sera menée par la police urbaine. Pour sa part, la gendarmerie apportera le soutien que lui confère d'ailleurs le décret 88-227 établi le 5 novembre 1988 ; elle aura à relever les infractions, et présenter les coupables devant la justice.
Dans le contexte de l'environnement toujours, les mêmes services ont recensé en moyenne une quarantaine d'arrestations à l'encontre d'individus ayant coupé des arbres pour la vente et sans autorisation.
Cependant, en l'absence de lois fermes et claires, les agresseurs de la nature, tels que les pilleurs de sable et la mafia du liège, continuent à sévir en toute impunité pour le compte des barons.


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