Au dixième jour d'une agression barbare menée sans relâche par l'aviation sioniste contre la population martyre de Ghaza, des initiatives diplomatiques sont tentées pour prévenir la catastrophe humanitaire contre laquelle les ONG onusiennes (UNRWA, OMS et d'autres) ne cessent de mettre en garde. Le président russe Vladimir Poutine a ainsi évoqué le contexte dramatique avec plusieurs dirigeants régionaux dont l'Autorité palestinienne ainsi qu'avec le chef du gouvernement d'ultra droite sioniste Benjamin Netanyahu, dans le but de mettre fin à la barbarie à laquelle est confrontée la population civile de Ghaza. Poutine a informé ses interlocuteurs sur «les mesures prises par la Russie pour promouvoir la normalisation de la situation, empêcher une nouvelle escalade de la violence et prévenir une catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza», selon le Kremlin qui n'a pas détaillé les mesures en question. Il en va de même pour les chefs de la diplomatie iranienne et turque qui ont, tous deux, multiplié les échanges avec le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Le MAE turc Hakan Fidan a abordé le sort des prisonniers du Hamas, à la demande pressante des alliés occidentaux de l'entité sioniste en vue d'obtenir des assurances sur une «prochaine libération». Le Hamas, a effectué un nombre indéterminé d'arrestations lors de l'offensive du 7 octobre en territoire israélien. Entre «200 à 250» otages selon le mouvement de résistance palestinien, ils seraient 199, selon l'armée sioniste dont les raids aériens sauvages ont entraîné la mort de 22 d'entre eux. Après l'intense campagne de frappes aériennes qui n'ont épargné ni les habitations, ni les écoles, ni les hôpitaux, ni les mosquées, elle menace de passer à une offensive terrestre qu'elle dit «préparer» depuis plusieurs jours déjà. La majorité des 2 750 victimes des bombardements barbares de l'armée sioniste sont des enfants et des femmes, même si la couverture médiatique occidentale des atrocités commises par l'aviation sioniste les cache et affiche ouvertement un parti pris dégradant. «Il reste 24 heures d'eau, d'électricité et de carburant» à Ghaza et la catastrophe humanitaire contre laquelle l'ONU alerte désespérément est déjà observée, avec le blocus sioniste terrestre, aérien et maritime depuis plus de 15 ans et un «siège complet» depuis le 9 octobre, interdisant tout approvisionnement de l'enclave par le passage de Rafa, à la frontière avec l'Egypte. «Les civils n'ont pas à souffrir des atrocités...du Hamas», a commenté le secrétaire d'EEtat américain Blinken, de retour en Israël après une tournée dans certains pays arabes de la région...