Soixante-cinq Palestiniens ont été arrêtés par les forces sionistes en Cisjordanie occupée entre samedi soir et dimanche matin, portant le nombre total des arrestations à 1.130 depuis le début de l'agression sioniste, le 7 octobre, indiquent des organisations en charge du dossier des prisonniers. Dans une déclaration conjointe, l'Autorité des prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré : «Les forces d'occupation ont arrêté au moins 65 Palestiniens en Cisjordanie samedi soir et à l'aube dimanche, y compris d'anciens prisonniers, dans le cadre de l'agression globale contre notre peuple». Selon le communiqué, «la plupart des arrestations ont été concentrées dans les gouvernorats de Ramallah, El Khalil et El Qods, tandis que le reste des arrestations a été réparti dans les gouvernorats de Jénine, Tulkarem, Naplouse, Tubas et Salfit».»Cela porte le nombre d'arrestations depuis le 7 octobre à plus de 1.130 «, selon le communiqué. De même, un photographe de presse palestinien est tombé en martyr hier, dans une frappe aérienne de l'armée sioniste sur la ville de Ghaza, portant à 18 le nombre de journalistes tombés en martyrs depuis le 7 octobre, selon le Syndicat des journalistes.»Le journaliste-photographe Rushdi al-Sarraj est tombé en martyr dans un bombardement sioniste, portant à 18 le nombre de professionnels des médias tombés en martyrs depuis le début de l'agression sioniste, a indiqué le Syndicat des journalistes palestiniens dans un communiqué. L'épouse du journaliste, Shorouk Al-Aila a déclaré: «Mon mari, Rushdi Al-Sarraj, est tombé en martyr dans un bombardement sur le quartier de Tal Al-Hawa dans la ville de Ghaza». Al-Sarraj travaille comme directeur de la société médiatique (privée) «Ain Media». Par ailleurs, dans un contexte de forte mobilisation aux côtés de la résistance palestinienne partout à travers le monde, y compris aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, plusieurs milliers de personnes ont manifesté hier à Sarajevo, capitale de la Bosnie, leur soutien aux habitants de la bande de Ghaza où l'armée sioniste poursuit ses exactions, au mépris des protestations de la communauté internationale. Agitant des drapeaux palestiniens, bosniens ou encore turcs, ainsi que des pancartes dénonçant les bombardements sionistes ou réclamant la «libération de la Palestine», les manifestants se sont rassemblés sur le parvis de l'hôtel de ville. Plusieurs orateurs sont montés sur scène, «sans évoquer les victimes israéliennes de l'attaque du Hamas, ont constaté les journalistes des agences occidentales».»Nous savons comment c'est quand on n'a pas d'eau, de nourriture, nous savons comment c'est quand les enfants sont tués», a lancé à la foule la maire de ville, Benjamina Karic, larmes aux yeux. Mme Karic, qui a répondu à l'appel de la communauté palestinienne en Bosnie à ce «rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien», a remercié ses concitoyens d'avoir «élevé la voix pour la justice et pour la vérité».»Sarajevo, ville qui a subi le plus long siège dans l'histoire moderne, a le droit d'être aujourd'hui fermement aux côtés de Ghaza (...) Sarajevo est pour la paix, Sarajevo est contre la tuerie de toute victime innocente dans ce monde», a ajouté Benjamina Karic, longuement applaudie. Pendant la guerre intercommunautaire des années 1990, Sarajevo a subi un siège de 44 mois. Privés d'eau, d'électricité, de gaz et coupés du monde, ses habitants ont été bombardés quasiment en permanence par les forces serbes de Bosnie. Plus de 11.500 personnes y ont été tués, dont plusieurs centaines d'enfants.