Jamais, depuis l'installation d'Abderrachid Tabi, au poste de ministre de la Justice, garde des Sceaux, en 2021, les magistrats ne se sont sentis «protégés», comme durant cette période. Malchanceux, le ministre Tabi, avait pris ses fonctions en pleine épidémie de «Covid-19». Ce fut le déboussolement total, voire l'éparpillement des forces en présence. Le cabinet du ministre sentait l'effritement. Heureusement, un salvateur sursaut du 1er responsable du ministère de souveraineté, fit qu'il entreprit le choix de la personne qu'il fallait, pour remettre la machine en branle. Il y avait là, pêle-mêle, des Med Tayeb Lazizi, Sihem Béchiri, Abdelaziz-Halim Boudhraâ, Douniazed Guelati-Rouaïnia, Nadia Amirouche, Karima Megari-Bouchama, Ghania Keddache, Akila Bouacha, et plus près de nous, Farida Slimani, Nassima Oudaïnia, Mériem Derrar, Karima Mégari-Bouchama, Dalila Issolah, Yamina Djaàfar, Yasmina Benzadi, Samira Kirat-Aroui, et autre Saloua Makhloufi. Depuis le premier jour, il a déclaré son intention de ne pas jouer au policier, «car, soulignera-t-il au cours d'une visite de travail, nous avons affaire à des femmes et des hommes chargés, notamment et surtout, d'appliquer les lois de la République. Et pour ne pas changer, ce grand monsieur de la justice, et de l'administration, veut avoir sous ses yeux tous les éléments du dossier, pour entreprendre, dans la marche, dans la recherche de la sérénité, l'action à mener pour redresser une fâcheuse situation, née généralement, dans la routine, cette «fille» des échos des sirènes.