Axe centrale de la nouvelle politique économique, la promotion et le renforcement de l'attractivité de la destination « Algérie » pour l'investissement, les investissements étrangers ont connu cette dernière année une réelle dynamique. Portée par la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, la libération du foncier, et l'assainissement de l'administration à travers les actions de numérisation, le volet des IDE entre dans une phase d'accélération, c'est ce que relève le DG de l'Aapi, Rekkache qui précise, lors du 1er anniversaire de l'entrée en activité de l'agence, que « l'agence a enregistré 81 projets d'investissement direct étranger (IDE) d'une valeur totale dépassant les 849 mds de DA (environ 5,5 milliards USD), devant créer environ 9 700 emplois. Ces investissements directs étrangers (IDE) sont répartis sur 21 nationalités, avec la Turquie en tête (26 projets), suivie par la Chine (13 projets), outre plus de 70 autres entreprises étrangères ayant exprimé l'intention d'investir en Algérie ». Des résultats qui reflètent l'importance des changements profonds opérés en un laps de temps très court en matière de gestion de vision économique. Un virage qui se précise en faveur d'un ancrage nouveau de l'économie nationale sur l'échiquier économique régional et international. Il faut dire que ces avancées ont été possibles grâce un travail de fond, qui s'est articulé autour de l'exploitation des bilans et des états des lieux pour définir les traitements et les solutions les plus efficaces pour relancer les secteurs stratégiques. Une approche qui vise à mettre en évidence les capacités de ces derniers à relever le défi économique et concrétiser la transition économique. Les premiers résultats s'inscrivent dans une configuration où, selon l'Aapi, les secteurs qui attirent le plus d'investissements en général sont « le secteur industriel en tête avec 2 060 projets, soit 50% du total des projets enregistrés au niveau de l'agence, d'une valeur dépassant 1517 mds de DA, à même de créer plus de 62 000 emplois. Le secteur des Btph occupe la 2e place avec 648 projets suivi des secteurs des transports (619 projets), de l'agriculture (286 projets), des services (232 projets), du tourisme (146) et de la santé (133 projets) ». Autant dire que les actions de réformes ont abouti à une amorce prometteuse qui tend à se confirmer à travers un rythme soutenu des réalisations et un volume de partenariats qui confirme l'amélioration du climat des affaires. C'est précisément à ce niveau qu'apparaît l'importance des opportunités à saisir dans le cadre de la concrétisation des programmes de développement en cours. À ce titre, les IDE représentent un poste d'avancement synonyme d'indicateur économique fiable, susceptible de contribuer à l'établissement de prévisions et de projections réelles. Cela étant, il va sans dire que ces avancées nécessitent d'être valorisées à travers le renforcement des actions de réformes et la mise en place de nouveaux mécanismes de fonctionnement. À ce titre, Rekkache a expliqué que « les opérations d'enregistrement des nouveaux investissements durant la première année de l'Agence sont appelées à doubler après la promulgation de la loi définissant les conditions et les modalités d'octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l'Etat et destiné à la réalisation de projets d'investissement, étant donné que le foncier est un facteur important dans l'investissement».