L'armée sioniste a prétendu jeudi avoir utilisé pour la première fois son système antimissile Arrow 3 pour intercepter un projectile tiré «depuis la région de la mer Rouge», les rebelles Houthis au Yémen affirmant pour leur part avoir lancé des missiles balistiques contre l'occupation sioniste en Palestine. Un drone d'origine inconnue s'est par ailleurs abattu jeudi sur une école dans la station balnéaire d'Eilat sur la mer Rouge, dans le sud de l'entité sioniste qui comme à son habitude cache les conséquences ou nie leur gravité. C'est la première fois que le système Arrow 3, développé et produit conjointement par l'entité sioniste et les Etats-Unis et déployé en 2017, tente d'intercepter une cible dans des conditions opérationnelles. L'armée sioniste qui fait face à de nombreux tirs de missiles depuis la frontière libanaise et en provenance du Sud Yémen, utilise également des batteries anti-aériennes Patriot sans parvenir à empêcher «l'entrée au-dessus du territoire israélien». Au Yémen, les rebelles Houthis ont de leur côté affirmé avoir lancé jeudi «une salve de missiles balistiques visant diverses cibles sensibles» dans la région d'Eilat, selon le porte-parole de leurs forces armées, Yahya Sari.» L'opération a atteint ses objectifs avec succès, provoquant des dommages directs aux cibles désignées malgré le mutisme de l'ennemi», a-t-il ajouté. Ces dernières semaines, le groupe yéménite proche de l'Iran a affirmé avoir lancé plusieurs attaques de drone contre l'entité sioniste, en réponse aux bombardements barbares de l'aviation sioniste contre la population de la bande de Ghaza. Un drone s'est abattu jeudi «sur un bâtiment civil dans la ville d'Eilat». «L'identité du drone et les circonstances de l'incident sont en cours d'examen», a écrit sur X (ex-Twitter) l'armée sioniste qui «reconnaît» que le bâtiment d'une école, où se trouvaient des «personnes» au moment de l'explosion, a subi des dégâts. Les secours ont pris en charge «sept personnes en état de choc», a-t-elle ajouté. La ville balnéaire accueille actuellement des dizaines de milliers de personnes évacuées du nord de l'entité sioniste et de la région frontalière avec la bande de Ghaza, où des combats font rage entre l'armée barbare sioniste et les fedayine palestiniens. L'agression barbare que l'armée sioniste mène depuis plus d'un mois contre la population civile palestinienne à Ghaza, tuant des milliers d'enfants, de femmes et de vieillards et bombardements sans cesse les hôpitaux, les écoles onusiennes, les mosquées, les églises et ce qui reste des habitations massivement détruites fait craindre un embrasement régional alors que le bilan des crimes de guerre et contre l'humanité s'élève à plus de 10.800 personnes, dont 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé à Ghaza. Le Hezbollah libanais a révélé hier, quant à lui, que sept de ses combattants avaient été tués par des frappes sionistes, sans préciser où ni quand, alors que les tensions à la frontière se sont aggravées depuis le début de la guerre le 7 octobre, entre l'entité sioniste et le Hamas palestinien. Le mouvement islamiste libanais a décliné l'identité des sept combattants dans un communiqué indiquant qu'ils étaient des «martyrs sur la route de Jérusalem», expression utilisée par le Hezbollah pour ses membres tués, au total 68 depuis le début des affrontements à la frontière il y a plus d'un mois. La zone frontalière entre les deux pays est le théâtre d'échanges de tirs quotidiens, notamment entre le Hezbollah et l'entité sioniste depuis plus d'un mois. Six soldats et deux civils sionistes ont été tués par les tirs des combattants du Hezbollah depuis le 7 mars, selon les chiffres toujours tronquées de l'armée sioniste.