«On ne mange plus sain, car des bouchers ont mis de côté la noblesse du métier qu'ils exercent, en commercialisant des produits hautement toxiques, à telle enseigne que les policiers sont sur le-qui-vive permanent, doublant les sorties et les opérations de contrôle, celles-ci étant très souvent concluantes. La dernière en date remonte à cette fin de semaine. Elle a été enclenchée par les policiers de la Brigade de l'urbanisme et de la protection de l'environnement de la sûreté de daïra d'Es Sénia. Elle a été sanctionnée par la saisie de près de 400 kg de viande blanche totalement avariée, donc impropre à la consommation. Cette action est le fruit de l'exploitation des renseignements faisant état d'une boucherie proposant de la viande blanche dans des conditions ne répondant aucunement aux normes requises par la réglementation. Appuyés par les services vétérinaires, les services de police ont étés saisis par l'état des lieux qu'ils ont constatés, ladite boucherie n'est en fait qu'un entrepôt transformé, dénué de conditions minima, outre celles concernant l'hygiène, de la chaîne de froid. Les services en question ont sur le champ, pris les dispositions qui s'imposent, tout en saisissant la chair dont il s'agit, pour la mettre à la disposition du parc zoologique d'Oran. Le fait prend d'autant plus des proportions démesurées que les saisies sont toutes aussi nombreuses. La dernière remonte à la fin de la semaine dernière. Lancée par les éléments de la brigade en charge de la protection de l'environnement de la Gendarmerie nationale, elle a été couronnée par la découverte de deux abattoirs clandestins et la saisie de cinq quintaux de viande impropre à la consommation, étant donné qu'elle provient de l'abattage illégal, en plus de la saisie des instruments utilisés dans l'abattage, et l'interpellation des «détenteurs» desdits lieux d'abattage. Les prévenus ont été présentés devant le parquet de Gdyel.