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L'ex-FIS redresse la tête
APRÈS 14 ANNEES D'HIBERNATION
Publié dans L'Expression le 19 - 09 - 2006

Rabah Kebir a confirmé qu'un projet politique est actuellement en gestation.
Après qu'on eut évoqué des divergences entre les partis de l'Alliance au sujet de l'amnistie générale et les blocages de la mise en oeuvre de la Charte pour la paix, dont seraient à l'origine certaines juridictions, voilà que l'on assiste subitement, au retour au pays de trois activistes de l'ex-FIS.
Ces derniers, qui avaient, rappelons-le, annulé leur voyage, estimant que les conditions ne s'y prêtaient pas, ont enfin décidé d'enfourcher leurs montures. Au moment où le volet social de la réconciliation nationale est pris en charge par l'indemnisation des familles victimes du terrorisme et autres ayants droit, voilà que ressurgit la sempiternelle problématique du «retour de l'ex-FIS». D'ailleurs, au mois d'août 2005, soit six mois après la mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, l'ex-chef de l'Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag, avait affirmé que l'application de ce «plan de paix est loin d'être concrétisé sur le terrain». Il avait revendiqué un texte qui consacre une amnistie générale qui permettrait un pardon sans condition, mais surtout un retour de l'ex-FIS sur la scène politique. Un dossier tranché par la loi, mais que les anciens cadres du parti dissous, comptent relancer, sous forme de projet d'une nouvelle formation politique.
C'est ce qui ressort, en effet, des dernières déclarations de l'ancien chef de l'AIS, Madani Mezrag, qui, dans une déclaration à Asharq Al Awsat, en marge du retour de Rabah Kebir, a confirmé qu'un projet politique est actuellement en gestation, dénotent les intentions de créer un parti, qui, selon des sources sûres, ne reconduirait pas le projet d'instauration d'un Etat islamique. Par ailleurs, à l'occasion de son point de presse, Mezrag avait même refusé tous les délais fixés aux terroristes toujours en activité.Une clause de la Charte qui, une année après ces déclarations, soit à l'expiration du délai fixé par la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, n'a pas été respectée.
Les responsables arguent du fait que les portes sont ouvertes aux terroristes désirant se rendre et que l'Etat ne vas pas refuser les redditions. Comme il avait également déclaré que «la Charte n'est qu'une partie du processus de réconciliation qui a démarré par une trêve» et qui devra, impérativement, aboutir, selon lui, à «une amnistie générale et le recouvrement par les frères de tous leurs droits civiques et politiques».
Ainsi, six mois plus tard, Madani Mezrag critique la Charte qui, à l'en croire, a complètement négligé le volet politique de la crise. C'est ainsi qu'il conditionne la réussite de la Charte par une amnistie et un nouvel agrément au profit de l'ex-FIS. A l'époque de la trêve, l'Etat s'est-il engagé en faveur du retour de l'ex-FIS sur la scène politique? En tout cas, l'ex-chef de l'AIS évoque, à chaque fois, l'accord signé avec l'armée en 1997. Lequel accord stipule une trêve et un cessez-le-feu conditionnés par l'amnistie de tous les éléments de l'ex-FIS sans fixer de délai. Serait-ce donc tous ces éléments qui auraient motivé le retour de Rabah Kebir et consorts? Qu'est-ce qui a donc changé dans leur appréciation de la situation? Ont-il reçu des garanties de la part des autorités et de quelle nature sont-elles? Tant de questions qui trouveront, sans doute, leurs réponses dans les tout prochains jours.


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