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Ce qu'il faut attendre de la guerre en Ukraine en 2024
Le conflit dure depuis presque deux ans
Publié dans L'Expression le 23 - 12 - 2023

Les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, ont tenu récemment leurs grandes conférences de presse annuelles respectives, faisant le bilan d'une année difficile et fixant leurs priorités pour 2024.Voici ce que l'on peut attendre l'année prochaine de cette guerre qui dure depuis bientôt deux ans, selon les deux dirigeants:
Une contre-offensive avortée
M. Zelensky est revenu sur l'échec de la contre-offensive estivale: manque de munitions et absence de supériorité aérienne. Des carences qui demeurent alors que la guerre recommence avec une reprise d'initiative russe. «Nous avons besoin de soutien, car nous n'avons tout simplement pas de munitions», a constaté le président ukrainien, tout en refusant d'en dire plus sur les plans pour 2024 de son armée, passée à la défensive. Vladimir Poutine s'est lui félicité que ses troupes «améliorent leurs positions quasiment tout au long de la ligne de contact». S'il a admis l'existence d'une tête de pont ukrainienne sur la rive Sud du Dniepr, il a assuré que les troupes de Kiev s'y faisaient «exterminer» sous le feu de l'artillerie russe.
Fatigue de l'Occident
Poutine, dont la réélection en mars est acquise, mise aussi sur l'effritement de l'aide occidentale à l'Ukraine, objet de querelles politiques en Europe et aux Etats-Unis. Pour lui, ce soutien «risque de prendre fin» et «il semble qu'il prenne fin petit à petit». Zelensky s'est pour sa part dit convaincu que l'aide continuera à parvenir et que les Etats-Unis «ne trahiront pas» son pays. Il a toutefois dit craindre un changement de politique à Washington si Donald Trump revenait au pouvoir.»Si la politique du prochain président, quel qu'il soit, est différente à l'égard de l'Ukraine, plus froide, ou plus économique, alors je pense que ces signaux auront un impact très fort sur le cours de la guerre», a-t-il prévenu.
Manque d'hommes
Alors que le manque de soldats se fait plus criant sur le front, Volodymyr Zelensky a évoqué un plan de l'armée qui propose de mobiliser «450.000 à 500.000 personnes supplémentaires» en 2024, sans pour autant se prononcer dessus. Pour pallier le manque de munitions, il a dit vouloir produire «un million de drones l'année prochaine».
Vladimir Poutine a lui estimé que toute nouvelle mobilisation après celle, impopulaire, de septembre 2022, n'était «pas nécessaire». Selon lui, la Russie est parvenue à recruter volontairement 486.000 hommes pour l'armée en 2023, un effort qui devrait se poursuivre. Il a aussi promis de continuer à renforcer les capacités militaires de l'armée, alors que la Russie a tourné son économie vers l'effort de guerre et est soupçonnée d'avoir reçu de grandes quantités de munitions de la Corée du Nord.
Pas de négociations
Poutine a martelé que la paix ne sera possible que lorsque les objectifs de Moscou auront été atteints, à savoir «la dénazification de l'Ukraine, sa démilitarisation et son statut de neutralité». Pour lui, Moscou et Kiev s'étaient «mis d'accord» sur ces critères lors de premières négociations à Istanbul au tout début du conflit, des pourparlers qui avaient ensuite été abandonnés.»Il existe d'autres possibilités, soit de parvenir à un accord, soit de résoudre le problème par la force. C'est ce que nous nous efforcerons de faire», a-t-il lancé.
Volodymyr Zelensky a lui répété son objectif de reprendre le contrôle de tous les territoires occupés par la Russie, y compris la Crimée annexée en 2014. «La stratégie ne peut pas être modifiée», a-t-il averti. Il a aussi exclu toute négociation avec Moscou. «Aujourd'hui, ce n'est pas pertinent. Je ne vois pas de demande en ce sens de la part de la Russie. Je ne la vois pas dans ses actions. Dans la rhétorique, je ne vois que de l'insolence», a-t-il dit.
Quelle issue?
Intransigeant, Vladimir Poutine a promis aux Russes que «la victoire sera la nôtre». Pour lui, la Russie a accumulé assez de «marge de sécurité» pour «aller de l'avant». La société russe est «fortement consolidée» et l'économie a «une réserve de force et de stabilité». Volodymyr Zelensky a, lui, appelé les Ukrainiens à ne pas perdre leur «résilience». Il a également souligné ne pas savoir si la guerre se terminerait en 2024: «Je pense que personne ne connaît la réponse».


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