«10 kilogrammes sont le poids de la tumeur de 60 centimètres extirpée du ventre d'une femme de 50 ans, par les praticiens du service la chirurgie générale de l'Etablissement hospitalo-universitaire 1er Novembre 1954 d'Oran. Cette intervention a été opérée, en fin de semaine, sur ladite femme souffrant, depuis deux ans, de ce problème de santé l'ayant «attaquée» au niveau de l'ovaire gauche», affirmé la directrice de la communication de l'EHU d'Oran, Hayet Missoum. Pour sa part, le chef de service de chirurgie générale, le professeur Noureddine Chadli a affirmé «avoir fait face à un cas rare d'une femme supportant le poids et les malaises qui ont commencé pratiquement depuis 2 ans avant que la patiente ne souffre de plusieurs autres complications lorsque la tumeur a commencé à prendre du poids en enflant au fil des jours». «L'intervention, qui a duré une heure, n'a pas été une simple formalité, compte tenu du volume de la tumeur qui a certaines complications, en procédant à son ablation grâce à la compétence des praticiens mobilisés pour apporter les soins nécessaires à la femme malade et réussir cette intervention exceptionnelle», a fait savoir la directrice de la communication du même hôpital. L'EHU 1er Novembre a, par ailleurs, en collaboration avec la Faculté de médecine d'Oran, organisé jeudi, la première édition internationale, et la seconde au niveau national, sur le cancer et la chimiothérapie. Dans son intervention, la cheffe de service du laboratoire de chimie organique, le professeur Ouslim Saâdi Soulaf, a affirmé que «la rencontre d'Oran rassemble l'ensemble des médecins, toutes spécialités confondues pour débattre des questions liées à toutes formes de cancers comme de l'appareil génital de la femme et de l'homme, du système gastrique, du cancer de l'appareil respiratoire, et autres prenant des allures fulgurantes, comme la leucémie. La même responsable a fait savoir que «le laboratoire de l'EHU d'Oran effectué entre 500 et 600 tests et analyses sanguins dont 100 prélèvements sont consacrés au cancer et au dépistage de cette maladie», faisant état des nouvelles techniques utilisées dans le dépistage précoce du cancer en vue de son traitement, tout aussi précoce». La première séance de cette rencontre, qui a été consacrée au cancer du système gastrique, a tourné autour de la présentation, l'identification et la localisation du cancer au niveau de l'estomac et l'élément aggravant cette maladie, en plus de la présentation des démarches à entreprendre dans les différents soins à prodiguer aux malades. Il en est pratiquement de même pour la deuxième séance qui a été marquée par la présentation de l'oeuvre du service urologie, guidé par le chef de ce service, le professeur Yousfi. Ce service a acquis une notoriété importante en réagissant à la hauteur de la maladie urologique, en proposant des soins liés au traitement des cancers urologiques grâce à des techniques modernes et des moyens tout aussi modernes. La troisième séance a tourné autour des soins à apporter, à l'aide de la chimiothérapie.