Baccalauréat 2025 : plan spécial pour la sécurisation de l'examen    Le président de la République accorde un intérêt particulier aux radios locales et à leur développement    L'armée iranienne infligera "une punition sévère et exemplaire" à l'entité sioniste    Plus d'un demi-million de cartes "Chifa" actualisées au niveau des officines conventionnées avec les organismes de sécurité sociale    Secousse tellurique de 3,3 degrés dans la wilaya de Sétif    Lancement lundi prochain de projets de recherche algériens retenus dans le cadre de l'initiative des alliances arabes pour la recherche scientifique et l'innovation    Soirée artistique à Alger en hommage à l'artiste martyr Ali Maachi    L'entité sioniste lance une attaque préventive contre l'Iran, une forte explosion entendue à Téhéran    Iran: au moins 50 personnes blessées dans l'attaque sioniste    Début de la campagne moisson-battage dans les wilayas du nord, indicateurs annonciateurs d'une récolte abondante    Ligue 1 Mobilis (28e journée): les résultats complets et classement    Mouvement partiel dans le corps des directeurs de la Protection civile    Les performances de la troupe "Arokass" de Djanet, parmi les principales attractions de l'Exposition universelle d'Osaka    Mme Hamlaoui reçoit le DG de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie    Pétrole et gaz : rebond des prix, portés par des facteurs géopolitiques, économiques et climatiques    Fédération algérienne des sports aquatiques : ouverture des candidatures pour les postes techniques    Nâama: inhumation du Moudjahid Daifallah Mohamed    Tourisme: l'importance de l'adoption de la modernisation et de la numérisation dans la gestion soulignée    Voile/Equipe nationale (Laser) : huit athlètes en stage de préparation à Alger Plage    La victoire était à la portée des Fennecs !    Cherki entre dans une nouvelle dimension à Manchester City    Comment la diplomatie peut-elle être une solution à l'immigration clandestine ?    La Protection civile lance un appel urgent à la vigilance    «Ce que nous voyons à Ghaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps»    Les dockers du port de Marseille refusent de les embarquer !    L'AFC veut investir en Algérie    Mascara rend un hommage vibrant au martyr Ali Maâchi    Une nouvelle ère de rigueur pour l'investissement    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    Les conséquences pour le monde    29 millions de personnes vivent l'instabilité    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Témoin des atrocités coloniales dans les zones rurales    Unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale    La baguette normale devient un luxe    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



20 candidats retenus, Sonko et Wade écartés
Présidentielle au Sénégal
Publié dans L'Expression le 22 - 01 - 2024


Le Conseil constitutionnel sénégalais a publié samedi une liste définitive de 20 candidats à la présidentielle du 25 février sur laquelle ne figurent pas deux opposants notables: Ousmane Sonko, actuellement emprisonné, et Karim Wade, fils et ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade. La liste comprend le candidat du pouvoir, le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne, et Bassirou Diomaye Diakhar Faye, présenté comme le candidat de substitution de M. Sonko. M. Faye, 43 ans, membre du parti dissous de M. Sonko, est lui aussi détenu, mais il n'a pas encore été jugé. Il est en prison depuis avril 2023 pour «outrage à magistrat» et «diffamation à l'encontre d'un corps constitué» après un message publié sur Facebook. Ousmane Sonko, personnage central d'un bras de fer de plus de deux ans avec l'Etat qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurt riers, n'est pas sur la liste, comme cela était attendu. Populaire parmi les jeunes, il était donné parmi les favoris de la présidentielle. Le Conseil a, après un dernier recours de M. Sonko, écarté sa candidature en raison d'une condamnation définitive pour diffamation à six mois de prison avec sursis le 4 janvier qui le rend «inéligible pour cinq ans», une affaire l'ayant opposé à un ministre. Dans deux autres dossiers, M. Sonko a été déclaré coupable en juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme, puis écroué fin juillet sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'Etat, une affaire pendante. M. Sonko a dénoncé un complot pour l'empêcher de participer à la présidentielle de 2024, ce que le pouvoir dément. La liste définitive inclut deux femmes, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et l'entrepreneure Anta Babacar Ngom. C'est la première fois que le Sénégal organise une présidentielle avec autant de candidats, a affirmé samedi le constitutionnaliste Babacar Guèye. Cinq candidats avaient été retenus lors de la présidentielle de 2019, remportée par le président Macky Sall. L'opposant Karim Wade, fils et ministre de l'ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012), a vu sa candidature jugée «irrecevable» en raison de sa double nationalité française et sénégalaise, selon le Conseil. Tout candidat à la présidence «doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques», dit la Constitution.Karim Wade, 55 ans, né en France d'un père sénégalais et d'une mère d'origine française, a produit une déclaration sur l'honneur datée du 21 décembre selon laquelle il a exclusivement la nationalité sénégalaise, a indiqué le Conseil. Or, le document de preuve qu'il a présenté est un décret daté du 16 janvier publié le lendemain au Journal officiel de la République française. La juridiction estime que les effets du décret consacrant la renonciation par M. Wade à sa nationalité française «ne sont pas rétroactifs» et que sa déclaration sur l'honneur a été «inexacte» au moment de son dépôt. L'ancien ministre Thierno Alassane Sall, lui-même candidat, avait déposé lundi un recours contre la candidature de M. Wade, la jugeant anticonstitutionnelle. Karim Wade a dénoncé dimanche sur X «une décision scandaleuse» et «un nouveau complot judiciaire», annonçant une saisine des juridictions internationales. Il avait été empêché de concourir à la présidentielle de 2019 du fait de sa condamnation en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il avait été gracié en 2016 par le président Sall, et vit depuis en exil à l'étranger. L'Assemblée nationale avait voté en août une loi lui rendant son éligibilité. A moins d'un mois et demi de l'échéance, l'incertitude est totale quant à l'issue de l'élection à deux tours. Le Sénégal organise pour la première fois une élection présidentielle sans la participation du président sortant. Macky Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019, a déclaré en juillet qu'il ne se représenterait pas en février 2024. Il a alors choisi le Premier ministre Amadou Bâ pour lui succéder.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.