Un message qui intervient dans le sillage du début du mandat de l'Algérie en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Et dans la foulée des massacres commis par l'entité sioniste contre les Palestiniens de Ghaza. Des atrocités, des crimes contre l'humanité contre lesquels s'est élevée l'Algérie et dénoncés sans ambages par le secrétaire général de l'ONU qui n'a eu cesse d'appeler à un arrêt immédiat de ce génocide. Sans y faire explicitement référence, le SG de l'ONU a chargé, hier, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, à l'occasion d'une rencontre qui les a réunis en marge du lancement des travaux du 3e Sommet du Sud du G77+Chine, à Kampala (Ouganda), de transmettre ses salutations et sa grande considération au président de la République, rappelant les entretiens approfondis qu'il avait eus avec le président de la République, notamment lors du Sommet arabe, tenu début novembre 2022 à Alger. Le secrétaire général des Nations unies avait affirmé que sa participation au 31e Sommet arabe se voulait une expression de sa «solidarité» et de sa «gratitude» à l'Algérie et à son peuple, qualifiant la Ligue arabe de «partenaire très important» de l'ONU dans la réalisation de la sécurité, de la paix et du développement dans le monde. «Ma présence ici me donne l'occasion d'exprimer ma gratitude et ma solidarité avec l'Algérie et son peuple», avait déclaré Antonio Guterres, saluant «le rôle essentiel de l'Algérie dans le soutien des mouvements de libération en Afrique». Une reconnaissance du rôle de l'Algérie en faveur de la paix dans le monde et son engagement en faveur des causes justes que le patron de l'ONU a souvent souligné. Il faut rappeler en effet que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait exprimé le 29 mars 2023 son admiration pour la vision globale du président de la République, pour les affaires du monde, saluant l'engagement constant de Abdelmadjid Tebboune et son rôle dans la promotion de la paix et de la stabilité régionale et internationale. Hasard de l'histoire, ce fut encore Nadir Larbaoui avec lequel il s'est entretenu au terme de sa mission en tant que représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies qu'il avait chargé de transmettre ses chaleureuses salutations au président de la République, tout en exprimant son admiration pour sa vision globale des affaires du monde. Antonio Guterres avait, par ailleurs, tenu à saluer l'engagement constant du président Tebboune et son rôle dans la promotion de la paix et de la stabilité régionale et internationale. Quelques mois auparavant, la célébration du 60e anniversaire de l'Indépendance nationale a encore donné l'opportunité au SG de l'ONU d'adresser un message particulièrement remarquable, qui a mis à l'honneur la diplomatie algérienne. Antonio Guterres avait tenu à souligner «le rôle important et actif que l'Algérie a joué et continue de jouer au sein des Nations unies, notamment en assurant le leadership sur un nombre d'actions déployées par les Nations unies pour la prévention et le règlement des conflits internationaux», indiquait la missive destinée à Abdelmadjid Tebboune. Il faut souligner que la diplomatie algérienne fera une entrée tonitruante dans le concert des nations, après l'accès du pays à son indépendance. Le 8 octobre 1962 l'emblème national fut hissé au siège des Nations unies à New York. L'Algérie a été, depuis, de tous les combats pour la paix, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Elle a fait de la non-ingérence et de la solution politique des conflits, des principes. Restant droite dans ses bottes, elle n'en déviera plus. Une position qu'Antonio Guterres saluera à maintes reprises.