L'Algérie a gagné les galons qui font d'elle une terre d'investissement. Un statut qu'elle devait absolument se forger, une condition sine qua none lorsque l'on ambitionne d'intégrer le cercle de nation émergente. Le terrain ayant été déblayé par la remarquable tournée du président de la République qui l'a mené de Russie en Turquie en passant par le Qatar et la Chine est à ce propos édifiante. À chacune de ses escales, Abdelmadjid Tebboune mettra en exergue les exceptionnelles opportunités d'investissements qu'offre le pays. Les projets ne manquent pas. Ceux véhiculés par les secteurs des énergies renouvelables, de l'hydrogène vert notamment, des mines, des phosphates...sont d'envergure internationale. Les partenaires, de pointure mondiale, qui y sont associés et ceux potentiels qui y ont manifesté un intérêt certain en sont témoins. Ça frétille incontestablement. Il n'y a rien à redire. L'Algérie présente des opportunités avérées exceptionnelles en matière d'investissements. Le chef de l'Etat y a mis l'accent. «L'Algérie dispose aujourd'hui de plusieurs atouts et avantages qui font d'elle une destination d'investissement prometteuse dans des domaines vitaux, tels que l'agriculture, l'énergie, l'agroalimentaire et l'industrie pharmaceutique, le tourisme, les transports, les services, les énergies renouvelables...et ce grâce aux décisions et mesures que nous avons initiées pour libérer l'initiative et ouvrir la voie à la concurrence», avait souligné, le 19 juillet 2023, Abdelmadjid Tebboune dans son message au Forum d'affaires algéro-chinois, lu en son nom par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf. Il s'agit aujourd'hui de conforter ce statut «destination prometteuse d'investissement» derrière lequel elle a longtemps couru, depuis son indépendance. Le préserver, le rendre plus attractif. Dans la foulée de cette déclaration du premier magistrat du pays, l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi) annoncera, au mois d'août 2023, le lancement de la «Bourse de partenariat» via sa plate-forme numérique. Que devient ce mécanisme qui a pour objectif de faciliter les contacts entre les investisseurs nationaux et étrangers et leur permettre de réaliser des projets conjoints? Ce projet a été évoqué, le 8 janvier 2024, par le Directeur général de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement, Omar Rekkache lors d'une journée parlementaire, organisée par la commission des affaires économiques, du développement, de l'industrie, du commerce et de la planification de l'Assemblée populaire nationale. Sans plus de détails. Il faut rappeler que la date du lancement de ce service devait être fixée après la promulgation de la loi fixant les conditions et modalités d'octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l'Etat et destiné à la réalisation de projets d'investissement. Outre le lancement de la «Bourse de partenariat», un service permettant de consulter les offres de foncier économique et de soumettre des demandes via la plate-forme de l'Agence sera également ouvert, après la promulgation de la loi sur le foncier économique, avait affirmé, il y a près de six mois, le premier responsable de l'Agence algérienne de promotion de l'investissement. Il faut rappeler que la loi fixant les conditions et modalités d'octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l'Etat et destiné à la réalisation de projets d'investissement, a été définitivement adoptée par le Sénat le 15 novembre 2023. Elle a été publiée dans le Journal officiel n°73 après avoir été signée le 15 novembre2023 par le président de la République. Le projet de «Bourse de partenariat» a, en principe, les coudées franches...