L'attaque de la JSK toujours en panne Les Canaris ont été tenus en échec sur leur terrain avant-hier par l'USM Khenchela qui a même failli avoir l'avantage à deux reprises. Entrés sur le terrain avant un plan de jeu brouillon, les camarades de Boualia n'ont pas pu mettre en place une stratégie tactique à même de marquer des buts. Il est vrai que l'adversaire qui a mis en place une muraille en bloc avancé de 4-4-2 couplé à un pressing énorme sur les attaquants kabyles n'a pas laissé de grandes failles, mais il n'en demeure pas moins qu'il était aisément visible que l'attaque de la JSK reste encore inefficace. Inefficace, malgré le renforcement du mercato, inefficace malgré l'arrivée d'Aït Djoudi. Aussi, la rencontre a été conclue par un score paritaire de zéro à zéro et la JSK échoue dans sa volonté de confirmer un retour dans le cycle des bons résultats. Les Canaris n'ont pas fait mieux que lors de la précédente rencontre face au Paradou. Bien au contraire, ils ont été transparents sur leur terrain à l'exception du gardien Hadid Mohand Idir qui a sauvé, à deux reprises, son équipe d'une fâcheuse défaite. Devant l'équipe de l'USM Khenchela, nous avons vu une formation qui ne manquait pas de volonté de vaincre mais qui n'avait pas les moyens nécessaires; notamment offensifs pour faire la différence. Le compartiment offensif qui devait traduire sur le terrain la stratégie tactique de coach Aït Djoudi ont été paralysés par le marquage de l'adversaire. Même Aït Djoudi n'a pas pu trouver la parade face au plan tactique du coach franco-tunisien de l'adversaire Zelfani. Boualia, Matouti, Mouaki et Redjem ont été dispersés par le bloc défensif et du milieu de terrain de l'adversaire au point qu'ils ne pouvaient plus coordonner une action collective. La rentrée de Benzaïd à la place de Nechat n'a pas non plus été une réussite. Le score est resté vierge jusqu'à la dernière minute de jeu devant des supporters qui sont venus en masse. Ils ont répondu présent à l'appel d'Azeddine Aït Djoudi. Mais malgré leur présence, les joueurs n'ont pas pu réaliser un bon résultat et ce ne sera pas plus facile dans les prochaines rencontres qui seront plus difficiles et plus compliquées. Après une période de repos imposée par le report du match face à l'USM Alger, les Canaris recevront le CR Belouizdad mardi 5 mars dans une rencontre comptant pour les 32es de finale de la coupe d'Algérie. Aït Djoudi aura donc 10 jours pour tenter de trouver des solutions et mettre fin à cette inefficacité offensive qui coûte beaucoup de points aux Kabyles dans leur course pour une place sur le podium. Un match difficile qui précèdera de quelques jours seulement une autre confrontation très difficile face à l'ES Sétif. Bien que ce soit eux qui accueillent sur leur terrain à Tizi Ouzou, les Canaris devront sortir le grand jeu pour avoir l'avantage sur l'adversaire. La semaine d'après, les choses ne seront pas moins difficile devant le CRB qui vient une seconde fois à Tizi Ouzou pour une rencontre entrant, cette fois, dans le cadre de la course au titre. Une course où ils talonnent de près le leader contrairement à la JSK qui reste en dehors du premier carré, mais qui n'est pas loin non plus. Ce qui fait que les quatre prochaines rencontres sont d'une grande importance pour la suite des choses.