Après le MSP, le FFS qui a tenu avant-hier la session ordinaire de son conseil national a laissé entendre par la voix de son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, qu'il prendra part à l'élection présidentielle prochaine, en soulignant que «la décision finale du FFS ira dans le sens de l'intérêt national...». Le parti se dit déterminé à contribuer à faire de «ce rendez-vous avec la nation l'occasion d'un grand débat...». Dans le même ordre d'idées, la secrétaire générale du PT a fait savoir lors du rapport d'ouverture de la session ordinaire de son bureau politique que «la position de son parti par rapport à la présidentielle sera tranchée par le comité central à l'occasion de sa session ordinaire qui se tiendra après l'Aïd al-Fitr». Elle a affirmé dans ce sillage « avoir constaté l'amorce d'un nouveau processus d'ouverture politique et médiatique progressif». En attendant l'annonce de la position officielle du parti, la première responsable decelui-ci a précisé que «le bureau politique ouvrira un débat sur cette question». Pour apaiser le climat politique en prévision de cette élchéance électorale, Mme Hanoune a réitéré sur sa lancée son appel «à la libération de tous les détenus d'opinion». Elle appelle aussi à prendre les mesures d'urgence telles que la réhabilitation des victimes de la mauvaise application de la loi sur la spéculation ainsi que «l'abrogation par le biais d'une ordonnance présidentielle de l'article 87 bis du code pénal». Pour faire face à l'inflation galopante, la pasioaria du PT prône «l'indexation des salaires sur le coût de la vie». De son côté, la présidente de l'Union pour le changement et le progrès(UCP) a annoncé lors de sa conférence de presse tenue vendredi à l'issue de la session ordinaire de son conseil national, sa décision de prendre part à la présidentielle. Toutefois, il reste à savoir quelle forme prendra la participation certaine des partis de la coalition présidentielle à la prochaine présidentielle, à savoir le FLN, le RND, le Front El-Moustakbal et le mouvement El-Bina. Abdelkader Bengrina n'était pas en reste. Interrogé lors de la rencontre avec les élus de son parti dans les wilayas du centre du pays tenue récemment, il a affirmé que «le boycott des élections est banni par sa formation». «Le dernier congrès du parti a tracé au conseil consultatif trois options, à savoir le mouvement présente son propre candidat, soit il rejoint une coalition autour d'un candidat commun ou bien il soutient une quelconque candidature». Néanmoins, le dernier mot revient au majlis échoura. Notons, en outre, qu'à l'exception du mouvement El-Bina, les autres partis sus-cités ont changé de main, avant le prochain rendez-vous. Ainsi, en mi-octobre dernier, le chargé de la gestion des affaires du parti, Mustapha Yahi a été intronisé à la tête du RND, en remplacement de Tayeb Zitouni devenu ministre du Commerce et de la Promotion des exportations. Le FLN avait plébiscité le 13 novembre dernier Abdelkrim Benmbarek, nouveau secrétaire général du parti en remplacement de Aboul El-Fadhl Baâdji qui a renoncé à se porter candidat. Le Front El Moustakbal a pour sa part plébiscité Fateh Boutbig le 12 janvier dernier, en tant que nouveau président du parti, en remplacement d'Abdelaziz Belaïd. Par ailleurs, cette fin de semaine a connu une riche activité politique. Dans ce contexte, le président du MSP Abdelali Hassani s'est déplacé vendredi à Adrar où il a rendu visite à Sid Cheilk Ahmed El Maghîlî et cheikh Hassan Al Ansari Al Maliki de la zaouïa de Inzegmir. Pour sa part, le président du RCD a animé hier une rencontre de proximité à M'chedallah dans la wilaya de Bouira.