Hier matin, un autre massacre a été perpétré par l'armée barbare sioniste dont l'agression a fait plus de 80 martyrs et des dizaines de blessés, dont la plupart des femmes et des enfants. L'aviation sioniste a ciblé plusieurs maisons et immeubles d'habitation dans la ville de Ghaza, le camp de réfugiés d'Al-Nuseirat et la ville de Rafah, selon l'agence palestinienne Wafa. Citant des sources locales, Wafa indique que les forces d'occupation sionistes ont bombardé un immeuble d'habitation de sept étages abritant des personnes déplacées, près de l'hôpital Shifa, faisant des dizaines de martyrs. Wafa précise qu'il y a toujours des victimes et des blessés sous les décombres de l'immeuble en ruines. De plus, cinq Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés dans l'attaque sioniste contre une maison dans le quartier de Tufah dans la ville de Ghaza. Deux maisons ont été également pilonnées dans le centre de la bande de Ghaza, et dont le bilan est de 36 martyrs et plusieurs blessés, ajoute la même source, soit 123 martyrs pour la seule journée d'hier. Par ailleurs, l'armée sioniste a pilonné plusieurs sites dans la localité de Beit Hanoun, au nord de la bande de Ghaza, alors que dans la ville de Rafah, au sud de la bande, les forces sionistes ont pilonné une maison palestinienne.Vendredi, le ministère palestinien de la santé a indiqué que le bilan de l'agression sioniste contre la population palestinienne dans la bande de Ghaza notamment s'est élevé à 31.490 martyrs et 73.439 blessés, alors que des milliers de Palestiniens portés disparus sont toujours sous les décombres. L'armée sioniste d'occupation ''empêche les ambulances et les secouristes'' de les atteindre, précise l'agence de presse palestinienne. Le mouvement de résistance palestinien, s'est dit prêt à une trêve de six semaines, pendant laquelle 42 otages - femmes, enfants, personnes âgées et malades - pourraient être libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens. Dans cette optique, le Hamas exige le «retrait de l'armée sioniste de toutes les villes et zones peuplées», le «retour des déplacés sans restrictions» et l'entrée d'au moins 500 camions d'aide humanitaire par jour à Ghaza, a indiqué un de ses cadres. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a pour sa part déclaré que les pays médiateurs travaillaient «d'arrache-pied pour combler le fossé restant» en vue d'un accord sur les otages et une trêve. Le bureau du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a, lui, annoncé qu'une délégation allait se rendre au Qatar dans le cadre des négociations autour de cet échange, sans préciser quand. Et la Maison Blanche s'est dit «prudemment optimiste» pour les négociations sur une trêve. Outre les raids et les combats, l'ONU redoute une famine généralisée dans le territoire palestinien, notamment dans le nord, dévasté par l'agression barbare et difficilement accessible. L'aide acheminée par voie terrestre entre dans le sud de la bande de Ghaza après avoir été fouillée par l'armée sioniste, mais elle reste très insuffisante au regard des besoins des 2,4 millions d'habitants. Parti mardi de Chypre, un bateau de l'ONG espagnole Open Arms transportant 200 tonnes de vivres de l'organisation World Kitchen Central (WCK) a atteint vendredi une jetée flottante où les cargaisons étaient déchargées en fin d'après-midi et en soirée.»Au même moment où cette cargaison est transbordée, notre deuxième navire se prépare à quitter Chypre avec des centaines de tonnes de vivres supplémentaires», s'est félicité l'ONG sur X. L'ONU, l'Union européenne, les Etats-Unis et d'autres pays ont rappelé ces derniers jours que l'acheminement d'aide par les airs ou la mer ne pouvait se substituer aux routes terrestres. L'agression criminelle sioniste a aussi envenimé les tensions dans les Territoires palestiniens occupés, où les fidèles musulmans ont participé vendredi à la première grande prière depuis le début du ramadan lundi. A El Qods, des dizaines de milliers de fidèles se sont réunis sans incident sur l'esplanade des Mosquées, sous haute surveillance policière sioniste, pendant qu'à Ghaza, des habitants se rassemblaient pour prier au milieu des ruines. Tandis que les tractations s'activent en coulisses pour une trêve, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a approuvé «les plans d'action» en vue d'une attaque de grande ampleur contre Rafah, où sont massés, selon l'ONU, environ 1,5 million de Palestiniens. Cette solution finale sioniste pourrait intervenir à défaut d'accord de trêve ou après une éventuelle pause de six semaines dans les combats.