L'ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, s'est rendu jeudi à l'université Kasdi Merbah de Ouargla, dans une visite qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération académique et la valorisation des partenariats de qualité, a indiqué un communiqué de l'établissement universitaire. M. Romatet était accompagné du Consul général à Alger, Bruno Clerc. Etaient également présents, Alexis Andres, consul général de France à Oran, Ahlam Gherbi, conseillère de Coopération et d'Action culturelle et directrice de l'Institut français d'Algérie, ainsi que Mathieu Bruchon, conseiller économique auprès de l'ambassade. La visite avait comme objectif l'identification des voies de nature à consolider la coopération académique entre l'université de Ouargla et ses partenaires françaises. Les deux parties ont, en effet, insisté sur l'importance des échanges de visites des étudiants et enseignants des deux camps. Elles ont également mis en avant, la nécessité de développer des programmes de recherche ainsi que l'échange des expériences dans diverses spécialités scientifiques. L'ambassadeur de France s'est félicité, dans ce registre, du «grand rapprochement scientifique» existant entre l'université de Ouargla et des établissements français. M. Romatet a indiqué, à cette occasion, qu'il apprécie la valeur de la «coopération fructueuse» que traduisent des projets communs à l'image de l'Institut de la Technologie. Cet établissement est considéré comme un des fruits de la coopération dans l'enseignement supérieur entre les deux pays. Le diplomate français a mis également en avant l'importance de la coopération avec le groupe TotalEnergie dans la «formation de qualité» et la «valorisation des projets communs». Cette coopération est de nature à jouer un rôle essentiel dans le développement de la région et de consolider le partenariat économique entre les deux pays, a affirmé l'ambassadeur. La visite de ce dernier dans l'enceinte universitaire de Ouargla a constitué une étape importante pour réaffirmer l'engagement des deux pays à renforcer leur coopération dans divers domaines, notamment celui de l'enseignement supérieur, a conclu la même source.Une perspective qui demeure balisée par la déclaration d'Alger signée en août 2022 par les présidents Tebboune et Macron à l'occasion de la visite de ce dernier en Algérie. Ce document tablait sur le développement de la formation, à travers l'intensification des coopérations universitaires et de l'enseignement supérieur dans les domaines d'avenir, dont en priorité l'économie numérique, la transition énergétique, les industries culturelles et la santé. Les deux parties ont réaffirmé, lit-on dans la déclaration d'Alger, «leur volonté de poursuivre et d'intensifier la coopération bilatérale dans les domaines éducatif et scientifique en identifiant conjointement leurs priorités et attentes respectives, dans l'esprit constructif qui les a toujours animées».
