À travers une présence plus importante chaque année, la société civile multiplie ses actions durant le mois de Ramadhan, pour soutenir les ménages à faible revenu et les nécessiteux. Entre l'Observatoire national de la société civile, les associations, les bénévoles, les organismes financiers, l'esprit de solidarité prend une dimension particulière durant ce mois sacré. Une organisation qui nécessite une préparation des mois à l'avance pour réussir la distribution de milliers de couffins de Ramadhan, de colis de vêtements, et l'organisation de restaurants pour la rupture du jeûne. Il faut dire que ces initiatives ont pris une telle place dans la société, que désormais, le voyageur, les citoyens en situation de besoin et les nécessiteux, ont sur l'ensemble du territoire national, une table, une aide, et une assistance. Toutes les villes et les villages offrent à travers plusieurs points la possibilité aux citoyens de rompre le jeûne dans une ambiance de partage et de fraternité. Pour trouver un endroit où manger durant le mois de Ramadhan, il suffit de se balader un peu pour tomber nez à nez avec les invitations aux formes de banderoles, clairement exposées, pour indiquer l'endroit de la rupture du jeûne. À cela s'ajoutent les initiatives lancées chaque année par les services de la Dgsn, où les barrages de la police offrent «el Iftar» aux usagers en vue de leur permettre de rompre le jeune et de réduire les risques d'accidents, liées particulièrement à ce moment. Avec la même ferveur, les associations et les pouvoirs publics recensent à travers un travail de fonds qui se déroule durant toute l'année, les familles et les citoyens dans le besoin pour organiser les opérations de distribution des denrées alimentaires et les vêtements pour l'Aïd El Fitr. Un travail qui repose également sur le rôle important des bénévoles et des citoyens, qui contribuent efficacement à cet élan de solidarité. Ainsi, les efforts entre le Croissant-Rouge algérien, les associations telles que «Kafil el yatim», «Sidra», et les anciens scouts algériens, pour ne citer que celles-là, viennent se conjuguer aux actions du Conseil supérieur de la jeunesse, et l'Observatoire national de la société civile, pour renforcer l'action de la société civile dans la prise en charge et le soutien des familles nécessiteuses. À cette occasion, des millions de repas sont servis aux nécessiteux chaque jour à travers tout le pays. Il faut dire que cet esprit de solidarité est une constante chez les Algériens. Une valeur sûre qui s'est fortement exprimée dans les moments difficiles, notamment durant la crise sanitaire. Dans ce sillage, il convient de souligner l'importance de l'émergence d'institutions telles que le Conseil supérieur de la jeunesse, et l'Observatoire national de la société civile, qui représente, aujourd'hui, le ciment qui relit tous les acteurs de la société et coordonnent leurs actions. Un gain considérable en matière d'efficacité de gestion et d'organisation, et une visibilité qui permettra de porter l'action de la société civile à un niveau supérieur de maîtrise et d'intervention.
