Le Président du Conseil national palestinien (CNP), Rawhi Fattouh, a condamné dans les termes les plus fermes samedi soir '' le crime odieux et le massacre'' commis par l'armée d'occupation sioniste contre le camp de réfugiés Nour Shams, à Tulkarem, rapporte l'agence palestinienne Wafa. Rawhi Fattouh a dans un communiqué indiqué que ''les exécutions, qui ont entraîné l'assassinat de 14 palestiniens, la blessure de nombreux innocents et la destruction de dizaines d'habitations et d'infrastructures, confirment l'intention (de l'entité sioniste) de mettre en œuvre le plan de nettoyage et le génocide du peuple palestinien parallèlement à la guerre génocidaire et de massacres dans la bande de Ghaza pour mettre en œuvre de nouvelles opérations de transfert pour notre peuple en Cisjordanie''. Il a précisé dans le même communiqué que ''cette guerre, ces meurtres et ces exécutions ne se sont pas limités à l'armée (sioniste), mais le gouvernement d'occupation a donné le feu vert aux colons sionistes criminels, avec la protection de l'armée d'occupation, pour attaquer des civils non armés et tirer sur des personnes et leurs biens, comme cela s'est produit aujourd'hui à Al-Sawiya, au sud de Naplouse, et l'assassinat du secouriste du Croissant-Rouge Mohammad Awad Mousa du village de Qaryout''. Treize palestiniens sont tombés en martyrs dans le massacre par l'armée sioniste contre le camp de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem, au nord de la Cisjordanie, sont arrivés, hier soir à l'hôpital Thabet Thabet de Tulkarem, a annoncé le ministère de la Santé palestinien. Selon l'agence Wafa, le ministère palestinien de la Santé a indiqué que le dernier bilan des Palestiniens tombés en martyrs lors de cette attaque est de 14 martyrs. Les équipes médicales et les ambulanciers n'ont pu entrer dans le camp de réfugiés que dans la soirée de samedi, précise t-on. L'intervention des secouristes n'a été possible qu'après le retrait partiel des troupes sionistes d'occupation du camp après un siège qui a duré 48 heures, selon Wafa.Une nouvelle matinée a commencé dans le camp de réfugiés sinistrée de Nour Shams qui a témoigné pendant trois jours une agression la plus brutale et violente dont le camp ait été témoin depuis 2002, au cours de laquelle, 14 palestiniens ont été assassinés au milieu des destructions à grande échelle.Des milliers de réfugiés Palestiniens de ce camp ont pris part aux funérailles des martyrs, qui ont eu lieu entre la destruction des rues et les décombres indescriptibles des maisons, une scène se répète en territoire occupé depuis la Nakba de 1948.
