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Amnesty international recense de nombreuses violations
Situation des droits humains au Sahara occidental
Publié dans L'Expression le 24 - 04 - 2024


De nombreuses violations des droits humains au Sahara occidental, notamment des atteintes aux droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association, en particulier contre des personnes favorables à l'autodétermination du peuple sahraoui, ont été recensées en 2023 par l'ONG "Amnesty international". Dans son rapport annuel sur les droits humains publié mercredi, l'ONG souligne qu'à plusieurs reprises, les autorités marocaines d'occupation "ont réprimé la dissidence et restreint le droit à la liberté de réunion au Sahara occidental". Elle cite, à ce titre, le cas de la militante sahraouie Mahfouda Lefkir dont le domicile, situé dans la ville de Laâyoune occupée, a été placé sous surveillance, entre le 4 mai et le 20 juin, après que cette femme se soit rendue à Dakhla pour témoigner sa solidarité à des militants locaux. "Des membres des forces de l'ordre la suivaient chaque fois qu'elle sortait, ont empêché d'autres militants de lui rendre visite en les frappant quand ils arrivaient devant chez elle, et ont proféré des insu ltes contre elle et sa famille", indique l'ONG. Le 4 septembre, premier jour de la première visite au Sahara occidental de Staffan de Mistura, envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, les forces marocaines d'occupation "ont dispersé de force une manifestation pacifique organisée à Laâyoune" occupée, ajoute l'ONG qui affirme que les agents marocains "ont agressé physiquement et verbalement au moins 23 manifestants sahraouis, parmi lesquels figuraient deux femmes (Salha Boutenkiza et Mahfouda Lefkir) et un homme dénommé Bouchri Ben Taleb". "Ils ont traîné ces manifestants au sol, leur ont donné des coups et les ont menacés", soutient Amnesty international. Selon cette ONG, le 7 septembre, à Dakhla, des membres des forces marocaines ont arrêté "arbitrairement" au moins quatre militants sahraouis, dont Hassan Zerouali et Rachid Sghayer, et "les ont maintenus en garde à vue au poste de police d'Oum Bir, dans cette même ville, pendant sept heures, les empêchant ainsi de rencontrer Staffan de Mistura". La politique de répression menée par l'occupant marocain a empêché le 21 octobre, le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODESA) de tenir son premier congrès national à Laâyoune. "Des personnes venues y participer ont indiqué à Amnesty Internat ional avoir subi des violences physiques de la part d'agents" des forces marocaines d'occupation, révèle l'ONG, qui souligne que les autorités marocaines ont "maintenu la fermeture physique, imposée en 2022, du siège de Laâyoune de l'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains commises par l'Etat du Maroc (ASVDH)". Même les étrangers n'ont pas échappé aux violations des droits humains pratiquées par le Makhzen. Le 14 mai, "en dehors de toute procédure régulière, les autorités marocaines ont expulsé de Laâyoune Roberto Cantoni, chercheur de nationalité italienne qui menait des recherches sur l'utilisation des énergies renouvelables au Maroc et au Sahara occidental", indique Amnesty. Par ailleurs, l'ONG soutient que les autorités marocaines "ont torturé ou maltraité des personnes considérées comme critiques à leur égard". Elle cite, à ce propos, le cas de Abd El Tawab El Terkzi, détenu "arbitrairement", le 18 avril, à Laâyoune, pendant 90 minutes à la suite de son apparition dans la vidéo d'un touriste espagnol, où il disait être fier d'être sahraoui et favorable à l'autodétermination pour son peuple. "Il a subi des tortures et d'autres mauvais traitements aux mains des agents de la force publique, qui lui ont notamment mis des menottes et une cagoule, l'ont gi flé, lui ont craché dessus et l'ont menacé de le violer et de le tuer à l'acide", détaille l'ONG. Même les militants marocains n'ont pas été épargnés par la politique de répression du régime. En mai, au moins cinq personnes étaient privées du droit de lire et d'écrire en détention, affirme l'ONG qui cite les cas de Rida Benotmane, écrivain et membre de l'Association marocaine des droits humains, et Mohamed Ziane, 80 ans, universitaire et avocat spécialiste des droits humains, ainsi que trois journalistes, Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaiman Raissouni. Amnesty International a déploré l'absence de justice pour la mort des migrants africains, affirmant que "les autorités n'ont toujours pas amené quiconque à rendre des comptes pour la mort d'au moins 37 migrants et la disparition de 76 autres le 24 juin 2022", lorsque les forces de sécurité marocaines et espagnoles avaient eu recours à une force excessive contre environ 2.000 migrants d'Afrique subsaharienne qui tentaient de franchir la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Melilla.

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