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CINE CLUB DE L'ASSOCIATION «A NOUS LES ECRANS» À FRANTZ-FANON
Publié dans L'Expression le 12 - 10 - 2006

Ce soir sera projeté Zaman, film irakien d'Amer Alwani, précédé du reportage sur ce film, réalisé par des stagiaires algériens lors du Festival du film amazigh de Ghardaïa.
Dans le cadre de ses activités culturelles et cinématographiques, l'association «A nous les écrans», poursuit son riche programme préparé pour les amateurs du 7e art durant le mois sacré du Ramadhan. En effet, chaque jeudi à 20h30, à la salle Frantz-Fanon de l'Oref, est programmé un film long ou court suivi d'un débat attractif.
S'inscrivant sous le thème: Le croissant du Maghreb et le hilal de l'Orient, l'association «A nous les écrans» a choisi de programmer une série de courts et de longs métrages maghrébins et orientaux venant de l'Algérie, du Liban, du Maroc, de l'Egypte, de l'Irak et de L'Iran. Ces oeuvres se sont illustrées dans les festivals du monde entier et méritent d'être mieux connus en Algérie. Prenant compte de la politique de l'association qui encourage le court métrage, le making-of et les films d'auteurs, il a été présenté, ainsi, le making-of du film de Djamel Bensalah, qui montre les coulisses du tournage et surtout la participation des Algériens à ce film français. L'Association a montré aussi les scènes coupées du film de Bensalah et qui méritent d'être réellement vues par des spectateurs. Autre making-of projeté, celui du film de Youcef Chahine, Le Destin, qui montre le niveau de développement du cinéma égyptien et les moyens offerts pour réaliser cette oeuvre magnifique. Deux courts métrages et pas des moindres seront aussi programmés dont After shave de Hany Tamba, César du meilleur court métrage 2006, et dont le message spirituel prend tout son sens après l'agression dont a fait l'objet le Liban. Ce film franco-libanais raconte l'histoire d'Abou Milad, un vieux barbier ambulant qui a perdu son salon durant la guerre civile libanaise. Il gagne, aujourd'hui, sa vie en exerçant son métier dans les cafés populaires de Beyrouth. Un jour, il est convoqué par le reclus d'une grande et vieille demeure bourgeoise. Ce dernier ne sort plus de sa maison et n'a, pour seul interlocuteur, que sa bonne ou encore sa femme...décédée il y a quelques années. Le jour de l'anniversaire de son mariage, ce richissime personnage décide de sortir. Le barbier, voyant cette décision comme une menace au gros pactole qu'il encaissait à chaque fois qu'il venait le coiffer chez lui, l'incite à ne pas aller dehors. Selon lui, Beyrouth a changé de visage, n'est plus comme avant. Elle est devenue laide, basée sur les apparences et le gain facile, elle est défigurée, les gens sont devenus inhumains et l'argent commande tout. Beyrouth est divisé entre riches et pauvres... Que de vérités assénées par ce pauvre barbier qui sonnent comme des sentences adressées au Liban d'aujourd'hui. Soutenue par une lumière extraordinaire, l'image dans le film renvoie à une sorte d'onirisme fort intéressant comme un voile ou un mirage d'un temps pas si lointain qui flotte sur les têtes...Le réalisateur du film a été influencé par son père, Robert Tamba, qui fut directeur de la photographie de plusieurs films libanais au cours des années 60. Le réalisateur, ce Libanais voyageur -il a traîné ses guêtres entre autres à Londres et à Paris- nous avait déjà gratifié d'un documentaire sur les barbiers de Beyrouth et d'un premier court métrage Mabrouk again, histoire d'une photo de mariage rêvée, perdue et reconstituée dix ans plus tard. Polyvalent, Hany Tamba, qui a fait ses premières armes en tant qu'illustrateur, est également particulièrement prolixe dans le domaine des films publicitaires. Quant au Miroir, un court métrage marocain, il nous plonge, durant une demi-heure, dans l'univers fantastique du soufisme. Aussi, deux longs métrages sont encore programmés, l'un irakien et l'autre iranien. En effet, ce soir, sera projeté à Frantz-Fanon, Zaman, film irakien d'Amer Alwani, précédé d'un reportage sur ce film réalisé par des stagiaires algériens lors du festival du film amazigh de Ghardaïa. Le dénominateur commun entre ces deux films, est l'effet de la guerre sur la vie quotidienne de ces deux sociétés musulmanes aux idéologies communes. Zaman, l'homme des roseaux a pour cadre la région des marais au sud de l'Irak, où les eaux du Tigre et de l'Euphrate se mêlent à la terre, où se sont unis, Zaman et sa femme. Dans leur hutte de roseaux, ils mènent une vie simple et modeste. Leur amour a résisté au temps et aux événements qui ravagent le pays.
Un jour, Zaman apprend que son épouse souffre d'un mal étrange, stigmate de la guerre. Le médecin prescrit un médicament devenu rare à cause de l'embargo. Le mari décide alors de prendre sa petite embarcation et part à la recherche de ce précieux remède. Après maintes péripéties, dues principalement aux inégalités sociales, l'homme finit par avoir son médicament mais sa femme, hélas, décède avant son retour. Jeudi prochain, enfin, sera projeté L'enfant et le soldat, film iranien de Sayyed Reza, suivi du court métrage marocain Le Miroir. Ainsi donc, les cinéphiles et les amoureux du 7e art sont invités à partager cette passion pour le cinéma maghrébin et oriental et surtout débattre des thèmes qui seront projetés.


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