Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d'autres ont été blessés, hier dans des bombardements de l'entité sioniste ayant ciblé diverses zones de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 259 jours, a rapporté l'agence de presse Wafa. Dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande, trois Palestiniens sont tombés en martyrs après qu'un drone de l'occupant sioniste a visé la ville d'al-Fukhari, souligne Wafa. Par ailleurs, plusieurs Palestiniens ont été blessés dans des tirs de missiles ayant visé deux maisons dans les quartiers d'Al-Tuffah et d'Al-Shujaiya, à l'est de la ville de Ghaza, ajoute la même source. L'artillerie sioniste a également tiré plusieurs obus vers le quartier d'Al-Zaytoun, au sud-est de la ville, et vers les zones nord du camp de Nuseirat, ainsi que sur plusieurs zones à l'est de la ville de Deir Al-Balah, de la ville d'Al-Masdar et du camp Al-Maghazi, au centre de l'enclave palestinienne. Les forces d'occupation ont, en outre, visé les zones frontalières est de la ville de Khan Younes et les environs de l'hôpital européen, au sud de la bande, tandis qu'un hélicoptère Apache de l'entité sioniste a ciblé la zone est de la ville de Rafah. Toujours à Rafah, les avions de combat de l'occupant sioniste ont lancé plusieurs missiles sur diverses zones de la ville, au moment où les forces d'occupation ont également fait exploser des bâtiments résidentiels dans le quartier saoudien à l'ouest. L'armée sioniste a bombardé la bande de Ghaza hier pendant que les échanges de tirs avec le Hezbollah à la frontière avec le Liban et les menaces brandies par les deux camps font craindre une extension de la guerre. Des bombardements sionistes ont visé tôt hier le territoire palestinien assiégé, où l'agression barbare menée depuis neuf mois a fait 37 431 martyrs et plus de 80 000 blessés, sans compter des milliers de disparus sous les décombres et sur les bords des routes où l'armée sioniste interdit toute intervention sanitaire ou humanitaire, selon le ministère palestinien de la Santé à Ghaza. Ce conflit, qui a fait des dizaines de milliers de morts parmi la population civile palestinienne assiégée, affamée et privée de tout, a provoqué une flambée de violence à la frontière israélo-libanaise, où les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah libanais, un mouvement islamiste allié du Hamas, se sont intensifiés récemment. A l'heure où les relations se crispent entre la Maison Blanche et le Premier ministre extrémiste Benjamin Netanyahu, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est entretenu à Washington avec des responsables israéliens. Il a «réitéré l'engagement sans faille des Etats-Unis pour la sécurité d'Israël», selon son porte-parole Matthew Miller. Blinken a aussi souligné «l'importance d'éviter une nouvelle escalade au Liban» par le biais d'une «solution diplomatique permettant aux familles israéliennes et libanaises», déplacées par les échanges de tirs, «de rentrer chez elles», a ajouté M. Miller. Mardi, l'armée sioniste avait annoncé que «des plans opérationnels pour une offensive au Liban» avaient été «validés». Le chef de la diplomatie sioniste avait menacé d'une «guerre totale» dans laquelle le Hezbollah serait «détruit». Ces menaces ont provoqué l'inquiétude au Liban, où le Hezbollah exerce une influence prépondérante.»Il est crucial que toutes les parties cessent les tirs», a lancé la coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert. L'armée sioniste a annoncé hier la mort de deux soldats, ce qui porte à plus de 310 le nombre de ses militaires tués depuis le début des agressions terrestres le 27 octobre. La guerre a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien, où l'aide internationale reste très insuffisante face aux besoins immenses de la population. Hier, des bombardements et des tirs de chars et d'artillerie ont visé la ville de Rafah, dans le sud, ainsi que plusieurs secteurs du nord et du centre du territoire, dont le camp de Nousseirat et les environs de Deir el-Balah. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal, a indiqué que «cinq corps d'employés municipaux avaient été retrouvés sous les décombres» d'un bâtiment municipal bombardé dans le centre de la ville de Ghaza, dans le nord.