Issues du suivi de l'évolution des prix des produits à large consommation, les variations révélées par l'enquête de 'l'ONS au terme du mois de juin font ressortir au niveau national « une hausse de 2,0%, les prix des biens alimentaires affichent un taux de +3,6%, alors que le rythme d'inflation annuel (juillet 2023 à juin 2024 / juillet 2022 à juin 2023) est de +6,4%». une hausse qui n'a pas eu une plus grande influence que le niveau de l'inflation, du fait que ce dernier affiche une stagnation, avec une variation à la baisse de 0,4% par rapport au mois précédent. Ce qui reflète, en dépit de la tendance haussière de quelques produits, l'établissement d'un équilibre entre les principaux produits à large consommation. À ce titre, les chiffres de l'ONS précisent que «les prix des produits agricoles frais inscrivent une hausse remarquable de 5%, et ce, en raison de l'augmentation des prix d'un ensemble de produits, notamment la viande rouge à+5,0% et les fruits et légumes à +13,9% et +6,2%, respectivement. En revanche, des baisses plus ou moins importantes sont relevées sur d'autres produits, tels que, la viande de poulet et les oeufs (respectivement -8,6% et -2,2%)». Une situation qui met en avant l'importance de la demande grandissante sur certains produits, tels que les fruits et légumes et les viandes, notamment en période estivale, et les risques de production pour d'autres produits tels que le poulet qui connaît en cette période des baisses importantes. Un équilibre fragile qui offre aux consommateurs, des alternatives, en attendant les effets des opérations de régulation en cours. Ces derniers s'articulent autour d'une lutte implacable contre la spéculation, de l'amélioration des mécanismes d'approvisionnement, de transport et de logistique auxquels s'ajoutent, les résultats des opérations de restructuration et de réalisation de marchés de gros, et les effets de la relance des secteurs agricole et industriel, appuyés par les nouvelles dispositions d'investissement et d'accompagnement. Les résultats de ces actions de réformes, viendront consolider les actions de régulation du marché de la consommation, à travers des volumes de production plus conséquents, et une maîtrise des volets stratégiques, du marché, tels que le stockage. Autrement dit, les variations enregistrées mensuellement demeurent des constats provisoires, appelés à connaître des équilibres plus solides, à travers la nouvelle politique économique. Dans le détail, l' enquête de l'ONS précise que « les prix des biens alimentaires industriels accusent une légère baisse de 0,1%. Les prix des produits manufacturés et des services varient de +0,2% et de +0,1% respectivement. Les prix des produits alimentaires industriels enregistrent une légère baisse de 0,1%. de 4,5%. Les prix des produits agricoles frais observent une hausse de 7,2%, avec +14,7% pour la viande et abats de mouton. À un degré moindre, les prix des biens alimentaires industriels observent une hausse de 1,4% avec un taux très prononcé de +30,6% pour le café, thé infusion».
