La compagnie nationale Sonatrach, a signé, hier à Alger, un protocole d'entente et un accord de confidentialité avec la société canadienne Stream-Flo Industries Ltd, visant l'évaluation de l'opportunité de création d'une société mixte spécialisée dans la fabrication de composants pour l'industrie pétrolière et gazière, indique un communiqué de Sonatrach. La cérémonie de signature s'est déroulée, au siège de Sonatrach, en présence de son P-DG, Rachid Hachichi, et du P-DG de la société canadienne, Mark McNeill. Ce «protocole d'entente» permettra aux deux parties de «cadrer les travaux qui porteront sur l'évaluation de l'opportunité de création d'une société mixte, spécialisée dans la fabrication des composants de têtes de puits, têtes de production et des accessoires d'équipements Oil & Gas», a-t-on expliqué. Le document, rappelle Stream-Flo Industries Ltd, est «un acteur reconnu à l'échelle internationale, disposant de moyens techniques et technologiques conséquents, ainsi que de l'expertise dans la fabrication, la maintenance et la commercialisation des composants de têtes de puits et têtes de production, de leurs accessoires et de la prestation de services liés». La signature de ce protocole d'entente, affirme le communiqué, s'inscrit dans le cadre de la stratégie de Sonatrach visant à renforcer sa maîtrise des processus inhérents à son plan de développement, notamment à travers la conclusion de partenariats à forte valeur ajoutée ayant pour objectif la fabrication à l'échelle locale d'équipements pétroliers de haute technologie et la fourniture des services qui leur sont liés, ainsi que la formation spécialisée, le transfert de connaissance, de savoir-faire et le transfert technologique. Par ailleurs, un protocole d'entente (MoU) a été signé, lundi à Alger, entre l'Entreprise nationale des travaux pétroliers (ENTP), filiale de Sonatrach, et la National Oil Wells Drilling & Workover Company (NWD)», filiale de l'entreprise libyenne National Oil Company-(NOC), visant la mise à disposition par la partie algérienne d'appareils de forage et de workover, ainsi que de services de maintenance et de formation, a informé Sonatrach dans un communiqué. Le document d'entente a été paraphé par les P-DG de l'ENTP et de la NWD, en présence du P-DG de Sonatrach, Rachid Hachichi, et du président de la NOC, Farhat Omar Bin Qaddara, a-t-on précisé. Ce protocole d'entente a été signé à l'occasion d'une visite d'une délégation de la NOC en Algérie, qui s'est déroulée du 29 au 31 juillet, sur invitation de la direction générale de Sonatrach. Tenue au siège de la direction générale du groupe, cette rencontre fait suite à une autre réunion tenue par visioconférence entre les équipes de Sonatrach et de la NOC pour la mise en place d'un comité de pilotage et de sous-comités techniques dédiés à chaque thématique. Cette seconde réunion, organisée à Alger, a permis aux deux parties «la mise en place d'un planning des actions à entreprendre concernant les différentes thématiques identifiées dans le protocole d'accord signé entre les deux parties en février 2022 et son avenant signé en j Ainsi, le comité technique mis en place par les deux parties examinera la possibilité d'une collaboration entre les filiales de Sonatrach et de la NOC dans le domaine du forage, de la géophysique, de l'intervention sur Puits et de la stimulation et de la construction, souligne le communiqué. Pour rappel, le P-DG de Sonatrach et le président de la NOC avaient signé le 14 janvier dernier un avenant au protocole d'accord conclu entre les deux parties en février 2022. «Cet avenant est venu enrichir les axes de partenariat arrêtés entre les deux entreprises, en intégrant de nouveaux domaines de coopération, notamment dans l'exploration et le développement des ressources pétrolières et gazières, les projets d'énergie renouvelable, les services pétroliers (géophysique, forage, stimulation, construction), la formation, l'échange d'expérience et, enfin, le transfert de connaissances», explique le document. Durant sa visite en Algérie, la délégation de la NOC Libye s'est rendue au niveau du laboratoire de recherche de l'Institut algérien du pétrole (IAP).